vendredi 9 avril 2010

La prétendue « unique démocratie du Moyen-Orient »

Israel - 07-04-2010
Par Gilad Atzmon 
En Israël, la soi-disant « seule démocratie au Moyen-Orient », un journaliste est en état d’arrestation domiciliaire depuis le mois de décembre pour avoir transmis une information relative à la barbarie israélienne. Dans la Démocratie juive, un autre journaliste éminent a dû prendre la fuite afin de sauver sa vie, pour avoir dit la vérité au sujet de la politique criminelle d’Israël et de ses dirigeants criminels de guerre.
Le quotidien britannique The Guardian a rapporté le 2 avril qu’Anat Kam (vingt-trois ans), une journaliste israélienne « est en état d’arrestation domiciliaire maintenue secrète depuis le mois de décembre car on l’accuse d’avoir fait passer clandestinement des documents militaires classifiés « sensibles » suggérant que l’armée israélienne a violé une décision de justice concernant les assassinats [ciblés] en Cisjordanie ».
Apparemment, dans la « démocratie réservée aux seuls juifs », des gens sont mis en état d’arrestation domiciliaire y compris lorsqu’ils tentent de dénoncer une violation de jugements de la Haute Court israélienne (même lorsqu’il s’agit de citoyens cachères).
Ainsi, Anat Kam, vingt-trois ans, sera jugée, dans quinze jours, sous l’accusation de haute-trahison et d’espionnage ; elle risque d’être condamnée à quatorze années d’emprisonnement. Dans l’Etat juif prétendument « démocratique », un ordre de bâillonnement imposé par un tribunal est en train d’empêcher les médias de couvrir cette arrestation et ces accusations en Israël. Les bras m’en tombent : apparemment, même des Israéliens peuvent être poursuivis pour avoir dénoncé dans la presse des activités illégales.
Un des grands journalistes de Haaretz, Uri Blau, qui a été aussi associé à cette affaire, a dû s’enfuir d’Israël. Il se trouve actuellement à Londres, sans doute de peur d’être visé en raison de son reportage. En novembre 2008, Blau a rapporté dans Haaretz que ‘Tsahal’ avait effectué des assassinats extrajudiciaires de Palestiniens en Cisjordanie, en violation d’un jugement de la Haute Cour aux termes duquel des efforts devaient être déployés afin de veiller à arrêter des activistes soupçonnés avant de les occire.
Selon Uri Blau, le général-en-chef de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi aurait approuvé ces opérations d’assassinat. L’article de Haaretz était accompagné de copies de documents militaires, mais il avait reçu le nihil obstat de la censure militaire avant publication.
J’affirme ici que si l’Amérique continue à insister à vouloir « démocratiser le monde », elle devrait commencer par son « meilleur allié ». Le temps est sans doute venu, aussi, pour que le ministre britannique des Affaires étrangères, le néoconservateur David Miliband, tenant de l’interventionnisme libéral, admette enfin que l’Etat juif, ce pays qui le couche sur la liste des auteurs de sa propagande (Hasbara), n’est rien d’autre qu’une tyrannie inspirée par une profonde intolérance talmudique.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13683&type=analyse&lesujet=Sionisme