jeudi 13 janvier 2011

Erdogan appelle à briser le blocus et tient l'occupation responsable de la tension dans la région

[ 11/01/2011 - 18:39 ]
Doha – CPI
Le premier ministre turc, Reccep Tayyip Erdogan, a affirmé que son pays ne renoncera pas ses conditions à l'encontre de l'entité sioniste pour normaliser de nouveau les relations entre les deux côtés, insistant que la politique sioniste représente le grand obstacle devant le processus de la paix et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.
Il a appelé à multiplier les efforts visant à briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza et à réaliser la réconciliation palestinienne interne.
Dans un entretien avec le journal qatari "al Sharq"(L'Orient) à la veille de sa visite à Doha, Erdogan a critiqué les pratiques inhumaines sionistes et de l'échec du gouvernement sioniste à prendre des politiques qui soutiennent la paix et la stabilité dans la région, ce qui a conduit à des grandes répercussions des relations bilatérales , surtout après l'attaque criminelle sioniste contre la flottille de la libertés qui apportait des aides humanitaires aux Gazaouis assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs et le massacre commis par les forces de l'occupation sioniste contre les militants qui l'accompagnaient, tuant 9 solidaires turcs et blessant des dizaines d'autres, le 31 mai 2010.
Il a déclaré que cette agression constitue une violation claire au droit international.
Erdogan a souligné que la mission internationale d'enquête créée par le conseil des droits de l'homme de l'ONU, a confirmé la responsabilité de l'entité sioniste à cet égard, disant:"La mission internationale d'enquête confirmera aussi qu'il n'y a pas un pays au dessus des lois. "Israël" refuse les demandes légitimes de la Turquie à l'excuse officielle et aux dédommages aux familles des victimes, durant les derniers mois, nous ne changeons pas nos exigences, alors que nous ne les abandonnerons pas".
A propos du sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, le premier ministre turc a assuré que cet embargo n'est qu'une punition collective contre plus de 1.5 millions de Palestiniens qui y vivent, beaucoup d'organisations mondiales et celles qui appartiennent à l'ONU ont appelé à améliorer immédiatement  les conditions de la vie sur le terrain, mais l'entité sioniste ignore encore la résolution N°1860 du conseil international de sécurité qui stipule l'acheminement des aliments et  matières de secours, nourritures, médicales et du carburant sans obstacle aux habitants de la Bande de Gaza.
"Aucune personne raisonnable dans la communauté internationale, indépendamment de la Turquie, pouvait ignorer la situation humanitaire désastreuse dans la Bande de Gaza et il doit traiter la catastrophe à Gaza sans aucun report, et malgré l'annonce de l'entité sioniste des mesures pour améliorer la situation humanitaire critique à Gaza, on n'a pas vu une exécution tangible de ces procédures, ni une amélioration remarquable sur le terrain, nos efforts concentrés au sein de la communauté internationale en attirant l'attention aux conditions catastrophiques dans la Bande de Gaza, ont mené en conséquence à de bonnes convictions, l'ONU et l'UE ainsi que de nombreux pays ont appelé l'entité sioniste à améliorer la situation dans la Bande de Gaza", a-t-il ajouté.
Erdogan a critiqué fermement, l'entêtement sioniste au processus de la paix à travers de la position du gouvernement sioniste de la colonisation, la situation dans la Bande de Gaza et al-Qods, montrant:"Les politiques de l'actuel gouvernement sioniste créent des réelles doutes à l'encontre de ses intentions qui nuisent au processus de la paix".
Finalement, le premier ministre turc, Reccep Tayyip Erdogan, a précisé que la Turquie prodigue ses efforts pour soutenir la question palestinienne.