mercredi 7 juillet 2010

2700 nouvelles unités d’habitations pour les colonies juives

mardi 6 juillet 2010 - 11h:29
Ma’an News
Les colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie vont augmenter de 2700 unités de logement dès que le soit-disant moratoire partiel d’Israël sur l’extension des colonies aura expiré le 27 Septembre, révèle le quotidien israélien Haaretz ce lundi.
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Bénéficiant d’une totale impunité, à l’abri de toute mesure de rétorsion si ce n’est celles de la société civile au niveau international, l’état sioniste, raciste et colonialiste, poursuit son annexion de pans entiers des territoires palestiniens - Photo : MaanImages
Selon le quotidien, ces nouvelles unités avaient été autorisées avant le gel temporaire des constructions, mais plusieurs réseaux de colons sont soupçonnés de préparer une nouvelle expansion.
Gershon Mesika, chef du Conseil du réseau de colonisation du nord de la Cisjordanie dans le district de Naplouse, a appelé les responsables de la planification [de nouvelles constructions] à se préparer à « accorder les permis de construire, pour terminer la planification du projet et transférer [les plans] aux services d’ingénierie pour inspection », selon Haaretz.
« Le temps est réduit et il y a beaucoup à faire », dit Mesika dans une lettre obtenue par le quotidien. « Nous souhaitons voir arriver en Septembre les permis préparés par le comité en vue de lancer sans délai les autorisations de travaux, dès que la période [de gel] sera terminée. »
L’adjoint au Conseil, Ehud Stondia a déclaré à Haaretz que le réseau de colonies s’était préparé « à construire à l’échelle qui existait avant le gel, voire encore plus. »
Expansion des colonies à Jérusalem-Est, Naplouse
Une étude rédigée par le journal sur l’expansion des colonies à la fin du moratoire révèle que Jérusalem-Est et les districts au nord-ouest de la Cisjordanie seront les plus touchés.
Dans le district de Naplouse, un chantier de 800 maisons réservées aux seuls juifs devrait être bouclé. Le réseau de colonies a décidé une large expansion dans les zones résidentielles illégales de Yitzhar et de Har Bracha.
Les deux colonies ont été repérées sur une liste établie par les organismes de surveillance en Cisjordanie, pour avoir contourné l’arrêt des construction durant les premiers mois du gel.
A Qalqiliya, le réseau de colonies Oranit est susceptible d’augmenter de 600 logements, son chef local disant au quotidien que le Bloc avait « amélioré sa capacité en ingénierie avant la fin du gel » pour rendre le processus de construction d’après le gel encore « plus efficace ».
On s’attend à ce que 1200 logements soient construits dans les colonies illégales de Naplouse, Ramallah et Jérusalem-Est.
Dans le sud de la Cisjordanie, la colonie illégale Efrata à Bethléem va construire encore plus de logements ainsi que Gush Etzion, Eshkolot et Suseya dans le district d’Hébron.
Un complexe de 12 000 logements serait en préparation dans la zone de Gush Etzion, selon un rapport du mois de juin de la Commission Islamique et Chrétienne, qui fait savoir que les maisons seraient construites sur des terres situées près de Walaja, où la construction du mur a commencé au début de l’été.
Gel partiel, temporaire
En Novembre 2009, Israël a annoncé un gel partiel qui a touché certaines colonies, mais excluant celles de Jérusalem ainsi que les construction ou l’agrandissement de bâtiments municipaux ou communautaires, de structures existantes, et les améliorations de routes et réseaux de transport.
L’initiative était une réponse unilatérale à la demande palestinienne de mettre un terme à toute construction de colonies en Cisjordanie comme à Jérusalem.
Des responsables palestiniens avaient insisté sur le fait que tant qu’Israël continuerait à construire des colonies illégales en territoire palestinien, l’état sioniste ne pourrait pas être considéré comme un partenaire de paix sérieux, car les colonies sont situées dans ce qui serait les territoires de l’Etat [palestinien] à venir.
Les États-Unis, qui ont parrainé les efforts de médiation entre les responsables israéliens et palestiniens, avaient salué « avec hésitation » le gel, mais en demandant à Israël d’étendre le gel à une période illimitée et d’y inclure Jérusalem. George Mitchell, envoyé des Etats-Unis au Moyen-Orient avait également appelé Israël à mettre un terme à sa politique de démolitions de maisons à Jérusalem.
Le gel a finalement été jugé tout à fait insuffisant par les Palestiniens, le gouvernement [de Ramallah] et les médias recensant des dizaines d’infractions au gel, ainsi que des constructions rampantes dans le cadre de projets municipaux à Jérusalem.
5 juillet 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
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