mercredi 25 novembre 2009

Les chats sont illégaux : menace terroriste potentielle

Israel - 24-11-2009
Par Saed Bannoura
L’administration carcérale israélienne du maudit camp de détention du Néguev a décidé de bannir et de punir les chats sauvages apprivoisés par les prisonniers politiques palestiniens qui leur rendent quelques menus services.
















Chats palestiniens typiques.


Il semble qu’emprisonner les détenus dans des conditions qui violent le droit international et la quatrième convention de Genève ne soit pas suffisant, il semble que la torture, la négligence médicale et l’isolement ne soient pas suffisants, et l’administration pénitentiaire de l’occupation a décidé de punir les chats.

Les détenus du camp de détention du Néguev s’occupent de quelques chats qui y sont entrés par les grillages de barbelés, et ils les nourrissent, bien qu’ils n’aient pas pour eux-mêmes suffisamment de nourriture.

Le fait que les détenus aient quelques chats apprivoisés qui leur tiennent compagnie a tracassé l’administration de la prison au point qu’elle a décidé que les chats étaient interdits.

Les soldats israéliens qui contrôlent le camp de détention ont même placé un chat en isolement pendant quelques temps, le soupçonnant d’aider les prisonniers, et, bien sûr, pour s’être pris d’amitié avec eux.

Les chats peuvent en effet être considérés comme coupables puisqu’ils transporteraient un peu de nourriture et des pièces d’éclairage entre les cellules, apportant un peu de confort, peut-être même un peu de nourriture, aux détenus en cellules d’isolement.

Le Ministère palestinien pour les Détenus à Gaza a dit que le site en ligne Ahrar Woledna “Nous sommes nés libres” avait rapporté que l’administration pénitentiaire du camp de détention du Néguev a donc décidé d’agir contre ses chats amicaux envers les détenus.

Mais il y a des dizaines de chats qui se baladent autour des tentes et des cellules, dans toutes les prisons et centres de détention israéliens, en particulier dans les camps de détention à ciel ouvert comme celui du Néguev.

Peu importe la punition, peut-être des “grilles anti-chats” ou des pièges à chat, ou n’importe quoi d’autre que je ne veux pas savoir, le fait est que l’administration carcérale israélienne travaille dur pour maintenir le moral des détenus le plus bas possible, pour les maintenir dans l’isolement et les priver de tout ce qui pourrait mettre un sourire sur leurs visages.