mercredi 15 septembre 2010

Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies critique la méconnaissance par le Conseil des droits de l'homme des violations israéliennes dans les territoires occupés

14 Sept 2010
Genève/ Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies à Genève, chef du groupe arabe au Conseil des droits de l'Homme, M. Fayçal Hamoui, a critiqué la déclaration de la haut-commissaire aux droits de l'Homme, Navanethem Pillay, qui n'a pas abordé les violations israéliennes barbares des droits de l'homme dans les territoires arabes occupés, y compris au Golan syrien.
Dans un communiqué au nom du groupe arabe, en réponse à la déclaration de la Haut-commissaire, lu la nuit dernière à Genève lors de la 15ème session du Conseil des droits de l'homme, M. Hamoui a affirmé que le groupe arabe exprime son étonnement devant le contenu de la déclaration de la haut-commissaire disant apprendre que des pays, dont des pays arabes, limitent la liberté de la société civile à travers des nouvelles lois et législations, tout en demandant des explications sur la source de ces informations.
M. Hamoui a affirmé que les pays arabes, à l'instar des autres pays, œuvrent pour faire face aux résultats de la crises financière internationale pour empêcher ses effets sur les sociétés locales et les droits économiques de leurs peuples, et œuvrent d'un autre côté pour le développement des droits de l'homme et des libertés essentielles en général, y compris des droits civils, d'une façon qui s'adapte avec leur engagements et les spécialités des sociétés culturelles et religieuses.
M. Hamoui a réclamé de mettre en évidence les développements positifs réalisés par les pays arabes et de souligner sans équivoque les violations barbares des droits de l'homme auxquelles procèdent les autorités d'occupation israéliennes contre les habitants des territoires palestiniens et du Golan syrien occupé.
M. Hamoui a affirmé la disposition des pays arabes à coopérer avec la haut-commissaire pour le développement et le renforcement de tous les droits de l'homme dans tous les pays du monde d'une façon qui sauvegarde les spécialisations culturelles et religieuses des sociétés arabes, loin de la politique de double critère, surtout pendant cette étape qui assiste à une croissance accrue de l'extrémisme, du racisme et de la rancune de l'islam dans certaines sociétés, mentionné en diagonal par la haut-commissaire.
Le Conseil abordera lors de sa session qui durera jusqu'au 1er octobre prochain, des question importantes dont le rapport de la commission d'enquête sur des réalités à propos de l'agression israélienne contre la flottille de liberté et les moyens de parvenir à une législation internationale pour protéger les journalistes ainsi que le 7ème article sur les violations israéliennes dans les territoires arabes occupés, y compris au Golan syrien occupé.
 Raghda Bittar
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