mardi 31 août 2010

40% des familles des détenus de Jénine n'ont pas le droit de visiter leurs fils détenus

[ 30/08/2010 - 14:55 ]
Jénine – CPI
Le club du détenu dans la ville de Jénine en Cisjordanie occupée a affirmé que les autorités de l'occupation sioniste empêchent plus de 40 % des familles de détenus de Jénine de visiter leurs fils prisonniers dans les prisons sionistes, et 30% sont interdits de manière partielle
Dans une déclaration de presse publiée, le lundi 30/8, Ragheb Abou Diak, président du club du détenu à Jénine, a appelé à cesser ce crime qui constitue une violation importante et grave des conventions internationales, des principes des droits de l'homme et du quatrième accord de Genève qui garantit aux détenus le droit  aux visites régulières, tel qu’il est stipulé dans les lois et les conventions internationales.
Abou Diak a appelé le CICR à intervenir immédiatement pour suivre les mesures oppressives dont souffrent les familles des détenus, en particulier les fouilles humiliantes à l’entrée de la prison d'al-Jalma lorsqu’elles viennent visiter leurs enfants emprisonnés. 
Il a également appelé le CICR à travailler sérieusement pour assurer les visites de toutes les familles des prisonniers, loin de la politique de prévention, sous aucune prétexte, et à reprendre les visites normalement chaque semaine pour les détenus, et toutes les deux semaines pour les condamnés, en apportant leurs besoins en vêtements, aliments et livres.
Il a indiqué l’existence d’une grande préoccupation au sein des familles de détenus au sujet de leurs fils concernant l'interdiction imposée par « l'état » de l'occupation contre eux et des centaines de familles de prisonniers en Cisjordanie occupée sous prétexte faible de sécurité.
Abou Diak a noté que l'interdiction aux familles de rendre visite à leurs fils détenus a conduit à un manque important de leurs besoins de base comme les vêtements, les chaussures et les couvertures. De même, l'administration pénitentiaire oblige les détenus à acheter leurs besoins à la « Cantine » à des prix élevés, ce qui accentue leurs souffrances.
Notons dans ce contexte que toutes les familles des détenus provenant de la Bande de Gaza sont privées de visiter leurs fils depuis plus de quatre années consécutives.