dimanche 26 septembre 2010

La colonisation étendue : l’échec des négociations mort-nées.

[ 25/09/2010 - 12:41 ]
New York
Les Américains continuent leur navette mal engagée en pressant les Palestiniens d’une part, et promettant aux Israéliens d’autre part, afin de les convaincre de chercher une issue propice pour la continuation des négociations lancée le 2 septembre et gelées à cause du dossier épineux de la construction des colonies juives dont le prétendu moratoire du gel annoncé par le gouvernement sioniste expire demain le 26 septembre.
« Les dirigeants américains continuent de faire presssion sur les Palestiniens de "ne pas utiliser la menace de quitter" les négociations, en proposant une prolongation de 3 mois du moratoire », ont souligné des sources bien informées.
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu,  soumis aux pressions des ultra nationalistes de sa coalition gouvernementale et du lobby des colons, a plus ou moins exclu de prolonger le moratoire au-delà de sa date d’expiration.
De son côté, l’ex-président palestinien, Mahmoud Abbas a toutefois fait savoir à New York qu'il ne se contenterait pas d'une "solution partielle", ni d'un compromis qui ne garantirait pas même un "arrêt complet" de la colonisation. Il a ajouté qu’il faut maintenir le gel total de la colonisation dans les territoires palestiniens, y compris dans la partie orientale d’Al Qods occupée.
De sa part, la Ligue arabe qui soutient Abbas a laissé entendre que la prolongation du moratoire est "une obligation".
Son secrétaire général, Amr Moussa a souligné : "Si les Israéliens continuent à détériorer l'intégrité des territoires palestiniens occupés, à modifier leur composition démographique et leur caractère géographique, pourquoi perdons-nous notre temps ?".
L’accusant de s'être soumis aux pressions des Palestiniens, les colons extrémistes sionistes en Cisjordanie ont ardemment critiqué l'appel du président américain Barack Obama à une prolongation du moratoire.
Les colons extrémistes ont assuré que dès l’expiration du moratoire, le dimanche à minuit, ils exigeraient une série d'appels d'offres pour la relance à grande échelle des activités colonialistes.