jeudi 10 mars 2011

L'occupation craint une révolte populaire en Cisjordanie

[ 09/03/2011 - 13:04 ]
Ramallah – CPI
Le journal hébreu "Haaretz" a cité dans son édition de mercredi 9/3 que la direction de l'armée sioniste en Cisjordanie occupée a préparé il y a environ un an un programme global pour combattre de vastes manifestations en Cisjordanie, mais elle modifie actuellement ce programme à la lumière des révolutions populaires en Tunisie et en Egypte.
Le journal a rapporté de hauts officiers sionistes qui ont déjà travaillé en Cisjordanie occupée, qu'ils pensentqu'il n'y a aucune manière efficace pour lutter efficacement contre toute importante Intifada populaire non-violente.
Un haut officier sioniste qui travaille en Cisjordanie occupée a reconnu la possibilité du déclenchement d'une révolution non-violente mais de moindre ampleur, car la situation ne sera pas similaire à ce qui s'est passé en Egypte, selon ses propos.
Un certain nombre d'officiers sioniste qui travaillaient depuis longtemps en Cisjordanie ont déclaré que "à l'heure actuelle, les habitants sont encore fatigués de la deuxième Intifada".
Des responsables militaires sionistes ont confirmé qu'ils ne feront aucun effort pour éviter de grandes manifestations des civils palestiniens, tant qu'ils ne tentent pas d'entrer dans les colonies.
Selon le journal, l'armée sioniste considère que toute tentative d'endommager un check-point ou le mur est signifié comme un acte violent, et qu'on utilisera la force et d'autres moyens comme le gaz lacrymogène et les balles en caoutchouc contre ces actions.
Dans le même contexte, l'armée sioniste reconnaît que dans le cas où une révolution populaire éclate, elle ne pourra pas compter sur les forces d'Abbas, malgré le haut niveau de coordination entre les deux côtés.
Il est à noter que les révolutions populaires dans le monde arabe constituent un sujet très important pour les services de renseignements sionistes pour récolter les informations. Un haut officier de l'armée occupante a déclaré que l'armée doit surveiller les plans et les intentions des factions palestiniennes et ce qui se passe dans toutes les groupes qui forment la société palestinienne, surtout ceux qui envoient des messages par Internet, à travers les sites des réseaux sociaux comme "Facebook".