dimanche 21 novembre 2010

A la commémoration de son départ, le cheikh Al-Qassam reste un symbole de la résistance

[ 20/11/2010 - 17:57 ]
Gaza – CPI
Il y a soixante-quinze ans, jour pour jour, le cheikh des moudjahidin Ezziddine Al-Qassam tomba en martyre, en combattant les occupants britanniques et les bandits sionistes, le 20 novembre 1935. Sous la bannière « Pas de Dieu à part Allah, Mohammed est le Messager d’Allah », le cheikh des moudjahidin travaillait pour son amour : la Palestine. Plusieurs décennies plus tard, le mouvement de la résistance islamique Hamas et son bras armé s’attachent au chemin emprunté par le cheikh Al-Qassam.
Quelle mission ?
L’analyste Dr. Hani Al-Basbous croit fermement que la mission essentielle du cheikh moudjahid fut de semer l’esprit du combat et de la résistance dans la société palestinienne, pour lutter contre les occupants britanniques de l’époque et contre les bandits sionistes qui étaient en train de voler le pays. Il fit tout pour qu’une bonne partie du peuple palestinien participe dans ce chemin.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), il ajoute que le cheikh martyr Ezziddine Al-Qassam se rendit compte que les Sionistes essayaient d’extorquer le pays pour y construire un Etat à eux. C’était pour cette raison qu’il dépensa dix ans de sa vie à préparer les jeunes sur tous les niveaux, religieux, spirituel, éducatif et militaire, des jeunes prêts à construire des groupes de résistance contre les Britanniques et les Sionistes.
Et quand il demanda aux dirigeants arabes le soutien nécessaire, il n’eut que trois fois rien, rien qui ne suffise à préparer une armée capable d’assurer l’indépendance de la Palestine.
« Le cheikh Al-Qassam mit la première pierre d’une force palestinienne résistante. Et voilà les brigades Ezziddine Al-Qassam, qui ne sont que la continuation du cheikh fondateur », ajoute l’analyste Dr. Hani Al-Basbous.
A travers le cheikh Al-Qassam, la cause palestinienne reconnut son aspect religieux et son côté politique. Il voulait dire aux occupants que la Palestine connaîtrait des forces islamiques combattantes qui briseront l’image de l’armée sioniste qui se veut invincible. Ce point de vue se vérifie de jour en jour, constate-t-il.
Le cheikh Ezziddine Al-Qassam mit la première pierre d’une armée palestinienne, une armée qui défend le peuple palestinien et ses droits.
Sur le même chemin
La montée du Hamas sur la scène politique n’entame en rien son fil de conduite. Le Hamas joue l’équilibre entre le travail politique et le combat militaire. La politique ne fait que servir le djihad, comme le faisait le Prophète de l’Islam Mohammed (P). Ainsi, les résultats seront plus évidents, conclut Dr. Hani Al-Basbous.
Le Hamas reste fidèle au cheikh Al-Qassam
Pour sa part, Muchir Al-Masri, personnalité du Hamas, dit que le cheikh Ezziddine Al-Qassam reste un symbole du djihad. Il vint de Syrie pour combattre l’occupation britannique et les Sionistes sur la terre de Palestine.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Al-Masri dit que le Hamas donne à son bras militaire le nom de grand cheikh, une sorte de reconnaissance de son rôle de grand moudjahid et pour dire que les brigades continuent le même chemin menant vers la libération de la Palestine et de sa sainte mosquée d’Al-Aqsa, la cause pour laquelle lui et ses compagnons de route donnèrent leur vie, dans les jungles de Yabod.
A l’occasion de la commémoration de la tombée en martyre du cheikh Ezziddine Al-Qassam, on remarque, souligne-t-il, que le parcours d’Al-Qassam connaît une révolution. La résistance oblige l’ennemi sioniste à changer sa stratégie. En se faisant repousser de Gaza, il ne peut plus parler d’un Etat s’étendant du Nil jusqu’à l’Euphrate.
Il insiste à dire que le Hamas promet aux Palestiniens qu’il continuera à emprunter le même chemin de la résistance emprunté par le cheikh Ezziddine Al-Qassam, jusqu’à la libération de la Palestine.