dimanche 7 novembre 2010

L’occupation tente d’adopter une loi qui interdit aux détenus de rencontrer leur avocat

[ 06/11/2010 - 15:42 ]
Gaza - CPI
Le Haut Comité National de soutien aux prisonniers, a accusé les autorités occupantes d'essayer de donner une couverture juridique aux pratiques et violations sionistes criminelles contre les prisonniers, loin des médias, à travers l’adoption de nouvelles lois oppressives.
Le responsable médiatique du Comité, Riad al-Ashkar, a dit : «L’occupation invente des méthodes pour durcir les conditions de vie des détenus dans les prisons sionistes et la réduction de leurs droits, où le gouvernement sioniste tente de présenter un nouveau projet de loi à la commission ministérielle des affaires législatives, lors de sa prochaine réunion demain dimanche 7/11, qui interdit aux prisonniers de voir leur avocat durant une année complète, à partir de son arrestation, et annuler la loi actuelle qui permet aux prisonniers de s'entretenir avec un avocat après 21 jours de son arrestation».
Il a ajouté qu’après l’adoption de cette loi, il serait très difficile de savoir les méthodes de tortures et violations pratiquées contre les prisonniers, notamment pendant la période d'enquête, où les signes de fatigue et traces de tortures sont visibles sur le prisonnier, alors qu’après une année ces signes disparaîtront, car cette longue durée permettra aux geôliers sionistes d’utiliser toutes les méthodes de tortures interdites contre les prisonniers.
Il a montré que l’interdiction aux prisonniers de voir leurs avocats durant toute cette période rend très difficile de savoir les conditions des détenus, ni  les accusations présentées par les autorités occupantes contre eux, ni même de savoir leurs aveux, ni la façon de se défendre, ce qui laisse le prisonnier  sous la merci et les pressions des sionistes qui imposent les  verdicts et sanctions qu’ils veulent, sans aucun contrôle.
Le Haut Comité National a appelé les organisations des droits de l’homme d'intervenir avant que cette loi ne soit une réalité et soit imposée contre les détenus dans les prisons de l’occupation, et surtout que l'occupation possède de nombreux précédents de violation contre la loi internationale et les droits de l’homme, sous le silence ferme de la communauté internationale et des pays arabes face aux  crimes sionistes.