Par Badia Benjelloun
La lettre ouverte de Ronald S. Lauder, président du Congrès juif mondial au président B. H. Obama insérée en encart publicitaire par le Congrès Juif Mondial dans le Washington Post et le Wall Street Journal nous permet d’inscrire de nouvelles séquences sur la courbe fortement infléchie de l’histoire récente de l’empire étasunien. Ces segments d’histoire s’articulent en dessein d’émancipation irrépressible de la plèbe, du peuple, de la masse des opprimés.
Elle avait reçu l’imprimatur de Netanyahu.
Le président du Congrès Juif Mondial, sous prétexte d’interroger le 44ème POTUS à propos de sa nouvelle orientation en politique étrangère, le tance véritablement. Il lui reproche, en voulant complaire aux Musulmans, de risquer la détérioration des relations entre les US(a) et Israël. Dès la première ligne, il lui dicte ce que doit être sa priorité, la lutte contre les ambitions nucléaires de l’Iran. Étant implicite qu’une ambition ne saurait être empêchée que par la destruction préventive réelle de qui pourrait l’incarner, voici l’exhortation à un vaste programme génocidaire.
Un écho, redondance ou partage de vues si opportunément convergents de cette prétendue politique pro-islamiste d’Obama est retrouvé dans cette appréciation qu’en fait l’actuel Président de la République française. Dans le rapport émanant de la DGSE qui a circulé au Kremlin, Sarközy de Nagy-Bocsa traite B. H. Obama de « fou dangereux » et d’« aliéné ». Il serait réticent à écouter les conseils de logique et de raison de la part de ceux qui savent. La preuve de cette folie islamiste réside en particulier dans le fait d’avoir octroyé le droit à Tariq Ramadan de fouler le territoire des US(a). Autre indice indiscutable aux yeux du sémillant Président français, l’accord de défense et nucléaire signé entre les US(a) et le Brésil alors que Lula a reçu et félicité Mahmoud Ahmadinejad.
Les recommandations pour le gel des colonies dans la partie cisjordanienne de la Palestine, ignorées avec superbe par l’entité coloniale, faisaient suite aux conclusions du Général Petraeus faites devant la commission sénatoriale le 16 mars. Le ressentiment des peuples arabes et musulmans nourri par une politique très déséquilibrée vis-à-vis d’Israël met en péril l’armée étasunienne engagée en Afghanistan et en Irak et favorise le recrutement d’Al Qaïda.
Élie Wiesel, le délégué commercial permanent pour la Shoah, a beau jeter tout son poids dans la bataille pour convaincre l’administration de l’Africain américain, l’opinion étasunienne n’est plus si enthousiaste à soutenir le fragile et faible petit pays qui partage les valeurs de la démocratie à l’occidentale.
B. H. Obama, au cours de la conférence de presse organisée à l’issue de son opération de charme et de communication intitulée « Sommet pour une sécurité nucléaire », a donné quelque consistance à un nouveau positionnement étasunien. La majorité des commentateurs ont repris le passage (2) où il affirmait qu’étant la première puissance militaire au monde, les US(a) avaient intérêt autant que les parties en présence à résoudre le problème de la Palestine, un intérêt vital. Il fait référence explicite au coût financier et humain qu’en subissent les US(a).
Au-delà du soupçon que les US(a) mènent une politique étrangère non indépendante et finalement peu conforme à leurs réels intérêts stratégiques dans le monde, l’aveu essentiel d’Obama-le-faux-candide est l’obligation dans lesquels ils se trouvent de s’y impliquer nolens volens et que cette charge devient un fardeau économique dont ils se passeraient bien.
Leur « petit allié » est donc déclaré être encombrant, ruineux et menant une politique d’exacerbation incompatible avec les difficultés en Irak, au Pakistan et en Afghanistan.
Le maire de Kaboul et plus important régulateur de trafic de drogue (3) du pays (lequel génère plus de 50% des ressources du pays) intitulé Président, Hamid Karzaï menace de faire alliance avec les ‘Talibans’ quand il lui est demandé de modérer sa corruption ostentatoire.
La visite le mois dernier du Général Petraeus au Kyrgyzstan en remerciement du soutien à l’opération Enduring Freedom en Afghanistan avec à la clé une aide de 5,5 millions $ US pour la construction d’un centre d’entraînement anti-terroriste n’a pas évité le renversement de Bakiev, l’ami des Us(a) ‘démocratiquement’ élu il y a un an par une opposition déterminée.
L’Empire n’aurait donc plus les moyens de maintenir en fonction les dictateurs qu’il place à la tête des pays qui ont quelque valeur économique ou stratégique pour eux.
Cette attitude de ‘lâchage’ relatif des ambitions sionistes a déjà été celle de l’Empire britannique à la veille de la guerre européenne mondialisée de 1939-1945.
Après la formidable révolte des Palestiniens en 1936 contre l’occupant britannique et sa politique sioniste écrasée sous les feux conjoints de l’armée britannique et des milices juives contributrices officielles de la répression, des propositions de ‘partage’ de la Palestine furent élaborées à Londres. Lorsque l’Autriche fut annexée par les nazis et que l’implication des puissances européennes devint imminente, le gouvernement de Sa Majesté « est arrivé à la conclusion que les difficultés politiques, administratives et financières soulevées par la proposition de création à l’intérieur de la Palestine, d’un État arabe et d’un État juif indépendant, sont si considérables que cette solution du problème est irréalisable. » (4)
Au cours des préparatifs fiévreux à la grande saignée, les rapports venus des capitales arabes et de Jérusalem indiquaient la montée d’un très puissant sentiment antibritannique. L’extermination des Palestiniens, si elle avait essoufflé la révolte, n’avait pas épuisé leur volonté de résistance. Les Palestiniens avaient donné là la plus grande lutte anticoloniale de l’histoire britannique entre les deux guerres. Il n’était pas question de dégarnir les contingents stationnés en Asie au profit des sionistes en Palestine. Si l’Empire était vécu par les Britanniques comme un effet de puissance, dans la réalité sa sur-extension à tant de continents et de territoires était un facteur de faiblesse. Il lui était nécessaire d’assurer la protection de toutes ses voies de communication. Pour la puissance mandataire, la stabilisation de l’Égypte et de l’Irak est fondamentale pour l’avenir immédiat du conflit.
Au même moment où la Tchécoslovaquie devient un protectorat allemand, le 13 mars 1939, le responsable britannique des Affaires Coloniales annonce aux délégations arabes et sionistes réunies en conférence à Londres la limitation de l’immigration juive à 75.000 personnes en cinq ans et des mesures de self-government qui devaient déboucher en dix ans sur un État palestinien indépendant. La révolte palestinienne se poursuit malgré tout avec un perfectionnement dans la répression. Des avions lancent des tracts sur un village avertissant d’un couvre-feu. Puis l’armée encercle ledit village pendant que l’aviation tire sur tout contrevenant. Le Livre Blanc publié le 17 mai 1939 dans le contexte de la guerre imminent prévoit un État arabe palestinien préservant le droit des Arabes et des Juifs.
Dès la teneur du Livre Blanc connue, l’Irgoun, organisation terroriste paramilitaire tolérée par les Britanniques, inaugure une nouvelle série d’attentats et de sabotages. Il est à noter que le premier conseiller politique de B. H. Obama à la Maison Blanche, Rahm Emmanuel, est le fils d’un médecin ayant appartenu à l’Irgoun.
L’intense travail de lobbying sioniste aboutira à la honteuse et frauduleuse proposition d’un plan de partage en novembre 1947 par l’Assemblée des Nations-Unies qui n’a juridiquement aucun pouvoir de disposer de territoires nationaux en vue de les ‘donner’ à un groupe quel qu’il fût, religieux ou ethnique.
Actuellement, les US(a) ne sont pas seulement confrontés à un sentiment anti-américain dans les pays arabes et musulmans. ‘Ils sont perçus par les leaders arabes comme affaiblis’ et incapables de d’imposer quoique que ce soit à Israël. Cette composante semble désormais devoir être intégrée dans les algorithmes décisionnels de politique étrangère étasunienne.
Peu importe l’issue immédiate de ces oscillations autour d’une politique de puissance incapable de se maintenir dans sa poussée militaire hégémonique.
Bombarder continûment et jusqu’à plus soif n’a pas pacifié le Vietnam. Les B52, le napalm et le gaz orange n’ont pas évité la retraite désordonnée de Saigon.
Au Vietnam comme en Palestine, comme au Liban en Irak et en Afghanistan, les peuples disent non à leur occupation et le temps est leur indéfectible allié. La désintégration de leurs oppresseurs, tout nantis qu’ils sont de colifichets technologiques et médiatiques, réside plus dans la force de leur faiblesse qui déclare faibles des forts en armes dans une guerre asymétrique sur de multiples fronts.
Quand la Réaction avait décimé le rang des intellectuels prêts à s’investir dans l’émancipation des opprimés et plongé une bonne partie de la jeunesse dans un nihilisme désespéré, l’Idée de justice n’avait pas disparu pour autant.
Elle s’incarne dans de nouveaux noms, et être Taliban ou terroriste au sens étatsuno-sioniste doit devenir une source de fierté et d’humanité.
Badia Benjelloun
18 avril 2010
Notes de lecture :
(1) Le titre du texte fait allusion au sens du mot Taliban : étudiant, quant à la racine du mot arabe Talab, le sens en est demande, quête. Être taliban, c’est être en quête de savoir.
(2) Partie du texte en cause, en fin de conférence :
“And the Middle East would be a prime example. I think that the need for peace between Israelis and Palestinians and the Arab states remains as critical as ever. It is a very hard thing to do. And I know that even if we are applying all of our political capital to that issue, the Israeli people through their government, and the Palestinian people through the Palestinian Authority, as well as other Arab states, may say to themselves, we are not prepared to resolve this -- these issues -- no matter how much pressure the United States brings to bear. And the truth is, in some of these conflicts the United States can’t impose solutions unless the participants in these conflicts are willing to break out of old patterns of antagonism. I think it was former Secretary of State Jim Baker who said, in the context of Middle East peace, we can’t want it more than they do. But what we can make sure of is, is that we are constantly present, constantly engaged, and setting out very clearly to both sides our belief that not only is it in the interests of each party to resolve these conflicts but it’s also in the interest of the United States. It is a vital national security interest of the United States to reduce these conflicts because whether we like it or not, we remain a dominant military superpower, and when conflicts break out, one way or another we get pulled into them. And that ends up costing us significantly in terms of both blood and treasure.”
Elle avait reçu l’imprimatur de Netanyahu.
Le président du Congrès Juif Mondial, sous prétexte d’interroger le 44ème POTUS à propos de sa nouvelle orientation en politique étrangère, le tance véritablement. Il lui reproche, en voulant complaire aux Musulmans, de risquer la détérioration des relations entre les US(a) et Israël. Dès la première ligne, il lui dicte ce que doit être sa priorité, la lutte contre les ambitions nucléaires de l’Iran. Étant implicite qu’une ambition ne saurait être empêchée que par la destruction préventive réelle de qui pourrait l’incarner, voici l’exhortation à un vaste programme génocidaire.
Un écho, redondance ou partage de vues si opportunément convergents de cette prétendue politique pro-islamiste d’Obama est retrouvé dans cette appréciation qu’en fait l’actuel Président de la République française. Dans le rapport émanant de la DGSE qui a circulé au Kremlin, Sarközy de Nagy-Bocsa traite B. H. Obama de « fou dangereux » et d’« aliéné ». Il serait réticent à écouter les conseils de logique et de raison de la part de ceux qui savent. La preuve de cette folie islamiste réside en particulier dans le fait d’avoir octroyé le droit à Tariq Ramadan de fouler le territoire des US(a). Autre indice indiscutable aux yeux du sémillant Président français, l’accord de défense et nucléaire signé entre les US(a) et le Brésil alors que Lula a reçu et félicité Mahmoud Ahmadinejad.
Les recommandations pour le gel des colonies dans la partie cisjordanienne de la Palestine, ignorées avec superbe par l’entité coloniale, faisaient suite aux conclusions du Général Petraeus faites devant la commission sénatoriale le 16 mars. Le ressentiment des peuples arabes et musulmans nourri par une politique très déséquilibrée vis-à-vis d’Israël met en péril l’armée étasunienne engagée en Afghanistan et en Irak et favorise le recrutement d’Al Qaïda.
Élie Wiesel, le délégué commercial permanent pour la Shoah, a beau jeter tout son poids dans la bataille pour convaincre l’administration de l’Africain américain, l’opinion étasunienne n’est plus si enthousiaste à soutenir le fragile et faible petit pays qui partage les valeurs de la démocratie à l’occidentale.
B. H. Obama, au cours de la conférence de presse organisée à l’issue de son opération de charme et de communication intitulée « Sommet pour une sécurité nucléaire », a donné quelque consistance à un nouveau positionnement étasunien. La majorité des commentateurs ont repris le passage (2) où il affirmait qu’étant la première puissance militaire au monde, les US(a) avaient intérêt autant que les parties en présence à résoudre le problème de la Palestine, un intérêt vital. Il fait référence explicite au coût financier et humain qu’en subissent les US(a).
Au-delà du soupçon que les US(a) mènent une politique étrangère non indépendante et finalement peu conforme à leurs réels intérêts stratégiques dans le monde, l’aveu essentiel d’Obama-le-faux-candide est l’obligation dans lesquels ils se trouvent de s’y impliquer nolens volens et que cette charge devient un fardeau économique dont ils se passeraient bien.
Leur « petit allié » est donc déclaré être encombrant, ruineux et menant une politique d’exacerbation incompatible avec les difficultés en Irak, au Pakistan et en Afghanistan.
Le maire de Kaboul et plus important régulateur de trafic de drogue (3) du pays (lequel génère plus de 50% des ressources du pays) intitulé Président, Hamid Karzaï menace de faire alliance avec les ‘Talibans’ quand il lui est demandé de modérer sa corruption ostentatoire.
La visite le mois dernier du Général Petraeus au Kyrgyzstan en remerciement du soutien à l’opération Enduring Freedom en Afghanistan avec à la clé une aide de 5,5 millions $ US pour la construction d’un centre d’entraînement anti-terroriste n’a pas évité le renversement de Bakiev, l’ami des Us(a) ‘démocratiquement’ élu il y a un an par une opposition déterminée.
L’Empire n’aurait donc plus les moyens de maintenir en fonction les dictateurs qu’il place à la tête des pays qui ont quelque valeur économique ou stratégique pour eux.
Cette attitude de ‘lâchage’ relatif des ambitions sionistes a déjà été celle de l’Empire britannique à la veille de la guerre européenne mondialisée de 1939-1945.
Après la formidable révolte des Palestiniens en 1936 contre l’occupant britannique et sa politique sioniste écrasée sous les feux conjoints de l’armée britannique et des milices juives contributrices officielles de la répression, des propositions de ‘partage’ de la Palestine furent élaborées à Londres. Lorsque l’Autriche fut annexée par les nazis et que l’implication des puissances européennes devint imminente, le gouvernement de Sa Majesté « est arrivé à la conclusion que les difficultés politiques, administratives et financières soulevées par la proposition de création à l’intérieur de la Palestine, d’un État arabe et d’un État juif indépendant, sont si considérables que cette solution du problème est irréalisable. » (4)
Au cours des préparatifs fiévreux à la grande saignée, les rapports venus des capitales arabes et de Jérusalem indiquaient la montée d’un très puissant sentiment antibritannique. L’extermination des Palestiniens, si elle avait essoufflé la révolte, n’avait pas épuisé leur volonté de résistance. Les Palestiniens avaient donné là la plus grande lutte anticoloniale de l’histoire britannique entre les deux guerres. Il n’était pas question de dégarnir les contingents stationnés en Asie au profit des sionistes en Palestine. Si l’Empire était vécu par les Britanniques comme un effet de puissance, dans la réalité sa sur-extension à tant de continents et de territoires était un facteur de faiblesse. Il lui était nécessaire d’assurer la protection de toutes ses voies de communication. Pour la puissance mandataire, la stabilisation de l’Égypte et de l’Irak est fondamentale pour l’avenir immédiat du conflit.
Au même moment où la Tchécoslovaquie devient un protectorat allemand, le 13 mars 1939, le responsable britannique des Affaires Coloniales annonce aux délégations arabes et sionistes réunies en conférence à Londres la limitation de l’immigration juive à 75.000 personnes en cinq ans et des mesures de self-government qui devaient déboucher en dix ans sur un État palestinien indépendant. La révolte palestinienne se poursuit malgré tout avec un perfectionnement dans la répression. Des avions lancent des tracts sur un village avertissant d’un couvre-feu. Puis l’armée encercle ledit village pendant que l’aviation tire sur tout contrevenant. Le Livre Blanc publié le 17 mai 1939 dans le contexte de la guerre imminent prévoit un État arabe palestinien préservant le droit des Arabes et des Juifs.
Dès la teneur du Livre Blanc connue, l’Irgoun, organisation terroriste paramilitaire tolérée par les Britanniques, inaugure une nouvelle série d’attentats et de sabotages. Il est à noter que le premier conseiller politique de B. H. Obama à la Maison Blanche, Rahm Emmanuel, est le fils d’un médecin ayant appartenu à l’Irgoun.
L’intense travail de lobbying sioniste aboutira à la honteuse et frauduleuse proposition d’un plan de partage en novembre 1947 par l’Assemblée des Nations-Unies qui n’a juridiquement aucun pouvoir de disposer de territoires nationaux en vue de les ‘donner’ à un groupe quel qu’il fût, religieux ou ethnique.
Actuellement, les US(a) ne sont pas seulement confrontés à un sentiment anti-américain dans les pays arabes et musulmans. ‘Ils sont perçus par les leaders arabes comme affaiblis’ et incapables de d’imposer quoique que ce soit à Israël. Cette composante semble désormais devoir être intégrée dans les algorithmes décisionnels de politique étrangère étasunienne.
Peu importe l’issue immédiate de ces oscillations autour d’une politique de puissance incapable de se maintenir dans sa poussée militaire hégémonique.
Bombarder continûment et jusqu’à plus soif n’a pas pacifié le Vietnam. Les B52, le napalm et le gaz orange n’ont pas évité la retraite désordonnée de Saigon.
Au Vietnam comme en Palestine, comme au Liban en Irak et en Afghanistan, les peuples disent non à leur occupation et le temps est leur indéfectible allié. La désintégration de leurs oppresseurs, tout nantis qu’ils sont de colifichets technologiques et médiatiques, réside plus dans la force de leur faiblesse qui déclare faibles des forts en armes dans une guerre asymétrique sur de multiples fronts.
Quand la Réaction avait décimé le rang des intellectuels prêts à s’investir dans l’émancipation des opprimés et plongé une bonne partie de la jeunesse dans un nihilisme désespéré, l’Idée de justice n’avait pas disparu pour autant.
Elle s’incarne dans de nouveaux noms, et être Taliban ou terroriste au sens étatsuno-sioniste doit devenir une source de fierté et d’humanité.
Badia Benjelloun
18 avril 2010
Notes de lecture :
(1) Le titre du texte fait allusion au sens du mot Taliban : étudiant, quant à la racine du mot arabe Talab, le sens en est demande, quête. Être taliban, c’est être en quête de savoir.
(2) Partie du texte en cause, en fin de conférence :
“And the Middle East would be a prime example. I think that the need for peace between Israelis and Palestinians and the Arab states remains as critical as ever. It is a very hard thing to do. And I know that even if we are applying all of our political capital to that issue, the Israeli people through their government, and the Palestinian people through the Palestinian Authority, as well as other Arab states, may say to themselves, we are not prepared to resolve this -- these issues -- no matter how much pressure the United States brings to bear. And the truth is, in some of these conflicts the United States can’t impose solutions unless the participants in these conflicts are willing to break out of old patterns of antagonism. I think it was former Secretary of State Jim Baker who said, in the context of Middle East peace, we can’t want it more than they do. But what we can make sure of is, is that we are constantly present, constantly engaged, and setting out very clearly to both sides our belief that not only is it in the interests of each party to resolve these conflicts but it’s also in the interest of the United States. It is a vital national security interest of the United States to reduce these conflicts because whether we like it or not, we remain a dominant military superpower, and when conflicts break out, one way or another we get pulled into them. And that ends up costing us significantly in terms of both blood and treasure.”
(3) En 2001, l’Afghanistan produisait 185 tonnes par an ; en 2009, 8.200 tonnes.
(4) Déclaration du Cabinet publiée le 9 novembre 1938.