[ 15/09/2010 - 11:56 ] |
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Beyrouth - CPI Le responsable du Hamas chargé des relations internationales et son représentant au Liban, Oussama Hamdan a souligné l’importance d’attribuer une position d’union nationale palestinienne pour annoncer de nouveau le refus des négociations directes et de soulever la couverture de la légitimité de Mahmoud Abbas, insistant à une action dynamique nationale globale pour rétablir la réalité politique palestinienne. Lors d’une interview exclusive avec « le réseau de la Palestine du dialogue », en réponse à une question sur les négociations directes, Hamdan a déclaré : « Il est clair que les parties qui sont allés aux négociations sont allés à des considérations différentes ». « Le côté américain veut économiser de ce qui reste de la réputation de l'Administration américaine, qui a échoué de presser sur les sionistes, il n’a pas même pu accéder au gel du colonialisme ", a souligné Hamdan. Il a ajouté: «En ce qui concerne les sionistes, ils profitent du temps pour la poursuite de la colonisation, la judaïsation d’al Qods occupée et d’apparaître d’une impression qu’ils s’intéressent plus que jamais à la paix dans la région ». « Et pour Mahmoud Abbas, après avoir perdu la légitimité de la Constitution nationale (comme le fondement de l'autorité et en conformité avec les règles de procédure de l'OLP) et moralement (par la mise en œuvre de la sophistication du programme Dayton pour saper la résistance de notre peuple), il est devenu un leader qui puise sa légitimité du « statu quo » imposé par l'ennemi sioniste et l'administration américaine, et qui voit les négociations comme un moyen unique pour préserver une telle légitimité illégale ", a contesté le leader du Hamas contre l’engagement irresponsable de l’ex-président de l’autorité palestinienne. Hamdan a appelé les factions palestiniennes à la nécessité de consolider leurs efforts et initiatives pour une union nationale, afin d’adopter une position globale et efficace pour déterminer la stratégie et le programme politique adhérent la résistance nationale comme une base d’intérêts du peuple palestinien, et d’accéder immédiatement à la réparation des institutions de l’OLP, mettant l’accent sur l’illégitimité du groupe d’Oslo qui domine l’Olp pour servir les agendas de l’ennemi occupant israélien et ses intérêts personnels au détriment de la légitimité de la question et les droits légaux du peuple palestinien. « La question d’Al Qods et de la Palestine est la cause de toute la nation arabo-islamique, Abbas et son groupe qui maîtrisent le renoncement aux droits ne possèdent aucune légitimité à négocier avec l’ennemi au non du peuple palestinien, essentiellement à propos de l’avenir d’Al Qods et la Palestine », a proclamé le dirigeant du Hamas, soulignant que les palestiniens rejètent tout résultat de ces pourparlers illégaux et vont combattre jusqu’à la récupération de leurs droits confisqués par l’ennemi occupant israélien. En attirant l’attention aux pratiques barbares, arrestations, tortures et assassinats commis par les services de Dayton à Ramallah qui agissent en faveur de l’occupation israélienne en toute la Cisjordanie occupée, Hamdan a souligné que le Hamas n’y est plus aujourd'hui confronté à un effondrement, mais confirmant des défis et des difficultés résultant de la nature du combat et du conflit avec l’ennemi occupant israélien, indiquant à la soumission des dirigeants de ces services de Dayton ( les milices d’Abbas) aux ordres et agendas des renseignements sionistes en pourchassant les Palestiniens, leur religion, leur résistance. En effet Hamdan a insisté que malgré les complots et les agressions de l’occupation qui développe les moyens de son terrorisme, les Palestiniens sont capables avec leur énorme volonté libre de développer aussi leur moyen de confrontation et de résistance, et de prendre les sacrifices nécessaires pour atteindre cet objectif. |
jeudi 16 septembre 2010
Hamdan réaffirme le refus des négociations et appelle à rétablir la politique palestinienne
Un martyr et deux blessés lors d’un raid sioniste sur Rafah
[ 15/09/2010 - 16:22 ] |
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Rafah - CPI Des sources médicales ont annoncé aujourd’hui, mercredi 15/9, la martyre d’un citoyen palestinien et la blessure de deux autres, après un raid de l'aviation sioniste qui a pris en cible une zone de tunnels à la frontière de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Le porte-parole des services médicaux dans la bande de Gaza, Adham Abou Salmia a affirmé lors d’une déclaration de presse que le martyr est Wajdi Jihad Al Kadhi , 23 ans, et il était en morceaux, et que les blessés ont été transférés à l’hôpital d’ Abou Youssef Al Najjar de Rafah. Des sources de sécurité palestiniennes ont confirmé aujourd’hui que la sécurité égyptienne, les travailleurs dans les tunnels et les citoyens qui vivent près de la frontière, ont évacué leurs sites et leurs maisons le long de la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, après avoir reçu des alertes d’exécution de l'armée sioniste des raids sur les tunnels là-bas. Les sources ont rapporté : «La sécurité égyptienne a demandé aux forces nationales de sécurité palestinienne, aux travailleurs des tunnels et aux habitants d’évacuer leurs positions dans la région, en prévision d'un éventuel bombardement sioniste». |
L’occupation renouvelle la détention administrative des dirigeants Nassef et Asfour
[ 15/09/2010 - 19:58 ] |
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Cisjordanie occupée - CPI L'avocat de l’organisation de la solidarité Internationale pour les droits de l’homme a rapporté que la Cour de la prison sioniste d'Ofer a renouvelé la détention administrative des dirigeants du Hamas, Raafat Nassef, de Toulkarem, et Adnan Asfour, de Naplouse. Le chercheur dans cette organisation, Ahmed Al-Bitawi, a précisé que la cour d’Ofer a renouvelé, pour la quatrième fois, la détention administrative des deux leaders, pour une période de 6 mois, sans présenter d’accusation contre eux. Al-Bitawi a qualifié ce genre de détention d’illégal et d’oppressif contre les détenus palestiniens, où les services de la sécurité sioniste abusent de ce moyen pour extorquer les droits des prisonniers sous prétexte de dossiers et preuves secrets afin de prolonger la durée de leur détention. Il a appelé à la nécessité de travailler sérieusement selon la loi internationale pour poursuivre les responsables israéliens au niveau international, car cette entité est la seule au monde qui régit encore la loi de la détention administrative, et qui est toujours pratiquée depuis l'époque du mandat britannique. Il est à noter que les forces de l'occupation ont arrêté Nassef et Al-Asfour le 19/3/2009, et qu'ils avaient passé plusieurs années dans les prisons sionistes. |
Baraka : Les négociations achèvent ce qu'a commencé Sharon à Sabra et Chatila
[ 15/09/2010 - 20:04 ] |
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Beyrouth – CPI Le responsable politique du Hamas au Liban, Ali Baraka, a appelé l'OLP et les parties arabes qui appuient les négociations directes avec l'entité sioniste, à annuler ce choix dangereux, en affirmant que les négociations couvrent les massacres sionistes contre le peuple palestinien. Il a averti des négociations avec l’occupation lors de son discours, le mercredi15/9, à l'occasion du passage de 28 ans du massacre de Sabra et Chatila, en disant que l'objectif de ces rencontres est d'établir un État juif et non la création d'un Etat palestinien. «L'objectif des négociations directes avec les dirigeants de l'ennemi sioniste et l'administration américaine selon les déclarations de leurs responsables est d'établir un État juif en Palestine et l’annulation du droit de retour, ainsi que la judaïsation de Jérusalem, chose qui se contredit avec les intérêts et les objectifs du peuple palestinien dont la libération des territoires et le retour des réfugiés palestiniens. Il a ajouté : «Si l'objectif du massacre de Sabra et Chatila exécuté par Sharon en 1982 était d’expulser les réfugiés palestiniens du Liban et les réinstalles loin de la Palestine, alors l'objectif de ces négociations directes est de liquider totalement la question des réfugiés». |
La distribution de 30 mille cartables à Gaza
[ 15/09/2010 - 23:12 ] |
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Gaza – CPI L'UNICEF a distribué en collaboration avec le ministre palestinien de l'éducation et de l'enseignement supérieur 30 mille cartables pour les élèves de la 1ère et 2è phase fondamentale (primaire et moyen), dans toutes les écoles de la Bande de Gaza. L’agence onusienne a déclaré dans un communiqué paru, aujourd’hui 15/9, que cette campagne vient à l’occasion de la rentrée scolaire, en indiquant que l’enseignement dans les territoires palestiniens vit une étape très critique à cause du blocus israélien qui empêche l’entrée des matériaux de construction et des matières nécessaires dans la Bande de Gaza, en soulignant que le nombre croissant des élèves exacerbe le système éducatif qui souffre de plusieurs pressions. Elle a ajouté que les données montrent qu’on a besoin de construire 105 nouvelles écoles gouvernementales, et que l’UNRWA a besoin de 100 nouvelles écoles durant les cinq années prochaines pour faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants. |
Beaucoup de Palestiniens ne croient pas à la réussite des négociations
[ 15/09/2010 - 21:40 ] |
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Gaza – CPI L’autorité du Fatah vole vers l’Egypte pour commencer ses négociations directes avec les occupants israéliens. Encore une fois, le mouvement du Fatah dépasse toutes les lignes rouges, croient beaucoup de Palestiniens. Beaucoup de factions palestiniennes pensent sérieusement à quitter l’OLP, pour ne pas être de simples témoins de ces conspirations. L’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a recueilli l’avis de plusieurs citoyens sur la chance de réussite de ces négociations directes. Encore un échec « J’ai la conviction que ces négociations n’ont aucune chance de réussir. Elles n’obtiendront que l’échec, tout comme les précédentes. » C’est avec ces mots que Hala Abdolaal, 29 ans, fonctionnaire dans une association de bienfaisance, a sans hésitation répondu à la question de l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) sur la chance de réussite de ces négociations, au moment où la colonisation continue, ainsi que les agressions contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Les médias s’occupent des négociations directes, et les occupants israéliens en profitent pour continuer leurs agressions. Déception totale Les Palestiniens ont l’expérience de telles négociations. Depuis Oslo, les Palestiniens ne ramassent que déception après déception, dit l’instituteur Fadi Jabril, 35 ans. Il n’y croit en aucun cas. Les déceptions successives ont épuisé le peuple palestinien qui n’a plus aucune confiance en ces négociations. Ces négociations directes ne sont qu’une perte de temps considérable ; elles n’apportent rien à la cause palestinienne, comme celles qui les ont précédées, confirme l’instituteur. Mort-né Pour le citoyen Saber Nasrallah, les négociations directes sont un mort-né à qui toutes les expériences médicales du monde ne peuvent rendre la vie. Malheureusement, le mouvement du Fatah se trompe et trompe le peuple palestinien en croyant avoir pu faire une brèche dans le mur sioniste. Il se trompe complètement, les expériences montrent que les négociations n’apportent que la honte, ajoute-t-il. Ces négociations directes pourront continuer pour un moment, jusqu’au moment où les occupants israéliens mettront le feu à un front pour mélanger les feuilles, dit le fonctionnaire Mohammed Youssef. Des négociations catastrophiques La montée en force de la colonisation sioniste sur la terre palestinienne rend catastrophiques les effets de ces négociations directes. Ainsi, les négociations sont un crime à l’encontre du peuple palestinien et sa juste cause, dit Sami Abou Zahri, porte-parole du mouvement de la résistance islamique Hamas. La déclaration israélienne de la construction de quelque treize mille unités coloniales confirme que les négociations directes ne sont qu’une couverture pour cette colonisation accélérée, dit Abou Zahri. Des colons sionistes ont même osé envahir les sanctuaires de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Le Front Populaire Devant ces négociations, le Front Populaire se montre inquiet. Il est membre de l’OLP, mais il se sent mis à l’écart, marginalisé. Badran Jaber, un de ses chefs, dit que tout le monde est marginalisé, sans aucun tact. Sur le site aljazeera.net, Jaber dit que les factions palestiniennes, les moins représentés dans le comité exécutif de l’OLP, veulent donneur leur avis, mais personne ne les écoute. Des voix montent pour revoir leur position dans le comité. Enfin, il a explicitement accusé le mouvement du Fatah de marginaliser les autres factions palestiniennes, dans l’intention de marcher avec la position officielle arabe et de se montrer positif avec les exigences israéliennes et américaines. |
L’armée de l’occupation renforce son déploiement sur les frontières de Gaza
[ 16/09/2010 - 08:34 ] |
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Gaza - CPI Les médias hébreux ont rapporté que l'armée sioniste a renforcé son déploiement le long de la frontière avec la bande de Gaza, et à la lumière de ses escalades militaires menées contre le secteur assiégé et qui ont causé, depuis dimanche dernier, la mort de quatre Palestiniens, dont un nonagénaire, 91 ans. La deuxième chaîne de télévision sioniste, a diffusé mercredi soir, le 15 / 9, que « les forces militaires sionistes concentrées le long de la bande de Gaza, ont renforcé leur déploiement, qui sont en état d'alerte», comme elle disait. Le ministre du Likoud au sein du gouvernement sioniste, Gilad Erdan a menacé de lancer une opération militaire pour répondre aux tirs incessants de roquettes Qassam depuis la bande de Gaza, selon ses prétentions. «Les Palestiniens et le monde entier doivent comprendre qu" Israël "serait d'envisager une opération militaire de grande envergure contre Gaza, semblable à celle du " Plomb durci ", si les tirs de roquettes continueront », a ainsi menacé Erdan lors d’une déclaration à la radio hébreu Erdan a également souligné qu'il est impossible de résoudre ce problème en appuyant sur la communauté internationale, et doit parler avec la direction islamique dans la bande de Gaza (en référence au Hamas) par le langage qu’il comprend», selon ses allégations. |
Destruction d'une usine de savon à Khan Younès après un bombardement sioniste
[ 16/09/2010 - 10:07 ] |
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Gaza - CPI L'occupation sioniste a escaladé ses agressions contre la Bande de Gaza en lançant, aujourd'hui à l'aube, jeudi 16/9, une nouvelle série de raids en détruisant une usine de savon à Khan Younès et ciblant un terrain vide au nord de Rafah. Plus tard, les avions sont revenus pour lancer deux missiles sur une terre vide situé au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, sans qu’aucune victime ne soit déclarée. Des responsables sionistes ont remonté le ton de menace pour lancer de nouvelles attaques contre la Bande de Gaza au moment des négociations entre l'autorité du Fatah et l'occupation sioniste. |
Abou Zouhri : l’occupation se prépare à une nouvelle agression en propageant des mensonges
[ 16/09/2010 - 09:14 ] |
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Gaza – CPI « Les allégations de l’occupation israélienne concernant le lancement de missiles phosphoriques en direction de l'entité sioniste(les territoires palestiniens occupés en 1948) ne sont que des mensonges », a déclaré le porte parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri. Le porte-parole du Hamas a ajouté, le mercredi soir 15/9 : « l’occupation cherche des prétentions supplémentaires pour justifier son escalade agressive probable contre Gaza, dans ce contexte elle propage ses allégations à propos du lancement des missiles vers le Néguev » « Ces allégations sionistes visent à inciter la communauté internationale et pour justifier l’utilisation du phosphore durant leur guerre (Plomb durci) contre la bande de Gaza », a ainsi souligné Abou Zouhri. Le porte-parole du Hamas a attiré l’attention de l’opinion publique aux agressions, violations et crimes continuelles de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien, notamment pendant les négociations directes qui ne sont pas encore achevées, tout en portant la responsabilité sur la communauté internationale de toute escalade agressive sioniste et les conséquences possibles qui en découlent,visant la population innocente du secteur assiégé par l’embargo sioniste depuis plus de 4 ans consécutifs. Le chef du soi-disant Conseil régional « Eshkol » , Haim Yellin a annoncé qu’il va envoyer aujourd'hui une lettre urgente au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, pour se plaindre le lancement des missiles phosphoriques, par le Hamas , sur les zones résidentielles dans le Néguev, selon ses allégations mensongères. Pourtant, les forces de l’occupation ont toujours habitué à la propagation de ces allégations prétendant le lancement d’obus, rien pour justifier leurs raids et agressions barbares sur la bande de Gaza, et dans ce contexte, l'aviation israélienne a lancé récemment et à mainte reprise des raids sur les tunnels de Rafah, qui ont conduit à la martyre des citoyens et la blessures d’autres dont un nonagénaire et son petit-fils massacré devant leur ferme. Il est à noter que l'occupation a été utilisé d’une manière plus intense des obus au phosphore lors de sa guerre néonazie sur Gaza, qui a reçu une large condamnation internationale comme une forme de crimes de guerre commis par son armée à Gaza |
Radwan: Hamas continue sur la stratégie de la résistance jusqu'à la défaite de l'occupation
[ 16/09/2010 - 10:00 ] |
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Gaza - CPI Le dirigeant au Hamas, Dr. Ismail Radwan a affirmé que le Hamas poursuit sa voie de la résistance jusqu’à la défaite de l’occupation israélienne qui s’empare de la Palestine. "Les Palestiniens n’oublient plus le massacre de Sabra et Chatila commis par l’occupation israélienne, ils vont venger de l’ennemi occupant qui a écoulé le sang du peuple palestinien et de libérer les lieux saints profanés ", a promis Redwan dans un communiqué publié, le mercredi 15/9, à l'occasion de la 28ème commémoration du massacre de Sabra et Chatila, commis dans la capitale libanaise Beyrouth le 16 Septembre 1982. Redwan a souligné que le souvenir du massacre de Sabra et Chatila, commis par l'ennemi occupant israélien contre le peuple palestinien, coïncide avec le début des négociations directes inutiles et maigres avec l'occupation au cours des massacres des martyrs de Beit Hanoun et ceux et blessés de « Johr al-Dick », ainsi l’assaut des esplanades sacrées d’Al Aqsa. «Cet anniversaire est une honte sur le front des négociateurs qui halètent derrière les agendas de l’ennemi occupant, ceux qui ont été soumis aux conditions des israéliens et américains, en vertu de ces crimes répétés contre le peuple palestinien », a-t-il également ajouté. Cependant, le leader du Hamas a souligné que « le sang et les corps des martyrs de; Sabra, Chatila, Gaza , la Cisjordanie occupée et Jérusalem (Al Qods occupée) resteront une malédiction qui poursuit tous ceux qui ruent et coopèrent au niveau sécuritaire avec l'occupation ». En fin, Redwan a appelé le gouvernement libanais à assurer une vie décente aux réfugiés palestiniens qui doivent un tel jour retourner à leurs foyers dans les territoires palestiniens occupés, en soulignant aux fortes relations entre les peuples palestinien et libanais et leur résistance unifiée face à l'occupation. |
mercredi 15 septembre 2010
Rencontre Abbas-Netanyahu: trop tôt pour parler de progrès (Gheit)
20:18 14/09/2010
CHARM EL-CHEIKH, 14 septembre - RIA Novosti
Bien que les Palestiniens et les Israéliens désirent réellement parvenir à une paix durable, il est toutefois prématuré de parler de progrès, a annoncé mardi le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.
"Nous ne pouvons pas pour l'instant parler d'optimisme, mais uniquement de négociations sérieuses qui abordent toutes les questions inscrites à l'ordre du jour", a-t-il déclaré aux journalistes à l'issue d'une série de rencontres bilatérales et multilatérales qui ont réuni mardi à Charm el-Cheikh le leader palestinien Mahmoud Abbas, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président égyptien Hosni Moubarak et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
Selon M. Aboul Gheit, le président égyptien a invité le chef du gouvernement israélien à proroger le moratoire sur la construction de colonies juives en Cisjordanie.
"Il faut donner une chance aux négociations sans dresser d'obstacles sur leur voie", a souligné le ministre, ajoutant que M.Netanyahu n'avait pas donné de réponse claire à cet appel.
Evoquant le calendrier des contacts palestino-israéliens, il a fait savoir que la prochaine rencontre entre les deux parties aurait lieu mercredi 15 septembre.
"Une nouvelle rencontre palestino-israélienne au sommet se déroulera demain à Jérusalem", a annoncé le chef de la diplomatie égyptienne.
Il a réaffirmé la volonté du Caire d'accueillir les négociations palestino-israéliennes à tout moment.
"Nous ne pouvons pas pour l'instant parler d'optimisme, mais uniquement de négociations sérieuses qui abordent toutes les questions inscrites à l'ordre du jour", a-t-il déclaré aux journalistes à l'issue d'une série de rencontres bilatérales et multilatérales qui ont réuni mardi à Charm el-Cheikh le leader palestinien Mahmoud Abbas, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président égyptien Hosni Moubarak et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
Selon M. Aboul Gheit, le président égyptien a invité le chef du gouvernement israélien à proroger le moratoire sur la construction de colonies juives en Cisjordanie.
"Il faut donner une chance aux négociations sans dresser d'obstacles sur leur voie", a souligné le ministre, ajoutant que M.Netanyahu n'avait pas donné de réponse claire à cet appel.
Evoquant le calendrier des contacts palestino-israéliens, il a fait savoir que la prochaine rencontre entre les deux parties aurait lieu mercredi 15 septembre.
"Une nouvelle rencontre palestino-israélienne au sommet se déroulera demain à Jérusalem", a annoncé le chef de la diplomatie égyptienne.
Il a réaffirmé la volonté du Caire d'accueillir les négociations palestino-israéliennes à tout moment.
Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies critique la méconnaissance par le Conseil des droits de l'homme des violations israéliennes dans les territoires occupés
14 Sept 2010
Genève/ Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies à Genève, chef du groupe arabe au Conseil des droits de l'Homme, M. Fayçal Hamoui, a critiqué la déclaration de la haut-commissaire aux droits de l'Homme, Navanethem Pillay, qui n'a pas abordé les violations israéliennes barbares des droits de l'homme dans les territoires arabes occupés, y compris au Golan syrien.
Dans un communiqué au nom du groupe arabe, en réponse à la déclaration de la Haut-commissaire, lu la nuit dernière à Genève lors de la 15ème session du Conseil des droits de l'homme, M. Hamoui a affirmé que le groupe arabe exprime son étonnement devant le contenu de la déclaration de la haut-commissaire disant apprendre que des pays, dont des pays arabes, limitent la liberté de la société civile à travers des nouvelles lois et législations, tout en demandant des explications sur la source de ces informations.
M. Hamoui a affirmé que les pays arabes, à l'instar des autres pays, œuvrent pour faire face aux résultats de la crises financière internationale pour empêcher ses effets sur les sociétés locales et les droits économiques de leurs peuples, et œuvrent d'un autre côté pour le développement des droits de l'homme et des libertés essentielles en général, y compris des droits civils, d'une façon qui s'adapte avec leur engagements et les spécialités des sociétés culturelles et religieuses.
M. Hamoui a réclamé de mettre en évidence les développements positifs réalisés par les pays arabes et de souligner sans équivoque les violations barbares des droits de l'homme auxquelles procèdent les autorités d'occupation israéliennes contre les habitants des territoires palestiniens et du Golan syrien occupé.
M. Hamoui a affirmé la disposition des pays arabes à coopérer avec la haut-commissaire pour le développement et le renforcement de tous les droits de l'homme dans tous les pays du monde d'une façon qui sauvegarde les spécialisations culturelles et religieuses des sociétés arabes, loin de la politique de double critère, surtout pendant cette étape qui assiste à une croissance accrue de l'extrémisme, du racisme et de la rancune de l'islam dans certaines sociétés, mentionné en diagonal par la haut-commissaire.
M. Hamoui a réclamé de mettre en évidence les développements positifs réalisés par les pays arabes et de souligner sans équivoque les violations barbares des droits de l'homme auxquelles procèdent les autorités d'occupation israéliennes contre les habitants des territoires palestiniens et du Golan syrien occupé.
M. Hamoui a affirmé la disposition des pays arabes à coopérer avec la haut-commissaire pour le développement et le renforcement de tous les droits de l'homme dans tous les pays du monde d'une façon qui sauvegarde les spécialisations culturelles et religieuses des sociétés arabes, loin de la politique de double critère, surtout pendant cette étape qui assiste à une croissance accrue de l'extrémisme, du racisme et de la rancune de l'islam dans certaines sociétés, mentionné en diagonal par la haut-commissaire.
Le Conseil abordera lors de sa session qui durera jusqu'au 1er octobre prochain, des question importantes dont le rapport de la commission d'enquête sur des réalités à propos de l'agression israélienne contre la flottille de liberté et les moyens de parvenir à une législation internationale pour protéger les journalistes ainsi que le 7ème article sur les violations israéliennes dans les territoires arabes occupés, y compris au Golan syrien occupé.
Raghda BittarLien
Pourparlers directs et réconciliation nationale palestinienne
Palestine - 15-09-2010
Par Robert Bibeau > robertbibeau@hotmail.com
Dans un volume célèbre l’ex-Président Jimmy Carter proposait la maxime suivante : « Palestine : La paix, pas l’apartheid » (1). L’ex-Président états-unien aurait été mieux avisé d’intituler son livre : « Apartheid ou transfert ? », c’est le véritable choix qui se présente aux Palestiniens vivant sous gouvernement sioniste en l’État d’Israël et bientôt dans toute la Palestine.
Charm El-Sheikh, 14 septembre 2010. Poignée de main entre B. Netanyahu et M. Abbas devant la secrétaire d'Etat états-unienne Hillary Clinton. (AFP / POOL/Alex Brandon)
Les pourparlers directs
Si certains doutent encore de la nature raciste de « l’État pour les juifs ou de l’État juif », selon que vous vous adressez à un intégriste religieux juif ou à un raciste laïque sioniste, il suffit d’examiner attentivement le débat israélien entourant la reprise des « pourparlers directs » entre Netanyahu et Abbas pour lever toute ambiguïté.
Dans ces quelques lignes, le journaliste Jacques Benillouche tente de résumer cette problématique entre les racistes laïcs et religieux au pouvoir en Israël : « Dans la reprise du dialogue avec les Palestiniens, la définition de l’État d’Israël pourrait bien être le point de blocage qui fera basculer la négociation. L'aile droite nationaliste et les religieux de la coalition du gouvernement Netanyahu insistent pour ouvrir le débat sur la nature juive de l'État d'Israël restée volontairement ambigüe depuis la naissance du pays en 1948. Ils veulent s’en servir comme d'un prétexte pour contraindre le gouvernement à cesser toute négociation jusqu’à obtention d’un engagement ferme des Palestiniens à reconnaître Israël comme État juif » (2).
Et le journaliste de poursuivre :
En donnant une connotation purement religieuse à un État qui s’appuierait sur les lois de la Halakha, (3) les tenants de ce dogme combattent en fait les laïcs israéliens qui considèrent que leur identité s’exprime en dehors du rabbinat. Ces derniers préfèrent la notion « d’État des juifs » qui enlèverait toute référence à la religion (...). En cette période des grandes fêtes de Roch Hachana, le nouvel an, et de Kippour, la religion pèse sur un pays qui voit un demi-million de ses citoyens fuir vers des horizons étrangers pour échapper au poids des tenants du Livre sacré. Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dont la conviction laïque est clairement affichée, s’est emparé de ce débat pour, en fait, vouer aux gémonies la minorité arabe qu’il n’estime pas loyale vis-à-vis de l’État d’Israël. Leader populiste d’une communauté d’immigrés russes qui ont perdu leurs repères juifs sous le régime soviétique, il multiplie les embûches juridiques pour tenter d’exclure les minorités de la nation israélienne.
Durant sa campagne électorale, il avait remis en cause la citoyenneté des arabes d’Israël et avait proposé de les « transférer » vers le futur État palestinien. Il s’était déjà prononcé, avant tous les autres dirigeants, pour deux États pour deux peuples. En échange d’Oum El-Fahm, village arabe israélien, il avait proposé d’annexer des blocs d’implantations de Cisjordanie pour avoir « un État juif à 100% ». Il s’était alors senti encouragé par les sondages qui démontrent que 55% des juifs israéliens pensent que le gouvernement devrait encourager l’émigration des arabes et que 50% prônent leur transfert. Il avait alors affirmé : « Selon moi, pour obtenir une paix et une sécurité à long terme, nous devons opérer une véritable division politique entre les arabes et les juifs ».
Le journaliste se méprend donc sur les intentions véritables des uns et des autres. Les pourparlers directs entre Netanyahu et Abbas ne visent précisément qu'à cela : amener un représentant palestinien à se compromettre et à parapher une entente qui affirmerait la reconnaissance explicite de l’existence d’un État raciste – israélite – sur les terres ancestrales palestiniennes.
Le différend en cours en Israël porte sur la formulation raciste religieuse ou raciste laïque du parchemin à imposer au Président Abbas. La question de l’étendue du bantoustan qui sera laissé en gestion à l’Autorité palestinienne (22% ?) et en corollaire de l’étendue définitive de l’État d’apartheid israélien (78 % ?) est une question subsidiaire qui sera tranchée plus tard après avoir obtenu la capitulation totale des Palestiniens et la signature de leur propre renonciation définitive à leurs droits fondamentaux (droit de retour, droit d’occupation et d’exploitation de leur terre ancestrale, droit de se défendre, droit de résistance, etc.).
Benjamin Netanyahu a déjà choisi son camp et l’affiche clairement, le Premier ministre israélien a compris que la survie de l’entité sioniste est conditionnée par la reconnaissance d’un bantoustan palestinien portant le nom d’État palestinien : « Benjamin Netanyahou n’est pas particulièrement éloigné de ces thèses. Dans son discours du 14 juin 2009 à l’université de Bar Ilan, reflétant un large consensus, il avait présenté sa vision politique de la résolution du conflit. Il avait exprimé son empressement à « voir un État palestinien établi à côté d’un État juif à condition que les Palestiniens reconnaissent l’État d’Israël comme la patrie nationale du peuple juif ». Il a réitéré ses propos face à Mahmoud Abbas le 2 septembre : « Nous attendons que vous reconnaissiez Israël comme l'État- nation du peuple juif » (4). Netanyahu est concis : pas d’État pour les Palestiniens à moins d’un État pour les juifs exclusivement. Soulignons au passage que l’un des concepts réfère à un peuple, une nation (palestinienne) tandis que le second réfère à un groupe religieux qui ne constitue ni une race, ni un peuple encore moins une nation (juive).
Apartheid ou transfert ?
Israël, qui n’a pas de Constitution, est régi par quatorze Lois fondamentales votées par la Knesset. De nombreux juristes estiment qu’il n’est pas nécessaire de légiférer à nouveau puisque la dixième loi votée en 1992, intitulée « Dignité humaine et liberté » stipule que « l'intention de cette loi est de protéger la dignité humaine et la liberté, pour établir dans une loi fondamentale les valeurs de l'État d'Israël en tant qu'État juif et démocratique ». Ces juristes n’ont pas compris que la validité de cette dixième loi israélienne dépend de la renonciation des Palestiniens à leur droit fondamentaux sur la terre palestinienne et à leur acceptation de l’entité raciste israélienne, c’est ce que recherche Netanyahu par ces pourparlers.
Le Centre juridique palestinien ADALAH (5) indique qu’au moins dix, parmi les quatorze lois fondamentales israéliennes, sont autant de lois discriminatoires d’apartheid (6), les lois sur le droit foncier et la propriété de la terre, les lois sur les droits civils et politiques, la loi fondamentale relative à la Knesset, la loi relative aux conseils généraux, les lois concernant les droits économiques et sociaux et certaines lois relatives aux procédures pénales (7).
Le journaliste Jacques Kupfer résume en quelques phrases le point de vue sioniste radical dans tout ceci : « Quand aurons-nous enfin un premier ministre qui, mettant une kippa sur sa tête, prendra en main la Bible et, au Caveau des Patriarches à Hébron, déclamera « urbi et orbi » la promesse divine faite à nos Pères et la continuation de l’entreprise grandiose sioniste ? A quand un premier ministre qui mettra sur la table de négociations la seule matière digne d’être discutée: l’échange de population effectué entre les fils d’Israël sortis des pays arabes en abandonnant leurs richesses et les squatters arabes sur notre terre qui ont réussi à faire pousser le désert et cultiver le sable ? » (8).
Apartheid – transfert et réconciliation nationale palestinienne ?
Dans un tel contexte il est assez inquiétant de lire que les reporters arabes font état d’un certain nombre de rencontres en coulisses, l’une d’elles entre Ismael Haniyeh (Hamas) et Sakhr Bassisso, membre du FCR (Conseil Révolutionnaire du Fatah), qui est venu de Ramallah à Gaza pour représenter le président Mahmoud Abbas aux funérailles. « Une fois la réunion rendue publique, Haniyeh a appelé dans son discours la direction du Fatah à hâter la tenue d’un dialogue avec le Hamas afin d’en terminer avec les divisions en Palestine. Bassissi a immédiatement donné son accord pour que bientôt ait lieu une réunion bilatérale entre les deux groupes. » (9).
La réalité sur le terrain est toute autre, comme le constate Kayed Al-Ghoul, membre du comité central du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), le Fatah et les leaders de l’OLP, ont transféré les efforts menés en vue d’une réconciliation inter-palestinienne vers les négociations directes avec Israël.
« Non seulement la direction de l’OLP a donné le droit à Israël de prendre davantage de terre en donnant son accord pour redémarrer des négociations directes, mais elle a aussi avec cette décision effacé tout espoir de dialogue national », a déclaré Al-Ghoul à Al-Ahram Weekly. Pour lui, « la relance des pourparlers est le résultat de la pression exercée par les États-Unis et elle aggrave la fracture inter-palestinienne ; en effet, en décidant de se lancer dans des négociations directes sans consultation de toutes les factions palestiniennes, le Comité Exécutif de l’OLP a accentué les divisions et a pris des décisions de façon personnelle et unilatérale. » (10).
Le mot de la fin revient à Mekhemar Abu Saada, professeur en science politique à l’université Al-Azhar de Gaza, qui pense que pour l’instant, il n’y a aucune base pour une réconciliation palestinienne : « Nous devons admettre que nous avons atteint le point de non retour en termes de réconciliation. Le Hamas et le Fatah ont imposé de facto des réalités sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie. Il est impossible aux deux groupes de revenir à la situation qui prévalait il y a trois ans. La situation actuelle ne laisse place à aucune réconciliation, même artificielle, à cause du gouffre qui sépare les deux groupes. » (11). Effectivement, il n’est pas approprié que les forces de la résistance négocient la réconciliation nationale avec ceux qui accréditent l’entité sioniste et ses visées sur la terre palestinienne et qui songent sérieusement aux transferts de population.
Notes de lecture :
(1) Jimmy Carter.
http://www.amazon.fr/Palestine-paix-lapartheid-Jimmy-Carter/dp/2841879763
(2) Jacques Benillouche. Slate.fr ,12.9.10.
(3) The Legal Center for Arab Minority Rights in Israël (ADALAH)
(4) idem note 2
(5) idem note 3
(6) idem note 3
(7) idem note 3
(8) http://www.israel7.com/2010/09/partenaires-vous-avez-dit-partenaires/
(9) Saleh Al-Naami, Al Ahram Weekly, 11.09.2010.
(10) idem note 9
(11) idem note 9
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Charm El-Sheikh, 14 septembre 2010. Poignée de main entre B. Netanyahu et M. Abbas devant la secrétaire d'Etat états-unienne Hillary Clinton. (AFP / POOL/Alex Brandon)
Les pourparlers directs
Si certains doutent encore de la nature raciste de « l’État pour les juifs ou de l’État juif », selon que vous vous adressez à un intégriste religieux juif ou à un raciste laïque sioniste, il suffit d’examiner attentivement le débat israélien entourant la reprise des « pourparlers directs » entre Netanyahu et Abbas pour lever toute ambiguïté.
Dans ces quelques lignes, le journaliste Jacques Benillouche tente de résumer cette problématique entre les racistes laïcs et religieux au pouvoir en Israël : « Dans la reprise du dialogue avec les Palestiniens, la définition de l’État d’Israël pourrait bien être le point de blocage qui fera basculer la négociation. L'aile droite nationaliste et les religieux de la coalition du gouvernement Netanyahu insistent pour ouvrir le débat sur la nature juive de l'État d'Israël restée volontairement ambigüe depuis la naissance du pays en 1948. Ils veulent s’en servir comme d'un prétexte pour contraindre le gouvernement à cesser toute négociation jusqu’à obtention d’un engagement ferme des Palestiniens à reconnaître Israël comme État juif » (2).
Et le journaliste de poursuivre :
En donnant une connotation purement religieuse à un État qui s’appuierait sur les lois de la Halakha, (3) les tenants de ce dogme combattent en fait les laïcs israéliens qui considèrent que leur identité s’exprime en dehors du rabbinat. Ces derniers préfèrent la notion « d’État des juifs » qui enlèverait toute référence à la religion (...). En cette période des grandes fêtes de Roch Hachana, le nouvel an, et de Kippour, la religion pèse sur un pays qui voit un demi-million de ses citoyens fuir vers des horizons étrangers pour échapper au poids des tenants du Livre sacré. Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dont la conviction laïque est clairement affichée, s’est emparé de ce débat pour, en fait, vouer aux gémonies la minorité arabe qu’il n’estime pas loyale vis-à-vis de l’État d’Israël. Leader populiste d’une communauté d’immigrés russes qui ont perdu leurs repères juifs sous le régime soviétique, il multiplie les embûches juridiques pour tenter d’exclure les minorités de la nation israélienne.
Durant sa campagne électorale, il avait remis en cause la citoyenneté des arabes d’Israël et avait proposé de les « transférer » vers le futur État palestinien. Il s’était déjà prononcé, avant tous les autres dirigeants, pour deux États pour deux peuples. En échange d’Oum El-Fahm, village arabe israélien, il avait proposé d’annexer des blocs d’implantations de Cisjordanie pour avoir « un État juif à 100% ». Il s’était alors senti encouragé par les sondages qui démontrent que 55% des juifs israéliens pensent que le gouvernement devrait encourager l’émigration des arabes et que 50% prônent leur transfert. Il avait alors affirmé : « Selon moi, pour obtenir une paix et une sécurité à long terme, nous devons opérer une véritable division politique entre les arabes et les juifs ».
Le journaliste se méprend donc sur les intentions véritables des uns et des autres. Les pourparlers directs entre Netanyahu et Abbas ne visent précisément qu'à cela : amener un représentant palestinien à se compromettre et à parapher une entente qui affirmerait la reconnaissance explicite de l’existence d’un État raciste – israélite – sur les terres ancestrales palestiniennes.
Le différend en cours en Israël porte sur la formulation raciste religieuse ou raciste laïque du parchemin à imposer au Président Abbas. La question de l’étendue du bantoustan qui sera laissé en gestion à l’Autorité palestinienne (22% ?) et en corollaire de l’étendue définitive de l’État d’apartheid israélien (78 % ?) est une question subsidiaire qui sera tranchée plus tard après avoir obtenu la capitulation totale des Palestiniens et la signature de leur propre renonciation définitive à leurs droits fondamentaux (droit de retour, droit d’occupation et d’exploitation de leur terre ancestrale, droit de se défendre, droit de résistance, etc.).
Benjamin Netanyahu a déjà choisi son camp et l’affiche clairement, le Premier ministre israélien a compris que la survie de l’entité sioniste est conditionnée par la reconnaissance d’un bantoustan palestinien portant le nom d’État palestinien : « Benjamin Netanyahou n’est pas particulièrement éloigné de ces thèses. Dans son discours du 14 juin 2009 à l’université de Bar Ilan, reflétant un large consensus, il avait présenté sa vision politique de la résolution du conflit. Il avait exprimé son empressement à « voir un État palestinien établi à côté d’un État juif à condition que les Palestiniens reconnaissent l’État d’Israël comme la patrie nationale du peuple juif ». Il a réitéré ses propos face à Mahmoud Abbas le 2 septembre : « Nous attendons que vous reconnaissiez Israël comme l'État- nation du peuple juif » (4). Netanyahu est concis : pas d’État pour les Palestiniens à moins d’un État pour les juifs exclusivement. Soulignons au passage que l’un des concepts réfère à un peuple, une nation (palestinienne) tandis que le second réfère à un groupe religieux qui ne constitue ni une race, ni un peuple encore moins une nation (juive).
Apartheid ou transfert ?
Israël, qui n’a pas de Constitution, est régi par quatorze Lois fondamentales votées par la Knesset. De nombreux juristes estiment qu’il n’est pas nécessaire de légiférer à nouveau puisque la dixième loi votée en 1992, intitulée « Dignité humaine et liberté » stipule que « l'intention de cette loi est de protéger la dignité humaine et la liberté, pour établir dans une loi fondamentale les valeurs de l'État d'Israël en tant qu'État juif et démocratique ». Ces juristes n’ont pas compris que la validité de cette dixième loi israélienne dépend de la renonciation des Palestiniens à leur droit fondamentaux sur la terre palestinienne et à leur acceptation de l’entité raciste israélienne, c’est ce que recherche Netanyahu par ces pourparlers.
Le Centre juridique palestinien ADALAH (5) indique qu’au moins dix, parmi les quatorze lois fondamentales israéliennes, sont autant de lois discriminatoires d’apartheid (6), les lois sur le droit foncier et la propriété de la terre, les lois sur les droits civils et politiques, la loi fondamentale relative à la Knesset, la loi relative aux conseils généraux, les lois concernant les droits économiques et sociaux et certaines lois relatives aux procédures pénales (7).
Le journaliste Jacques Kupfer résume en quelques phrases le point de vue sioniste radical dans tout ceci : « Quand aurons-nous enfin un premier ministre qui, mettant une kippa sur sa tête, prendra en main la Bible et, au Caveau des Patriarches à Hébron, déclamera « urbi et orbi » la promesse divine faite à nos Pères et la continuation de l’entreprise grandiose sioniste ? A quand un premier ministre qui mettra sur la table de négociations la seule matière digne d’être discutée: l’échange de population effectué entre les fils d’Israël sortis des pays arabes en abandonnant leurs richesses et les squatters arabes sur notre terre qui ont réussi à faire pousser le désert et cultiver le sable ? » (8).
Apartheid – transfert et réconciliation nationale palestinienne ?
Dans un tel contexte il est assez inquiétant de lire que les reporters arabes font état d’un certain nombre de rencontres en coulisses, l’une d’elles entre Ismael Haniyeh (Hamas) et Sakhr Bassisso, membre du FCR (Conseil Révolutionnaire du Fatah), qui est venu de Ramallah à Gaza pour représenter le président Mahmoud Abbas aux funérailles. « Une fois la réunion rendue publique, Haniyeh a appelé dans son discours la direction du Fatah à hâter la tenue d’un dialogue avec le Hamas afin d’en terminer avec les divisions en Palestine. Bassissi a immédiatement donné son accord pour que bientôt ait lieu une réunion bilatérale entre les deux groupes. » (9).
La réalité sur le terrain est toute autre, comme le constate Kayed Al-Ghoul, membre du comité central du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), le Fatah et les leaders de l’OLP, ont transféré les efforts menés en vue d’une réconciliation inter-palestinienne vers les négociations directes avec Israël.
« Non seulement la direction de l’OLP a donné le droit à Israël de prendre davantage de terre en donnant son accord pour redémarrer des négociations directes, mais elle a aussi avec cette décision effacé tout espoir de dialogue national », a déclaré Al-Ghoul à Al-Ahram Weekly. Pour lui, « la relance des pourparlers est le résultat de la pression exercée par les États-Unis et elle aggrave la fracture inter-palestinienne ; en effet, en décidant de se lancer dans des négociations directes sans consultation de toutes les factions palestiniennes, le Comité Exécutif de l’OLP a accentué les divisions et a pris des décisions de façon personnelle et unilatérale. » (10).
Le mot de la fin revient à Mekhemar Abu Saada, professeur en science politique à l’université Al-Azhar de Gaza, qui pense que pour l’instant, il n’y a aucune base pour une réconciliation palestinienne : « Nous devons admettre que nous avons atteint le point de non retour en termes de réconciliation. Le Hamas et le Fatah ont imposé de facto des réalités sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie. Il est impossible aux deux groupes de revenir à la situation qui prévalait il y a trois ans. La situation actuelle ne laisse place à aucune réconciliation, même artificielle, à cause du gouffre qui sépare les deux groupes. » (11). Effectivement, il n’est pas approprié que les forces de la résistance négocient la réconciliation nationale avec ceux qui accréditent l’entité sioniste et ses visées sur la terre palestinienne et qui songent sérieusement aux transferts de population.
Notes de lecture :
(1) Jimmy Carter.
http://www.amazon.fr/Palestine-paix-lapartheid-Jimmy-Carter/dp/2841879763
(2) Jacques Benillouche. Slate.fr ,12.9.10.
(3) The Legal Center for Arab Minority Rights in Israël (ADALAH)
(4) idem note 2
(5) idem note 3
(6) idem note 3
(7) idem note 3
(8) http://www.israel7.com/2010/09/partenaires-vous-avez-dit-partenaires/
(9) Saleh Al-Naami, Al Ahram Weekly, 11.09.2010.
(10) idem note 9
(11) idem note 9
Agression contre Gaza : 2 blessés par un tir de char israélien
14/09/2010
Deux Palestiniens ont été blessés, ce mardi, par des tirs d'obus israéliens près de la ville de Gaza, 48 heures après un incident similaire, selon une source médicale palestinienne et un témoin .
Quatre obus de char sont tombés près du village de Jouhar al-Dik, près de la frontière avec les territoires occupés, a précisé ce témoin .
Un des blessés a été admis à l'hôpital Al-Chifa de Gaza, tandis que les services d'urgences tentaient d'accéder à la zone pour retrouver d'autres victimes, a indiqué Adnane Abou Salima, un porte-parole du ministère de la Santé du gouvernement.
Dimanche, trois Palestiniens, dont un nonagénaire et un adolescent, étaient tombés en martyre, suite àdes tirs de chars israéliens contre Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.
Dimanche, trois Palestiniens, dont un nonagénaire et un adolescent, étaient tombés en martyre, suite àdes tirs de chars israéliens contre Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.
Le général israélien Eyal Eisenberg, commandant de division pour la région militaire sud des territoires occupés, a reconnu, mardi matin, que les victimes étaient des civils non armés.
"Les civils tués par les tirs de nos soldats, dont un grand-père et son petit-fils, n'étaient apparemment pas impliqués dans une opération terroriste", a-t-il déclaré.
"Les civils tués par les tirs de nos soldats, dont un grand-père et son petit-fils, n'étaient apparemment pas impliqués dans une opération terroriste", a-t-il déclaré.
2ème round des pourparlers: Netanyahu réclame plus de flexibilité d’Abbas
14/09/2010
Des responsables proches du bureau du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont affirmé, ce mardi, qu’ « Israël » s’attend à ce que l’Autorité palestinienne renonce à sa demande du gel de la colonisation.
Cité par le site Arab48, ces responsables ont rapporté que Netanyahu demandera à Mahmoud Abbas d’être plus flexible en ce qui concerne le dossier de la colonisation. « La poursuite de la construction des colonies ne doit pas saper les négociations », selon Netanyahu. Toujours selon la même source, le premier ministre israélien espère parvenir à un accord avant le règlement de la question des colonies.
Un haut responsable israélien a en outre affirmé que Netanyahu soutiendrait durant les discussions que les Palestiniens doivent reconnaître Israël en tant qu'Etat-nation du peuple juif, que des arrangements doivent garantir la sécurité d' « Israël », et enfin que le futur accord doit prévoir la fin des exigences palestiniennes.
Entre-temps, Netanyahu et Abbas ont repris mardi en Egypte des discussions de paix qualifiées de "sérieuses" par les Etats-Unis, qui supervisent leurs difficiles pourparlers.
"Aujourd'hui, les parties ont entamé des discussions sérieuses sur des questions de fond", a déclaré à la presse l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, sans plus de précisions sur l'objet des entretiens.
Abbas et Netanyahu se sont réunis pendant une heure et quarante minutes dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et de Mitchell. Ils doivent poursuivre leurs entretiens mercredi à Jérusalem, AlQuds occupée.
Les négociateurs des deux côtés se rencontreront dans "les prochains jours pour poursuivre ces négociations et préparer le terrain en vue du prochain round de discussions au niveau des dirigeants", a ajouté Mitchell.
Toutefois, pour Yasser Abed Rabbo, membre de la délégation palestinienne, les discussions de mardi "ne visent pas à trancher une quelconque question" de fond, mais à "créer une atmosphère propice au début des pourparlers" sur ces sujets.
Un autre responsable israélien voyageant avec Netanyahu a indiqué qu' « Israël » cherchait à négocier un accord dans un court délai, peut-être en moins d'un an, mais dont la mise en oeuvre se ferait sur une longue période.
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a pour sa part estimé qu'il "serait naïf de croire que l'on puisse avoir quelque chose de concret au deuxième round seulement des discussions. Il faut se laisser du temps".
Les négociations directes israélo-palestiniennes, gelées depuis l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008, ont repris le 2 septembre à Washington. Netanyahu et Abbas ont convenu de se rencontrer tous les quinze jours.
Ces pourparlers sous supervision américaine se déroulent dans un climat difficile à moins de deux semaines de l'expiration, le 26 septembre, du gel partiel de la colonisation juive dans les territoires occupés.
Outre la colonisation, des questions telles le statut de Jérusalem occupée et le droit au retour des réfugiés, restent en suspens.
Cité par le site Arab48, ces responsables ont rapporté que Netanyahu demandera à Mahmoud Abbas d’être plus flexible en ce qui concerne le dossier de la colonisation. « La poursuite de la construction des colonies ne doit pas saper les négociations », selon Netanyahu. Toujours selon la même source, le premier ministre israélien espère parvenir à un accord avant le règlement de la question des colonies.
Un haut responsable israélien a en outre affirmé que Netanyahu soutiendrait durant les discussions que les Palestiniens doivent reconnaître Israël en tant qu'Etat-nation du peuple juif, que des arrangements doivent garantir la sécurité d' « Israël », et enfin que le futur accord doit prévoir la fin des exigences palestiniennes.
Entre-temps, Netanyahu et Abbas ont repris mardi en Egypte des discussions de paix qualifiées de "sérieuses" par les Etats-Unis, qui supervisent leurs difficiles pourparlers.
"Aujourd'hui, les parties ont entamé des discussions sérieuses sur des questions de fond", a déclaré à la presse l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, sans plus de précisions sur l'objet des entretiens.
Abbas et Netanyahu se sont réunis pendant une heure et quarante minutes dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et de Mitchell. Ils doivent poursuivre leurs entretiens mercredi à Jérusalem, AlQuds occupée.
Les négociateurs des deux côtés se rencontreront dans "les prochains jours pour poursuivre ces négociations et préparer le terrain en vue du prochain round de discussions au niveau des dirigeants", a ajouté Mitchell.
Toutefois, pour Yasser Abed Rabbo, membre de la délégation palestinienne, les discussions de mardi "ne visent pas à trancher une quelconque question" de fond, mais à "créer une atmosphère propice au début des pourparlers" sur ces sujets.
Un autre responsable israélien voyageant avec Netanyahu a indiqué qu' « Israël » cherchait à négocier un accord dans un court délai, peut-être en moins d'un an, mais dont la mise en oeuvre se ferait sur une longue période.
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a pour sa part estimé qu'il "serait naïf de croire que l'on puisse avoir quelque chose de concret au deuxième round seulement des discussions. Il faut se laisser du temps".
Les négociations directes israélo-palestiniennes, gelées depuis l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008, ont repris le 2 septembre à Washington. Netanyahu et Abbas ont convenu de se rencontrer tous les quinze jours.
Ces pourparlers sous supervision américaine se déroulent dans un climat difficile à moins de deux semaines de l'expiration, le 26 septembre, du gel partiel de la colonisation juive dans les territoires occupés.
Outre la colonisation, des questions telles le statut de Jérusalem occupée et le droit au retour des réfugiés, restent en suspens.
L’idée d’un seul Etat réunissant Israéliens et Palestiniens avance
publié le mardi 14 septembre 2010
Karim Lebhour
Karim Lebhour
Les négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne reprennent mardi 14 septembre. Leur objectif à terme reste la création d’un État palestinien. Mais certains plaident désormais pour un État unique réunissant les deux peuples
L’été dernier, Yasser Al Masri a reçu une invitation à se rendre au siège de la présidence de l’Autorité palestinienne à Ramallah, où Mahmoud Abbas l’a présenté à l’émissaire américain George Mitchell. « Je voudrais que vous fassiez la connaissance de Yasser Al Masri, de la campagne “Takamul” (Totalité) qui demande l’instauration d’un seul État sur tout le territoire de la Palestine historique », glisse alors le président palestinien à l’envoyé de Barack Obama.
Pour le chef de l’Autorité palestinienne, il s’agissait d’envoyer à Washington un avertissement : si le processus de paix échoue une nouvelle fois, les Palestiniens chercheront d’autres options. Yasser Al Masri, lui, est convaincu que la solution à deux États n’est déjà plus qu’une chimère irréalisable.
Un Etat, deux peuples
« La création d’un État palestinien est devenue impossible. Un simple trajet entre Ramallah et Naplouse suffit à se rendre compte de l’ampleur des colonies israéliennes. Israël n’a aucune intention de renoncer à la Cisjordanie », explique-t-il. La solution, Yasser Al Masri l’a fait inscrire sur de grands panneaux publicitaires dans les villes de Cisjordanie : « Un État. Deux peuples. »
Les enquêtes commandées par la campagne révèlent qu’un Palestinien sur trois soutient l’idée d’un État binational entre Juifs et Arabes. Pour les partisans de cet État unique, il s’agit de rompre avec le dogme intangible de la diplomatie internationale, selon lequel le territoire doit être divisé entre Israéliens et Palestiniens.
« L’instauration d’un seul État permet de résoudre automatiquement trois des plus grandes questions du conflit : le tracé des frontières, le droit au retour des réfugiés palestiniens et le statut de Jérusalem. Il ne restera qu’à trouver une forme de gouvernement acceptable par les deux communautés, sans diviser la terre. Ce n’est en rien insoluble », martèle Yasser Al Masri.
Cet homme de 36 ans n’a rien d’un doux rêveur de l’ultra-gauche. Il a été emprisonné quatre ans en Israël pour son appartenance au Fatah et ses activités militantes pour la création d’un État palestinien. « Nous sommes nombreux au Fatah à avoir perdu la foi dans les négociations et la solution à deux États. Quinze ans de négociations n’ont apporté que plus de restrictions et plus de colonies. »
Un Etat d’apartheid
De fait, sur le terrain, Israël contrôle l’ensemble des territoires palestiniens. La souveraineté, limitée, de l’Autorité palestinienne se borne aux zones A et B des accords d’Oslo qui ne couvrent que 40 % de la Cisjordanie « Nous vivons déjà dans un seul État. Seulement, c’est un État d’apartheid. Nous voulons transformer cette entité raciste en un État où chacun pourra jouir des mêmes droits », renchérit Omar Barghouti, analyste politique et partisan de l’État unique.
En Israël, la perspective d’un État binational avec les Palestiniens fait figure d’épouvantail. L’ancien premier ministre Ehoud Olmert et la chef du parti centriste Kadima, Tzipi Livni, mettent en garde contre un contrôle prolongé d’une population palestinienne qui sera un jour démographiquement majoritaire.
Pourtant, l’annexion pure et simple de la Cisjordanie (mais pas de Gaza) et l’octroi de la citoyenneté israélienne aux résidents palestiniens ont reçu le soutien remarqué de deux figures du Likoud : l’ancien ministre de la défense Moshe Arens et l’actuel président de la Knesset Reuven Rivlin.
Renoncer à l’Etat palestinien
« Ils brisent un tabou, concède Michael Blum, journaliste et bon connaisseur de la droite israélienne. La réalité est qu’il est inimaginable d’expulser des centaines de milliers d’Israéliens de Cisjordanie pour créer un État palestinien. L’idée est donc de convaincre les Palestiniens que s’ils renoncent à un État, ils pourront vivre dans le cadre d’une autonomie élargie, libres de circuler, avec un maximum de droits, et pourquoi pas celui de voter », explique-t-il, rappelant que cette opinion reste « très marginale ».
Les Palestiniens accepteraient-ils de renoncer à leur drapeau ? Yasser Al Masri préfère écarter la question du nom et des symboles de cet État unique. « L’important est de réduire le niveau de violence dans la région, dit-il. Si l’État palestinien ne peut pas voir le jour, alors les Israéliens doivent accepter de vivre avec nous à égalité dans un seul État. »
Négociations tuées dans l’oeuf ?
publié le mardi 14 septembre 2010
Radio Canada avec Agence France Presse
Radio Canada avec Agence France Presse
Le dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens est miné avant même de commencer.
Le premier ministre Benyamin Nétanayahou a affirmé qu’il ne pouvait pas prolonger le moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies juives, selon un communiqué émanant du gouvernement israélien au terme d’une rencontre avec le représentant du Quartette, Tony Blair.
La réponse des Palestiniens ne s’est pas fait attendre : le président Mahmoud Abbas a menacé de se retirer des pourparlers directs .
Le moratoire de dix mois sur les constructions dans les colonies expire le 26 septembre.
Ces déclarations interviennent à la veille d’une nouvelle session de pourparlers directs qui doit se tenir les 14 et 15 septembre à Charm el-Cheikh en Égypte, en présence de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton.
Le président américain Barack Obama, qui a pesé de tout son poids pour ramener les deux parties à la table des négociations pour des pourparlers directs, avait reconnu vendredi que le chemin à parcourir vers un règlement de paix serait semé d’embûches.
Le président Obama avait également révélé avoir dit à Benyamin Nétanyahou « que tant que les pourparlers allaient dans la bonne direction, cela avait du sens de prolonger le moratoire » de la colonisation juive en Cisjordanie.
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou est divisé sur la question du moratoire : l’aile radicale, composée des représentants des partis religieux, du parti Israël Beiteinou du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, et de plusieurs ministres du parti Likoud de Nétanyahou, s’oppose catégoriquement à tout gel.
Citant des sources gouvernementales, des médias israéliens affirment que les négociateurs ne sont même pas parvenus à s’entendre sur un ordre du jour.
Les deux parties doivent parvenir en un an à un accord-cadre définissant le contenu d’un règlement final du conflit israélo-palestinien.
(ajout de) notes : C. Léostic, Afps
Une majorité d’Israéliens pour la reprise de la colonisation en Cisjordanie
15/09/2010
Plus de la moitié (51 %) des Israéliens souhaitent que la construction reprenne dans les colonies juives en Cisjordanie à l'échéance du moratoire de dix mois décrété en novembre dernier, selon un sondage publié hier par le quotidien Yediot Aharonot. 39 % sont favorables à la poursuite du gel partiel de la colonisation et 10 % sont sans opinion. Par ailleurs, plus de deux Israéliens sur trois (68 %) sont d'avis que le contentieux sur la colonisation en Cisjordanie occupée va torpiller les négociations de paix, contre seulement 24 % qui pensent le contraire.
Toujours selon le sondage, une large majorité (56 %) doute du sérieux des intentions de M. Netanyahu de conclure un accord de paix avec les Palestiniens, et considère qu'il a accepté de participer à ces pourparlers « en raison de pressions américaines ». 36 % le jugent sincère.
Paris réclame l’implication de l’UE dans les négociations
15/09/2010
La France a réclamé hier une plus grande implication du quartette et de l'Union européenne dans les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, estimant qu'elle « permettrait de renforcer ses chances de succès ». « Nous ne pouvons pas être les bailleurs de fonds et ne pas participer » au processus de négociations, a affirmé le chef de la diplomatie Bernard Kouchner, au cours d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, en souhaitant « profondément le succès » des pourparlers de Charm el-Cheikh (Égypte) menés sous l'égide des États-Unis. L'Union européenne ne doit pas être seulement « un tiroir-caisse », a-t-il souligné.
« Les Égyptiens nous ont affirmé leur intention de nous inviter à Charm el-Cheikh, s'ils le pouvaient. Apparemment cela n'a pas été le cas », a précisé le ministre, ajoutant : « Cela faisait un peu de difficultés aux Américains d'après mes sources. »
« Les Égyptiens nous ont affirmé leur intention de nous inviter à Charm el-Cheikh, s'ils le pouvaient. Apparemment cela n'a pas été le cas », a précisé le ministre, ajoutant : « Cela faisait un peu de difficultés aux Américains d'après mes sources. »
Frustrée par cette marginalisation, la France cherche à peser dans la quête de paix au Proche-Orient via une médiation entre la Syrie et Israël sur l'avenir du plateau du Golan.
Avec cette médiation, « nous allons reprendre le fil du dialogue indirect » et « il s'agit de savoir si on peut recréer un climat de confiance et progresser », souligne un responsable français sous couvert d'anonymat. Choisi en août comme émissaire, Jean-Claude Cousseran, ex-ambassadeur dans plusieurs pays au Proche-Orient et ancien patron des services secrets français (DGSE), vient de se rendre à Jérusalem et Damas.
Les autorités françaises reconnaissent que cette médiation doit se faire « en parfaite concertation » avec la Turquie et bien sûr les États-Unis, pilotes quasi exclusifs du dialogue israélo-palestinien.
Avec cette médiation, « nous allons reprendre le fil du dialogue indirect » et « il s'agit de savoir si on peut recréer un climat de confiance et progresser », souligne un responsable français sous couvert d'anonymat. Choisi en août comme émissaire, Jean-Claude Cousseran, ex-ambassadeur dans plusieurs pays au Proche-Orient et ancien patron des services secrets français (DGSE), vient de se rendre à Jérusalem et Damas.
Les autorités françaises reconnaissent que cette médiation doit se faire « en parfaite concertation » avec la Turquie et bien sûr les États-Unis, pilotes quasi exclusifs du dialogue israélo-palestinien.
La 28e commémoration du massacre de Sabra et Chatila
15/09/2010
À l'occasion de la 28e commémoration du massacre de Sabra et Chatila, une délégation européenne s'est rendue au camp palestinien de Bourj el-Chémali, en signe de solidarité. La délégation a été reçue par le responsable du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), Abou Ihab, et par un certain nombre de dirigeants. Dans un mot de remerciement, Abou Ihab a salué « l'attitude solidaire de la délégation européenne envers les deux peuples libanais et palestinien, dans leur lutte contre le terrorisme et les massacres israéliens, en particulier celui de Sabra et Chatila, de Cana et de Jennine ». Le dirigeant palestinien a affirmé que « le massacre de Sabra et Chatila ne disparaîtra jamais de la conscience collective du peuple palestinien », et insisté sur la nécessité « de rouvrir le dossier de ce massacre, par le biais du Tribunal pénal international ou du Conseil de sécurité ».
Pour la même occasion, une délégation italienne baptisée « Pour ne pas oublier Sabra et Chatila » a rencontré le représentant de l'Autorité palestinienne au Liban, l'ambassadeur Abdallah Abdallah, dans le cadre de sa visite au Liban, pour la commémoration du massacre. M. Abdallah a remercié la délégation pour son initiative. Il a également affirmé que « la situation palestinienne n'est pas saine depuis le coup d'État de 2007, et vu le manque d'unité du monde arabe et des pays de la région ». Et d'assurer que « la lutte se poursuit par tous les moyens pour rendre la liberté au peuple palestinien ».
Pour la même occasion, une délégation italienne baptisée « Pour ne pas oublier Sabra et Chatila » a rencontré le représentant de l'Autorité palestinienne au Liban, l'ambassadeur Abdallah Abdallah, dans le cadre de sa visite au Liban, pour la commémoration du massacre. M. Abdallah a remercié la délégation pour son initiative. Il a également affirmé que « la situation palestinienne n'est pas saine depuis le coup d'État de 2007, et vu le manque d'unité du monde arabe et des pays de la région ». Et d'assurer que « la lutte se poursuit par tous les moyens pour rendre la liberté au peuple palestinien ».
AIEA : Davis demande le retrait d’une résolution anti-israélienne
Mardi, 14 Septembre 2010 09:47
IRIB - L’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’AIEA a exigé, lundi le retrait du projet d’une résolution au sujet des capacités nucléaires d’Israël. « Nous avons évoqué cet avant texte avec nos partenaires arabes, et nous les avons convaincus de le retirer de l’ordre des débats pour éviter que n’éclatent de nouvelles divergences, a affirmé Glenn Davis au cours d’une conférence de presse. « Le dernier rapport de l’AIEA prouve la parfaite conformité des activités nucléaires d’Israël avec les lois en vigueur, a par ailleurs prétendu Davis.
35 membres du Hamas enlevés en Cisjordanie
Mardi, 14 Septembre 2010 09:51
IRIB - La collaboration des services de sécurité de l’Autorité autonome avec le régime sioniste s’est illustrée une nouvelle fois lundi avec l’enlèvement de 35 membres du Hamas en Cisjordanie. Le mouvement Hamas a émis hier un communiqué à ce sujet, selon lequel communiqué, les forces de sécurité de Mahmoud Abbas ont arrêté 35 militants du Hamas à Naplouse, à Jenin, à Seflite, à Tulkarem et à Kalkilia. Un centre juridique palestinien spécialisé dans la défense des droits palestiniens fait par ailleurs état de la pratique de la torture dans les prisons de Ramallah à l’encontre des membres de la Résistance.
Deuxième tour des négociations israélo-palestiniennes
Mardi, 14 Septembre 2010 21:53
IRIB- Malgré les oppositions des groupes palestiniens, le deuxième tour des soi disant négociations de paix israélo-palestiniennes a eu lieu en l’absence des véritables représentants du peuple palestinien. Mahmoud Abbas et Netanyahu dirigeaient les délégations palestinienne et israélienne. La secrétaire d'Etat américaine s'est rendue aujourd'hui mardi en Egypte et s'est entretenue à huit clos avec Hosni Moubarak, Abbas et Netanyahu. Comme il a été attendu, cette réunion s'est clôturée sans arriver à aucun résultat tangible.
L’occupation israélienne lance un pied à la guerre et l’autre en cherchant la paix
[ 14/09/2010 - 09:10 ] |
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Al Qods occupée -CPI « Un responsable occupant israélien de la sécurité a menacé hier un « organisme syrien », déterminé à le détruire, si la livraison d’armes continuait, l’accusant d’avoir fourni des armes au Hezbollah et au Hamas », a révélé une source bien informée . Selon « Reuters » le dirigeant sioniste a souligné qu’un institut en Syrie n’économise pas ses initiatives et efforts pour l’armement des deux mouvements islamiques(libanais et palestinien) « Reuters » a rapporté que le directeur du bureau antiterroriste allié aux services du premier ministre, Benjamin Netanyahu (qui discute la prétendue paix au Moyen-Orient, aujourd’hui, à Charm al Cheikh), Nitzan Nuriel a plaidé contre un organisme Syrien prétendant qu’il fournissait des missiles au Hamas et au Hezbollah. Il a ajouté en menaçant la Syrie lors d'une conférence sur la sécurité à Herzlya, au voisinage de Tel-Aviv: « La communauté internationale devrait transmettre à la Syrie un message, la prochaine fois que cet organisme aide les terroristes(Hamas et le Hezbollah selon ses propos) , on va répliquer par destruction de ses installations ». En tentant de tromper l’opinion publique mondiale, arabe et islamique de ses agendas réels dangereux et continuels ; le colonialisme, la judaïsation, les assassinats, les violations et crimes perpétuels dans les territoires palestiniens occupés en 1948, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, l’occupation israélienne vise à travers ses allégations mensongères de dévier la polémique de l’échec flagrant conjecturé des négociations directes qui ne sont pas encore achevées afin de porter la responsabilité sur des pays voisins, car l’entité sioniste n’a jamais l’intention d'agir en faveur de la récupération des droits légaux arabes et palestiniens, y compris la renonce aux expansions coloniales qui poursuivent à s’étendre, plus que jamais, dans les territoires occupés et au cours de ces pourparlers. |
Le village d'Al Arakib: La démolition sioniste qui ne s'arrête pas
[ 14/09/2010 - 09:49 ] |
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Al Nassera- CPI Le député arabe à la Knesset, Hana Sweid a appelé à la reconstruction du village des Bédouins Palestiniens « Al Arakib » qui a été démoli hier, lundi, le 13/9, pour la 5ème fois par les forces armées de l’occupation israélienne. "Il n'existe aucun moyen, sauf de s'en tenir sur le territoire du Néguev, et de reconstruire de nouveau ce qui a été démoli, tout à fait comme les fois précédentes, l'accent étant mis sur la survie et à améliorer la fermeté de notre peuple dans le Néguev, ainsi de la reconstruction de nos villes et villages", a insisté le député arabe en contestation contre la barbarie de l’occupation israélienne qui perpette régulièrement un nettoyage ethnique contre le peuple palestinien, notamment dans les territoires occupés en 1948. Lors de ses déclarations à l’agence "Qods presse", s’est montré plus ferme sur cette question de démolition, confirmant que le peuple palestinien a tiré les leçons de sa tragédie et que l’attachement aux droits, à la terre est la seule garantie pour faire face aux agendas criminels de l’occupation qui vise à s’emparer encore du reste des terres palestiniennes. Hana a appelé les palestiniens à défier les violations et crimes d’expulsion et démolition sionistes, insistant sur la reconstruction immédiate du village démoli d’Al Arakib, tout en dénonçant du colonialisme qui s’entend régulièrement pour la démographie juive et sous prétexte de l’amélioration de la situation dans le village palestinien. D'autre part, les habitants « d’Al Arakib » ont annoncé qu'ils avaient entamé la construction de maisons de leur village dès la démolition, en confirmant la résilience et la détermination à construire et à vivre sur leurs terres natales. |
L’entité se prépare par crainte de nouvelles opérations martyrs pendant les négociations
[ 14/09/2010 - 10:28 ] |
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Al-Nasserah – CPI Les autorités de l’occupation sioniste ont décidé de décréter l’état d’alerte à différents endroits de l’entité, afin d’empêcher toute opération martyr, et d’actes décrits comme « portant atteinte à l’ordre public », pendant le 2e tour des négociations directes entre le gouvernement sioniste et l’autorité du Fatah, qui doit se tenir à Sharm el-Cheikh aujourd’hui. La radio hébreu a rapporté lundi 13 septembre que cette décision a été prise lors d’une réunion de grands officiers de police, dirigée par le commissaire général de la police israélienne, le général Doudi Cohen. Il a été décidé de déployer des forces de sécurité de manière renforcée dans toutes les provinces de l’entité « en cas d’urgence ». Cet état d’alerte coïncide avec le début de la période des fêtes juives, qui conduit chaque année à des fermetures continuelles et un durcissement des mesures militaires, et se traduit par de nouvelles violations des droits des citoyens. |
Abou Zouhri: l’assaut contre al-Aqsa et le colonialisme prouvent l’échec des négociations
[ 14/09/2010 - 10:23 ] |
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Gaza - CPI Le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a affirmé que l'assaut criminel sioniste contre les esplanades sacrées de la mosquée sainte d’al-Aqsa, ainsi la continuation du colonialisme confirment sans aucune doute que les négociations directes viennent comme une couverture à la poursuite des crimes continuels de l'occupation israélienne. «L'intensification du colonialisme rendra les pourparlers directes une catastrophe pour la situation palestinienne et le négociateur palestinien commettra un crime la question légitime palestinienne", a confirmé Abou Zouhri aujourd’hui, le mardi 14/9, lors d’une déclaration exclusive au centre palestinien d’information. Abou Zouhri a mis en garde la poursuite très dangereuse des négociations directes durant la continuation du colonialisme et des agressions sionistes contre le peuple palestinien. Le porte-parole du Hamas a ainsi souligné que la déclaration de l'occupation d’entamer la construction de 13 mille nouvelles unités colonialistes à Al Qods occupée, prouve que les négociations devaient couvrir ce colonialisme et ne pas de l’arrêter. Abou Zouhri a appelé à la nécessité de mettre la pression sur le négociateur palestinien pour mettre terme à ces négociations, après que le des extrémistes sionistes ont pris d’assaut la mosquée sainte d’Al Aqsa en plein cœur de ces discussions épouvantables et inutiles. |
Un Juriste: Les Palestiniens n'accepteront plus de nouveau le fiasco d’"Oslo"
[ 14/09/2010 - 11:01 ] |
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Gaza - CPI Un juriste palestinien a mis en garde les grands dangers du fiasco de la convention d’Oslo et ses mauvaises effets sur les détenus palestiniens et leurs familles, où l'espoir de la liberté de la majorité des détenus dans prisons de l’occupation israélienne a complètement disparu, appelant le négociateur palestinien à réévaluer l'expérience des accords d'Oslo et d’autres ultérieures sur la question des prisonniers, ainsi de tirer les leçons et les résultats. « Le peuple palestinien n'acceptera jamais de répéter et les erreurs et le fiasco d’"Oslo" », a insisté le spécialiste aux affaires des détenus, Abdel Nasser Farawana, lors d’un communiqué. En attirant l’attention aux grands dangers de l’accord d’Oslo et son échec très flagrant qui poursuit à menacer la question légale des détenus palestiniens et leurs familles, Farawana a appelé au cours de la veille du 147ème anniversaire de cet accord et de celle de la reprise des négociations directes à Charm al-Cheikh en Egypte, à se solidariser à haut niveau avec les prisonniers palestiniens qui souffrent énormément depuis des dizaines d’années dans les geôles de l’entité sioniste. Le juriste palestinien craint la poursuite des tentatives sionistes pour dépouiller la question des prisonniers de leurs dimensions, nationale et politique, ou la transférer en une question humanitaire s’exposant à la soi-disant «bonnes intentions ». |
Un jeune Palestinien abattu par la police israélienne alors qu’il avait les mains attachées
[ 14/09/2010 - 11:02 ] |
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Arabs48.com Un policier israélien a tiré sur un jeune Palestinien à Tel-Aviv ce matin, mardi 14 septembre, alors qu’il avait les mains liées, le tuant sur le coup. La 2e chaine de télévision a rapporté que le jeune Palestinien provenait du village de Kafr, près de Ramallah, et était âgé de 18 ans. La police a prétendu avoir reçu une communication de la société « Aitouran » l’informant du vol de véhicules. Plus tard, la police a inspecté 3 voitures volées au même endroit, dans la rue Chomsky à Tel-Aviv. Les forces de police ont effectué une descente dans la zone, et ont procédé à l’arrestation de 4 suspects à 6h30 du matin alors qu’ils se cachaient. Et durant les arrestations, des coups de feu se firent entendre et un détenu s’effondra alors qu’il avait les mains attachées, après avoir été touché dans la partie supérieure de son corps. Il est mort sur le coup. Le policier à l’origine du tir a prétendu que la balle est partie par erreur de son pistolet. La police a également arrêté deux jeunes hommes, tandis que le 4e a réussi à s’échapper du lieu. Il convient de noter que l’un des policiers était en prison ce mois-ci, après avoir tiré sur un jeune de Baqa al-Gharbiya, Mahmoud Ghnayem, il y a un an et demi, en prétextant que sa vie était en danger. Toutefois, il a été reconnu coupable de meurtre sans préméditation, et le tribunal lui a infligé une peine de prison ferme de 30 mois seulement. Traduction à partir du site arabs48.com de l'arabe au français par le CPI |
La commission sioniste invite le capitaine turc de la flottille à témoigner sur l’assaut sanglant
[ 14/09/2010 - 11:26 ] |
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Al Qods occupée- CPI Le porte-parole de la commission de l’occupation israélienne prétendue d’enquêter sur l’assaut très sanglant contre la flottille humanitaire internationale, le 31 mai dernier, a invité le capitaine turc du navire « Marmara » à se diriger témoigner en Israël. « Nous avons envoyé une lettre, lundi, le 13/9, au capitaine de « Marmara », Mahmut Tural, à travers l'ambassade de Turquie en Israël », a annoncé, Ofer Lefler, le porte-parole. Il est à noter que le mandat de la commission sioniste dirigée par le juge de la Cour suprême à la retraite « Yaakov Tirkel », en participation de deux observateurs internationaux, se limite aux aspects juridiques de l’agression au regard du droit international et ultérieurement elle doit soumettre ses conclusions, en plus celles d'une commission militaire sioniste, à un groupe d'experts onusiens. Il est digne d’être mentionné que l’assaut sanglant et barbare de la marine de l’occupation israélienne, contre la flottille des pacifistes internationaux en solidarité avec les habitants de Gaza (et qui tentaient d’attirer l’attention de la communauté internationale, à la sauvagerie et l’illégitimité de l’embargo sioniste qui dure depuis plus de 4 ans), a tué 9 turcs et blessant d’autres dizaines militants dans les eaux internationales de la Méditerranée et en violation de la législation internationale. |
L’occupation a clos les dossiers sur le meurtre de Palestiniens par des soldats sionistes
[ 14/09/2010 - 12:15 ] |
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Ramallah – CPI La radio de l’occupation sioniste a rapporté que le centre d’informations affilié à l’occupation pour les droits de l’homme dans les territoires de Beitselem, a déclaré que le procureur militaire de l’occupation a ouvert son enquête sur 23 plaintes seulement dans des cas de meurtre de palestiniens par les soldats de l’armée occupante. Elle a expliqué que cela fait suite au rapport publié hier par le centre de Beitselem, sur les activités de l’armée israélienne dans les territoires au cours des quatre dernières années. Le rapport précise également que le procureur militaire n’a présenté au procès aucun des soldats impliqués dans ces affaires, et qu’il a clos 8 dossiers. |
L’Algérie finance les fournitures scolaires de 250 000 élèves à Gaza
[ 14/09/2010 - 11:54 ] |
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Alger – CPI Le Comité national parlementaire algérien pour les convois de solidarité avec Gaza a annoncé qu’il finance les fournitures scolaires de 250 000 étudiants de la Bande de Gaza. Il a déclaré en même temps que la date du départ du convoi sera à la rentrée scolaire, à savoir durant la première moitié du mois d’octobre prochain. Les membres du Comité ont terminé hier lundi 13 septembre, de préparer un programme pour le succès de la grande opération de solidarité en coordination avec le Croissant-Rouge algérien, et les Scouts musulmans. A son tour, le président du comité pour les convois du Parlement arabe pour la Bande de Gaza, Abd al-Qadir Samari, a déclaré au journal algérien « Al-Khabar » qu’il va commencer dès aujourd’hui à diffuser des spots publicitaires de cette opération sur les chaînes de télévision et la radio nationale, afin de réussir cette opération de solidarité. De même, il est prévu de diffuser à la télévision une série de documentaires sur les conditions des élèves et des enseignants palestiniens, et sur la situation des écoles à Gaza de manière continue. Il a été décidé également – comme l’a annoncé le président du Comité- de recruter des imams de mosquées pour inciter les citoyens à s’engager dans l’opération et à agir pour les enfants palestiniens afin que leur parviennent le matériel scolaire nécessaire. Il a souligné qu’ils espèrent aider 180 000 enfants de l’école primaire, et 65 000 du collège. Samari a lancé un appel à tout le peuple algérien à s’engager dans l’opération de solidarité humanitaire, avec leurs dons aux différentes branches du Croissant-Rouge algérien proches de chez eux. Il a appelé à faire vite afin que l’opération se termine avant le début de la rentrée scolaire. Dans le même contexte, Bouchakour, le secrétaire général du Croissant-Rouge algérien, a déclaré que les instructions ont été données à toutes les branches du Croissant-Rouge au niveau national, les exhortant à participer fortement à l’opération afin de recueillir des dons de bienfaiteurs plus que possible. De son côté, le coordinateur du Maghreb, Madani Barad’i, a précisé que les dates de départ des convois des autres pays du Maghreb seront fixées durant la prochaine réunion qui se tiendra avec les coordinateurs de ces pays, en marge de la tournée du Parlement arabe qui aura lieu le 22 septembre prochain à Damas. Il en est de même pour les pays du Levant et du Golfe, afin d’éviter que les convois arrivent en même temps, et d’assurer une continuité avec une arrivée à tour de rôle. En début de ce mois de septembre, le convoi algérien a transporté vers la Bande de Gaza 16 personnes parmi l’Union des Oulémas algériens, en empruntant le passage de Rafah. Il apportait 60 conteneurs de médicaments, des aides et des fournitures médicales, ainsi que du matériel de secours et des aides alimentaires. |
Le bloc Changement et réforme : L’invasion de la mosquée d’Al-Aqsa est une gifle aux négociateurs
[ 14/09/2010 - 13:38 ] |
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Gaza – CPI Le bloc parlementaire du Hamas a considéré l’invasion des colons sionistes aux esplanades de la mosquée d’Al-Aqsa comme une gifle aux côtés qui parient sur les négociations inutiles, ainsi qu’un résultat des coordinations sécuritaires avec l’occupation israélienne. "L’entité sioniste ne se contente pas de sa politique de judaïsation et des campagnes d’annexions et de destructions des maisons et terres palestiniennes à Al Qods, mais elle travaille à travers des plans et projets programmés, ainsi que des violations et creusements continuels pour arriver à la construction du prétendu temple juif à la place de la mosquée sainte d’Al-Aqsa", a-t-il déclaré le lundi 13/9. Le bloc parlementaire palestinien a exprimé sa condamnation aux crimes sauvages des colons israéliens contre les lieux saints, en soulignant qu’il va faire face à ces pratiques sionistes et défendre la mosquée d’Al-Aqsa par tous les moyens possibles. Il a ajouté que ses agressions qui viennent après l’accord de l’autorité d’Abbas de participer aux négociations directes avec l’occupation, montrent que le groupe d’Oslo ne représente pas le peuple palestinien qui ne s’engagera pas aux décisions et résultats de ces négociations inutiles. Le bloc «Changement et réforme» a souligné que l’occupation sioniste profite de ces rencontres pour couvrir ses plans criminels contre le peuple palestinien et ses lieux saints, dont la destruction de la mosquée sacrée d’Al-Aqsa, tout en appelant la résistance palestinienne en Cisjordanie à défendre la mosquée sainte et répondre aux pratiques israéliennes sauvages. |
L’occupation israélienne reconnaît avoir commis de nouveau un crime à Gaza
[ 14/09/2010 - 12:58 ] |
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Al Nasserah-CPI Un général sioniste a reconnu aujourd’hui, à la radio militaire que l’armée israélienne a commis une bavure en tuant dimanche 3 Palestiniens, dont un nonagénaire gardien de ferme , 91 ans, et son petit –fils, 17 ans, ainsi qu'un jeune homme de 20 ans, à l'est de Beit Hanoun, dans la bande de Gaza. "Les civils tués par les tirs de nos soldats, dont un nonagénaire et son petit-fils, n'étaient sûrement pas impliqués dans une opération terroriste", a déclaré à la radio militaire le général Eyal Eisenberg, commandant de division pour la région militaire sud de l’occupation israélienne. En tentant néanmoins de justifier le crime de son armée l’appelant d’une part, sauf d’une bavure, et d’autre part, prétendant que les soldats croyaient que les victimes palestiniennes s’apprêtaient à tirer contre eux, le général sioniste a ajouté : « Nos soldats ont repéré un civil qui ramassait un (lance-roquettes) RPG et ont ouvert le feu dans sa direction ». |
L'occupation interdit l'entrée des gâteaux de l’Aïd aux prisonniers
[ 14/09/2010 - 16:48 ] |
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Cisjordanie - CPI Les autorités de l'occupation ont interdit à plusieurs organisations juridiques et des droits de l’homme d'introduire des gâteaux de l’Aïd pour les détenus palestiniens qui souffrent énormément dans les prisons sionistes de Raymond, Jalama, Eshel et Ashkelon. Le Comité des affaires des prisonniers, ainsi que l’organisation pour la défense des droits des détenus, le comité du captif palestinien, et l’association des Amis du détenu et prisonnier, à Nazareth, ont affirmé dans des déclarations de presse, le mardi 14/9, que l'administration des prisons sionistes a refusé de laisser l’entrée des gâteaux de la fête de l’Aïd aux prisonniers palestiniens. Le Comité des affaires des prisonniers a souligné que l'administration des prisons n’a pas permis également l'introduction de la viande, des fruits et légumes comme un cadeau aux prisonniers lors de la fête de l’Aïd dans les prisons sionistes, où les conditions sont très difficiles en plus des isolements et pratiques sauvages, en privant les détenus de leurs droits fondamentaux. L'administration de la prison de Jalama a refusé également l’entrée des vêtements aux prisonniers qui ont souligné leur besoin urgent de ces vêtements, sachant que certains détenus ont passé deux à trois mois depuis leur arrestation dans les mêmes vêtements. |
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