mardi 31 août 2010

Il faut protéger la mosquée Al-Ibrahimi de la judaïsation !

[ 31/08/2010 - 01:10 ]
Al-Khalil
L’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil est le sujet d’une attaque sioniste des plus sauvages. Les Israéliens travaillent dur pour la transformer en une grande colonie reliée à celles qui l’étouffent, tour à tour.
Atmosphère discriminatoire
Peu de fidèles musulmans osent aller accomplir leur prière dans la grande mosquée Al-Ibrahimi, même si leur nombre est un peu plus important en ce mois béni de Ramadan.
Ahmad dit qu’il n’y va que rarement, à cause du climat discriminatoire imposé par l’armée sioniste sur les quartiers et les ruelles de l’ancien bourg. L’armée israélienne s’y déploie en grand nombre et gêne et interpelle les passants qui viennent y faire leurs achats.
Prix abordables
La Palestinienne Yousra ne se garde pas d’aller dans l’ancien bourg pour faire ses achats. Elle le fait surtout pour encourager les commerçants dans leur résistance. Elle y va aussi pour les petits prix pratiqués, dit-elle.
Le nombre d’acheteurs est de plus en plus limité, bien que les commerçants proposent des prix abordables, dit Mihsin, commerçant de fruits et légumes, dans l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil.
Nombre limité de magasins
Peu de commerçants palestiniens osent y ouvrir leurs magasins, à cause des agressions répétées des colons sionistes, en particulier dans la rue Al-Chalala, la place du marché, le marché du tissu et le marché Al-Qasba.
En outre, des marchés entiers sont fermés, dont le marché Khan Chahin, l’ancien marché d’Al-Sahla, la rue des martyrs, le marché Al-Atq, depuis l’an 2000.
Plus de huit cents magasins ont été fermés dans l’ancien bourg et ses alentours, soit par les agressions répétées des colons sionistes, soit par des décisions juridiques abusives.
Absence d’institutions palestiniennes
Dans l’ancien bourg, i ly a le siège de la commission de reconstruction et le bureau des legs. A part ces deux-là, l’autorité palestinienne n’y a pas d’autres institutions. La mairie de la ville propose différents services : eau, électricité et réseau d’égouts. Toutefois, beaucoup de services manquent toujours.
Des institutions civiles juridiques et humaines ainsi que des organisations de jeunes essaient, avec quelques activités, de rendre la vie à l’ancien bourg et à la rue des martyrs. Le problème est que ces tentatives se heurtent aux frappes, aux arrestations, aux répressions très musclées de la part des occupants israéliens.
Quelques responsables de l’autorité de Ramallah effectuent des visites dans l’ancien bourg, selon les conditions de l’occupant bien évidemment. Ces visites ne donnent rien, si ce n’est un peu de publicité.
Appel général
Dr. Hatem Qaficha, député du Conseil Législatif Palestinien (CPI), a appelé tous les responsables palestiniens et tous les cheikhs et imams de la ville d’Al-Khalil et d’autres villes à s’orienter vers le sanctuaire d’Al-Ibrahimi, se plaignant d’un manque ardu de visiteurs.
La mosquée Al-Ibrahimi est face à la judaïsation. Elle se transforme petit à petit en un temple, à l’instar de la ville d’Al-Quds et sa sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Il appelle tous les musulmans à aller à la mosquée Al-Ibrahimi, comme ils le font pour la mosquée d’Al-Aqsa : nombreux.