lundi 20 juin 2011

Hamas tient les Nations Unies responsable de l'injustice et de l’apatride des Palestiniens

[ 20/06/2011 - 12:38 ]
CPI
Damas-CPI
A l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés le département des affaires des réfugiés du Mouvement de résistance islamique "Hamas" a confirmé dans un communiqué de presse le lundi (20-6), que l’Organisation des Nations Unies assume une responsabilité directe de tout ce que le peuple palestinien endure d’injustice et d’apatridie.
Le département a indiqué dans son communiqué  que « l'ONU assumait cette responsabilité dés le moment où elle avait légitimé la partition de la Palestine, où elle avait reconnu l'entité sioniste en tant qu’un État fondé sur l'oppression et l'agression, et où elle avaient gardé silence durant 63 ans d’injustice et de souffrance."
Le communiqué a souligné que cette organisation n’a pas fourni le nécessaire pour répondre aux besoins des réfugiés alors qu’elle est la cause de leur malheur. Bien au delà, l’ONU insiste à réduire les services fournis aux réfugiés, malgré le doublement de leurs souffrances, et leur croissance démographique.
Le communiqué a également mentionné l'implication de certains pays pour accroître la souffrance du peuple palestinien, contribuant de différentes manières à imposer un siège sur les Palestiniens dans la bande de Gaza, et empêchant l'arrivée des aides et des médicaments.
Le communiqué a exhorté le gouvernement libanais à agir rapidement pour soulager la souffrance des réfugiés palestiniens, et pour surmonter les obstacles qui entravent leur emploi, la construction de leur camp, leur hébergement et le contacte avec eux, tout en insistant particulièrement sur la nécessité de permettre aux réfugiés de Nahr al-Bared de rejoindre au plus tôt leur camp.
Le communiqué a appelé enfin les réfugiés palestiniens dans le monde de continuer à travailler pour remettre en valeur leur cause et leur droit au retour et au compensation, et ce à travers le maintien des actions qui influencent s ur tous les lieux de leur refuge et à exercer plus de pression pour la réalisation du droit de retour et de compensation, et ne pas limiter ces activités aux jours de la Nakba et de la Naksa.