mercredi 1 septembre 2010

Israël usurpe les dépouilles des Palestiniens

31/08/2010  
Après leur avoir usurpé leur terre et  leur histoire, les Israéliens usurpent aux Palestiniens leurs dépouilles, en toute impunité.
Généralement, ce sont les cadavres des martyrs qui sont confisqués des dizaines d’années, durant lesquelles leur sort demeure inconnu pour leurs parents et proches.
C’est le cas par exemple d’Aïcha Abou Zour, ( 48 ans) qui lutte depuis 8 années pou la restitution du cadavre de son fils. En vain.
Ayant chargé un avocat pour au moins savoir où il se trouve, cette femme habitant de le camp de Ballata situé à l’est de la ville de Naplouse, n’est pas parvenu à bout de ses efforts.  
«  Je ne sais pas s’il est enterré dans le cimetière numéroté, ou s’il se trouve toujours dans les réfrigérateurs de la prison. Ils (les Israéliens) veulent se venger de nous, et nous punir collégialement, en raison de nos fils martyrs », a-t-elle confié au micro de la chaîne de télévision satellitaire qatarie alJazeera.
La restitution du cadavre du martyr Machour Arouri avait ravivé ses espoirs de voir bientôt celui de son fils. Les Israéliens avaient confisqué Arouri durant 34 années.  
La libération de cette dépouille a été possible grâce aux récents efforts de la Campagne nationale pour restituer les cadavres des martyrs, dont le coordinateur Salem Khella affirme avoir entre les mains 317 cas similaires.  
Les décomptes pas encore achevées ont été entamés depuis deux années, date à laquelle la Campagne a été lancée, après la décision de la Ligue arabe d’adopter le dossier des cadavres palestiniens, par le biais des ambassadeurs arabes. Menaçant entre autre de saisir la Cour internationale de La Haye.
De plus l’éventualité du vol d’organes de ces dépouilles est sérieusement prise en considération. L’année dernière, un journaliste suédois avait révélé pour le journal « Aftonbladet » le cas du martyr Bilal Ghanem tué en 1992, dont les parents soupçonnent l’entité sioniste d’avoir pillé ses organes avant de le leur restituer, « ouvert de la gorge jusqu’au ventre, puis très mal cousu ».
Ce qui explique les raisons pour lesquelles Israël prend son temps pour restituer les cadavres. Elle attend qu’ils soient assez décomposés pour ne rien laisser entrevoir.