vendredi 17 décembre 2010

Détérioration de l'état de santé des grévistes de la faim dans les prisons d’Abbas

[ 15/12/2010 - 15:16 ]
Cisjordanie occupée – CPI
Le comité des familles des personnes enlevées en Cisjordanie occupée a affirmé que les six grévistes de la faim dans les prisons des milices d’Abbas subissent des violations atroces et que leur état de santé se dégrade. Il a souligné qu’ils ont atteint un niveau dangereux et que l’un d’entre eux pourrait tomber en martyre d’un moment à l’autre.
Le comité a déclaré aujourd’hui : « L’un des directeurs de l’appareil sécuritaire en Cisjordanie connus pour être leur brutalité continue de pratiquer des crimes odieux contre les enlevés grévistes de la faim qui ont atteint un niveau insupportable pour les dissuader de faire la grève de la faim ».
Le comité a révélé que la milice a procédé au transfert de la plupart des enlevés dans la prison de Bethléem avec des ambulances en raison de la détérioration de leur état de santé et leur incapacité à marcher.
La milice d’Abbas à Jénine a envoyé un érudit religieux dans la province pour rencontrer l’enlevé Mouhannad Nairoukh afin de le forcer à arrêter sa grève en justifiant cela par le fait cela constitue à tuer une âme. Mais Nairoukh a refusé d’y répondre en l’informant qu’il est Moujahid (combattant du jihad) et qu’il n’écoute pas la fatwa d’un moufti de l’Autorité silencieux face aux crimes du Fatah.
« L’enlevé, le gardien du Livre de Dieu, Mohamed Housein Abou Houdaid d’Hébron, a rejoint ses camarades grévistes de la faim depuis environ deux semaines, et le détenu  enlevé depuis l’opération d’Hébron a subi une torture brutale qui l’a empêché de marcher pendant une longue période », a ajouté le comité.
Le comité a également souligné qu’il a soulevé de grandes questions contre les officiers qui ont torturé et pratiqué contre eux des crimes qui font froid dans le dos. Les familles ont conclu en réaffirmant « la nécessité d’intervenir immédiatement pour libérer leurs enfants avant qu’il ne soit trop tard ».