jeudi 9 décembre 2010

Abou Tair : « Je vais retourner à al-Qods occupée par toute manière possible »

[ 09/12/2010 - 10:22 ] 
Al Qods occupée - CPI
Les autorités de l’occupation sioniste ont poursuivi leur racisme et projets criminels pratiqués contre les Palestiniens en visant de les exterminer de leur ville sainte d’al-Qods occupée, afin d’imposer ses mesures tangibles pour une entité de nation juive, tout en expulsant hier, mercredi 8/12, le député « Maqdissin » du Conseil législatif palestinien, Mohammed Abou Tair.
Les allégations de l’occupation israélienne pour lesquelles le représentant du peuple palestinien dans la ville d’Al Qods occupée, Abou Tair, prétendent que son existence est illégale et pourtant il faut de lui y expulser, après avoir purgé plus de 5 mois dans ses geôles sionistes.
L'occupation israélienne a arrêté Abou Tir député après le délai fixé par le ministre sioniste de l'intérieur, ce qui incite ses adjoints compatriotes à recourir au siège de la Mission internationale pour la Croix-Rouge pour mettre en évidence leur cause, où ils ont installé une tente de protestation depuis lors.
Lors d’un entretien avec la chaîne d’al-Jazeera, hier soir, Abou Tair a rejeté complètement les allégations de la Cour militaire sioniste qu’avait prétendu qu’il s’est infiltré dans la villa sainte, en confirmant qu’il est de son origine indigène et qu’il n’est jamais sorti de la ville occupée.
« C’est une décision sioniste criminelle, raciste et hostile visant à anéantir les droits légaux palestiniens et à nous exterminer de notre ville sainte au profit de son entité sioniste et anti-arabe », a souligné le député Abou Tair suite de l’annonce de son expulsion d’al Qods occupée.
Pour sa part, le député « Ahmad Atoun » a confirmé que le procès du député Abou Tair est un "procès politique qui ne repose sur aucun cadre juridique", soulignant que la juridiction des sionistes est commandée par le contrôle des services de renseignements sionistes.
Il est à noter que le ministre sioniste de l'Intérieur a annoncé une décision contre les députés ; Abou Tair, Mohammad Totah et Ahmad Atoun , ainsi l’ancien ministre de Jérusalem Khaled Abou Arafa, stipulant leur expulsion de la ville sainte d’al-Qods occupée, sous prétexte de «manque de loyauté envers l'État d’Israël".