mercredi 6 octobre 2010

Le colonialisme : la majorité des occupants sionistes refuse toute concession de gel

[ 05/10/2010 - 10:38 ]
Al Qods occupée- CPI
Sous de fortes pressions de la communauté internationale, la question du gel de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés est revenue de nouveau sur le tapi des négociations mal patinées entre l’autorité de l’ex-président Mahmoud Abbas et les dirigeants sionistes.
« Le conseil des ministres du cabinet sioniste s’est opposé contre toute concession en faveur du gel de la construction dans les territoires occupés, notamment en Cisjordanie », ont révélé des sources bien informées.
Les sources ont affirmé que le premier ministre du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu et son ministre des affaires étrangères, Avigdor Liebarman ainsi une moitié des ministres du cabinet sioniste refusent les propositions du président américain, Barak Obama pour un gel de colonisation de deux mois et les pressions de la communauté internationale à cette question qu’avait mis terme aux négociations directes sous l’égide des Etats-Unis.
En dépit de l’intervention de la direction de la maison blanche  qui presse pour la continuation des négociations directes, le premier ministre a clairement fait savoir, lors d’une séance tenue hier du conseil ministériel sioniste, qu'il n'y avait jusqu'à présent aucune décision et que, si elle devait être prise, les ministres en seraient informés », selon les propos de Gilad Erdan, le ministre de l'Environnement.

Selon le journal hébreu «  Yediot Aharonot », 15 parmi les 30 ministres du gouvernement de coalition sont hostiles à toute nouvelle prolongation du moratoire  de gel de la colonisation en Cisjordanie, indiquant que 8 sont favorables, alors que 7 déclarent douteux, ajoutant que 8 des 15 ministres du cabinet de sécurité sont totalement hostiles à un tel prétendu nouveau gel.
« Sûrement, ce serait idiot de céder, mais ce serait encore plus bête de ne pas le faire », a estimé hier Nahum Barnea, l'éditorialiste vedette du Yediot Aharonot, que Netanyahu va en fin de compte céder aux pressions américaines
Il est à noter que la majorité du peuple palestinien (ses factions nationales) ont refusé décisivement toute reprise des négociations directes mal lancées le 2 septembre sous l’égide de Washington, soulignant qu’elles ne représentent qu’une menace réelle à la légitimité de la question légale palestinienne et aux intérêts suprêmes de la nation, en plus l’autorité d’Abbas qui s’est trouvée actuellement piégée a toutefois menacé de les quitter lors de la continuation des expansions coloniales lors de l’expiration du prétendu moratoire de gel le 26 septembre passé.