dimanche 26 septembre 2010

La Turquie défend ses relations avec l’Iran au grand dam des Israéliens

25/09/2010  
Le président turc Abdullah Gül a affirmé que « les relations directes entre son pays et l'Iran restent le meilleur moyen pour parvenir à une solution concernant le dossier nucléaire iranien.
Gül qui s’exprimait en marge de la réunion annuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies, devant le conseil des relations internationales américain, répondait aux critiques qui étaient adressées à son pays, selon lesquelles la Turquie est sortie du camp de l’Ouest en s’associant avec l’Iran !
Il a ajouté que la relation de son pays avec  l'Iran vise à réaliser des progrès dans le processus de négociation, mais cela a été mal compris.
Gül a souligné que la Turquie restera attachée à un engagement fort des États-Unis et son proche allié, comme par le passé.
Dans le même contexte, Abdullah Gül a officiellement annulé l'entretien avec le président israélien Shimon Perez arguant un emploi du temps trop chargé, alors qu'il a malgré tout trouvé le temps de programmer un entretien avec Mahmoud Ahmadinejad.  
Par ailleurs, le  président turc a réitéré ses critiques concernant le raid israélien meurtrier contre la flottille internationale de la Liberté qui se dirigeait vers la bande de Gaza pour briser le siège imposé par l’occupation israélienne.
Le président turc a déclaré lundi soir que les raids meurtriers d' « Israël » sur la flottille d'aide à Gaza auraient déclenché une véritable guerre "dans les temps anciens", soulignant que l'entité sioniste doit se conformer au droit international et assumer sa responsabilité dans l'attaque.  
A plusieurs reprises la Turquie a demandé à « Israël » de présenter des excuses aux familles des victimes et de leur offrir une compensation; une demande qui a été systématiquement refusée.