jeudi 8 avril 2010

L’armée et le Hezbollah s’opposeront à toute « agression » israélienne, affirme Sleiman

08/04/2010
Le dîner donné en l’honneur du président Sleiman au Qatar, à la 
clôture de la visite du chef de l’État. On reconnaît de gauche à 
droite : le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani,
 le président Sleiman, l’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa 
al-Thani, et l’émir el-Walid ben Talal.   
Le dîner donné en l’honneur du président Sleiman au Qatar, à la clôture de la visite du chef de l’État. On reconnaît de gauche à droite : le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, le président Sleiman, l’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, et l’émir el-Walid ben Talal.   
Le président Michel Sleiman, qui vient de clôturer une visite officielle à Doha, a reçu hier à Baabda le chef du PSP, Walid Joumblatt, pour un entretien qui a porté sur l'actualité locale. Il a ensuite conféré avec le ministre Mohammad Fneich et le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad.
Dans une déclaration au quotidien qatari al-Watan, à paraître aujourd'hui, le chef de l'État a affirmé que l'armée et le Hezbollah s'opposeront à toute « agression israélienne ». « Israël peut à tout moment mener une agression (contre le Liban), mais il doit réaliser qu'une nouvelle aventure militaire ne sera pas une promenade », a affirmé le président.
« Tous les Libanais se tiennent unifiés derrière l'armée et repousseront, avec la Résistance, toute agression, et défendront leur terre et leur honneur », a-t-il ajouté. Au sujet du projet d'accord de sécurité avec les États-Unis, critiqué par le Hezbollah, le président a affirmé qu'il « ne permettrait pas que cet accord nuise » au mouvement chiite. « Personne au Liban, surtout au niveau des responsables et des institutions, ne permettra ou ne voudra porter atteinte à la Résistance », a-t-il ajouté.
M. Sleiman a par ailleurs assuré que sa relation avec la Syrie était « une relation de confiance, d'amitié, de coopération, de coordination et de respect mutuel », ajoutant être en contact permanent avec le président Bachar el-Assad.
Il a estimé que la prochaine visite du chef du gouvernement Saad Hariri à Damas devrait « aboutir à des résultats positifs ».