[ 26/01/2010 - 18:21 ] |
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Washington – CPI Des membres au congrès américain ont appelé le président américain, Barack Obama, à pratiquer ses pressions contre l'entité sioniste pour briser le sévère blocus imposé injustement contre la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans consécutifs. Plus de 54 députés américains ont signé un communiqué qui dit que le blocus paralyse le travail des agences de secours pour aider la population et répondre à leurs besoins nécessaires. Le communiqué publié, le mardi 26/1, par la radio américaine, "Sawa", a montré que le blocus représente une punition collective contre les habitants palestiniens. On note que plusieurs organisations des droits de l'homme comme, "Les américains pour la paix" et "La force américaine du travail pour la Palestine", ont signé ce communiqué. De son côté, le député et président du comité populaire anti-blocus, l'ingénieur Jamal al-Khoudari a salué cet appel, en considérant qu'on doit poursuivre les pressions sur l'occupation jusqu'à la fin du blocus injuste. |
mercredi 27 janvier 2010
54 parlementaire américains appellent Obama à presser sur l'occupation pour briser le blocus de Gaza
L'occupation décide de construire un mur près de la colonie de Moudi'in Elit au nord de Ramallah
[ 26/01/2010 - 20:21 ] |
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Ramallah – CPI L'armée de l'occupation israélienne a décidé de construire un nouveau mur d'apartheid près de la colonie sioniste de Moudi'in Elit, installée illégalement au nord-ouest de la ville de Ramallah, deux ans après la décision de la cour suprême sioniste d'arrêter les travaux de ce projet. Le site Web hébreu a publié, le mardi 26/1, la décision de l'armée sioniste de reprendre la construction du mur durant les jours prochains après la modification de l'ancien projet, où le mur sera plus proche de la colonie sioniste. Le site a souligné que la cour suprême sioniste a arrêté le projet, avant deux jours, sur la base de la plainte présentée par les habitants des villages palestiniens proches, où il était prévu de construire ce projet sur les terres agricoles de ces villages. |
Les occupants israéliens changent le visage de la sainte ville d’Al-Quds
[ 27/01/2010 - 02:14 ] |
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Al-Quds occupée – CPI La partie occidentale de la sainte ville d’Al-Quds a été occupée par les Sionistes en 1948. Et en 1967, ils ont occupé sa partie orientale. En 1980, la Knesset, le parlement israélien, l’a déclarée comme capitale de l’Entité sioniste, en dépit du refus de la communauté internationale. Les opérations de judaïsation de la ville ne se sont pas arrêtées depuis la première seconde d’occupation israélienne. La politique de colonisation continue à bon train. Cette politique mettra très certainement en péril les négociations et pousse vers l’escalade la situation dans les territoires palestiniens occupés. L’occupant contre la partie orientale Nir Barakat, le maire israélien de la ville, affirme l’existence de plans mis en place pour construire encore plus d’unités résidentielles pour les Juifs dans la partie orientale de la ville d'Al-Quds, après avoir mis complètement la main sur sa partie occidentale. Dans des déclarations de presse, Barakat dit que s’il y a des problèmes de prix d’appartements dans le côté juif de la ville d'Al-Quds, pourquoi on n’en construirait pas dans le côté oriental, puisque les terrains sont sous la mainmise du gouvernement israélien. Il prétend que les terrains sont la propriété des Juifs, et non des Arabes. Cette campagne coloniale agressive menée par les autorités de l’occupation israélienne contre la ville d'Al-Quds fait peur aux Palestiniens qui représentent 34% des habitants de la ville. Ils appellent tous les Arabes à être aux côtés du peuple palestinien. Une carte démographique Les occupants israéliens se sont déjà activés à changer la carte démographique de la ville d'Al-Quds, dès la fin du premier congrès sioniste tenu dans la ville de Bâle, à la fin du mois d’août 1897. A partir de cette date, le nombre des Juifs n’a pas arrêté de grimper. Et après la déclaration de Balfour en 1917, précisément entre 1917 et 1948, lorsque la Grande-Bretagne avait laissé grande ouverte la porte de la Palestine pour une intense immigration des Juifs. Les bandits sionistes de Shtern, d’Itsel et de Haganah ont apeuré et chassé plus de cent mille Palestiniens de la partie occidentale de la ville d'Al-Quds. Et durant la guerre de 1967, les occupants israéliens ont chassé plus de 15 mille Palestiniens de sa partie orientale, explique Khalil Tokmachi, expert de la colonisation. Toutefois, les occupants israéliens rencontrent des os dans leur chemin de judaïsation. Le taux de natalité des Arabes est beaucoup plus fort que le leur. Les occupants annexent aussi des terrains appartenant à des villages arabes. Ils veulent prendre un maximum (un quart) des terrains de la Cisjordanie pour s’imposer dans toute négociation future. Des changements horribles Depuis leur occupation de la sainte ville d’Al-Quds, les Israéliens font beaucoup de changements, des changements horribles, dans la nature de la ville et dans la composition des habitants. Des centaines d’hectares de terre ont été confisquées. Quelque dix-neuf colonies ont été bâties comportant environ 60 unités résidentielles où habitent plus de 160 mille colons. |
Un fiasco américain
L’échec de la tournée de l’émissaire américain George Mitchell au Proche-Orient coïncide avec le début des travaux de la commission de l’Onu sur « les droits inaliénables du peuple palestinien ».

Rien de surprenant. Après tout, qu’est-ce qui aurait pu faire réussir cette nouvelle tentative américaine ? En l’absence de toute pression à l’encontre de l’Etat hébreu, le premier ministre israélien est resté intransigeant, refusant de faire une quelconque concession. Toujours fidèle aux déclarations vagues et ambiguës, il a déclaré dimanche dernier avoir trouvé certaines idées américaines « intéressantes ». En même temps, il multiplie les provocations. Quelques heures à peine, après un entretien avec Mitchell, Benyamin Netanyahu s’est rendu à Gush Etzion et Maale Adoumim, deux blocs de colonies en Cisjordanie qui encerclent Jérusalem-Est, pour planter un arbre. « Notre message est clair : en plantant un arbre ici, nous signifions que nous resterons ici, que nous construirons ici et que ce lieu sera pour toujours une partie inséparable de l’Etat d’Israël », a-t-il lancé. Un message aux colons, certes, mais il s’agit surtout d’un message dirigé aux Palestiniens et à la communauté internationale : Israël n’a pas l’intention de reprendre le chemin de paix. Plus encore, le gouvernement israélien ne respecte même pas le gel partiel des constructions de colonies dans les territoires occupés, à l’exception de Jérusalem. Ainsi en dépit du gel décrété et malgré un arrêt de la Haute Cour de justice israélienne, prononcé il y a un an, les constructions se poursuivent à Kyriat Netafim, une colonie de Cisjordanie.
Les Palestiniens, de leur côté, continuent de refuser le retour à la table de négociations avant l’arrêt total des activités de colonisation et ce dans tous les territoires palestiniens, Jérusalem inclus. Pour eux, il ne s’agit pas d’une condition qu’ils émettent mais de la simple application de la feuille de route qui engage Israël à mettre fin à sa politique de colonisation.
« Ce qui entrave en réalité les efforts du sénateur Mitchell et du président Obama, c’est Israël avec ses colonies, ses incursions et ses assassinats. Quand nous disons qu’Israël doit cesser de construire des colonies, cela n’est pas une condition palestinienne. Il s’agit d’un engagement israélien qui doit être respecté », a déclaré Saëb Ereqat, chef négociateur palestinien. L’Autorité palestinienne est d’autant plus consciente que si elle abandonne cette revendication, sa popularité, voire même sa légitimité vis-à-vis de la population palestinienne, sera définitivement compromise au profit du Hamas.
Or face à cette impasse, certains craignent que le gouvernement américain ne finisse par délaisser le volet israélo-palestinien. L’entretien du président américain publié jeudi dernier dans l’hebdomadaire Time semble confirmer ces craintes. « Je pense que nous avons surestimé nos possibilités de les convaincre (Israéliens et Palestiniens) d’engager des négociations de paix », a déclaré Obama. « Les divisions au sein des deux sociétés (palestinienne et israélienne) rendent très difficile aux uns et aux autres le retour à des négociations », a-t-il ajouté. Washington menace-t-elle de jeter l’éponge ? Possible, mais en tout cas, les propos d’Obama sont loin de rassurer le côté palestinien qui espérait qu’avec l’élection du président Barack Obama, une nouvelle politique américaine sera plus équilibrée et moins partielle.
Mais la réalité est tout autre : les administrations américaines changent mais le soutien de Washington envers Israël reste indemne.
Les droits du peuple palestinien
Etrange coïncidence : le début de la tournée de Mitchell au Proche-Orient intervient le même jour de l’ouverture jeudi dernier à New York des travaux de la Commission de l’Onu sur les « droits inaliénables du peuple palestinien ». Et le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, semble avoir une opinion sans équivoque sur la politique israélienne.
« La communauté internationale est opposée à la présence israélienne et à la poursuite des constructions à Jérusalem-Est. L’activité de colonisation est un obstacle à la réalisation d’une paix fondée sur l’existence de deux Etats. Tout ceci n’est dans l’intérêt de personne — et surtout pas d’Israël. La colonisation sape la confiance entre les deux parties et semble préjuger du résultat des négociations sur le statut permanent », a-t-il déclaré.
Face à ces critiques, le gouvernement israélien n’a pas hésité à accuser Ban Ki-moon de tenir des propos « déséquilibrés et unilatéraux ». Il s’agit là de la même rhétorique utilisée par l’Etat hébreu il y a quelques mois contre le juge juif sud-africain Richard Goldstone, qui avait osé accuser le gouvernement israélien d’avoir commis des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité à l’encontre des Palestiniens lors de la guerre contre Gaza, l’hiver dernier.
Ceci dit, les critiques du secrétaire général, qui viennent réconforter la position palestinienne tant qu’elles ne sont pas assorties de pressions, ne risquent pas de convaincre les Israéliens d’abandonner leur politique expansionniste dans les territoires palestiniens. L’impuissance de la communauté internationale et les récentes déclarations du président américain laissent peu de place à l’optimisme. Il semble que comme toujours et en dépit du constat international du « droit inaliénable du peuple palestinien » à la souveraineté et à la liberté, le peuple palestinien reste livré à son sort.
Heba Zaghloul
mardi 26 janvier 2010
Massachusetts : La Perte D’Un Siège Au Sénat Par Obama Est Une Victoire Pour Netanyahou
Dans l’élection du remplaçant au Sénat du libéral Edward M. Kennedy, qui a occupé le siège du Massachusetts pendant un demi-siècle, la victoire des Républicains reflète non seulement une immense victoire pour les opposants du président US Barack Obama mais aussi une victoire pour le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Vendredi 22 Janvier 2010

Oui je peux le faire : baiser Obama et Co
Scott Brown a battu la candidate favorite, Martha Coakley, remportant le siège sénatorial du Massachusetts alors même que le Président Barack Obama s’était précipité Dimanche à Boston pour essayer de sauver la candidature de celle-ci.
Ces derniers mois, Netanyahou a réussi à faire baisser la pression d’Obama, qui bénéficie d’une majorité Démocrate dans les deux Chambres du Congrès. Maintenant cependant Obama sera plus dépendant du soutien de ses rivaux Républicains, les supporters et amis de Netanyahou.
Aucun politicien israélien ne lui arrive à la cheville lorsqu’il s’agit de savoir ce qui se trame aux Etats Unis. Netanyahou a retardé les négociations sur le gel des colonies et puis a décidé que cela durerait 10 mois jusqu’à fin Septembre - en temps voulu pour les élections au Congrès US où on s’attend à ce que les Démocrates subissent de lourdes pertes.
Netanyahou a compris qu’il devait résister à la pression jusqu’à ce que ses supporters de droite récupèrent leur position de force à Capitol Hill et agissent pour freiner les activités politiques de la Maison Blanche. L’élection au Massachusetts, l’un des états les plus libéraux d’ Amérique, sera à partir de maintenant un poids pour Obama.
Ceux qui soutiennent le processus de paix considéreront qu’Obama a manqué une opportunité, passant sa première année de mandat à des actions diplomatiques qui n’ont pas porté leurs fruits et n’a pas réussi à relancer les discussions entre Israël et les Palestiniens. A partir de maintenant ce sera plus dur pour Obama. Le soutien du Congrès est essentiel au processus politique et dans l’actuelle atmosphère politique aux US - les partis politiques étant extrêmement polarisés - Netanyahou peut compter sur le soutien Républicain pour saboter la pression mise sur Israël.
Si la popularité d’Obama continue de plonger et si les Républicains récupèrent au moins l’une des deux Chambres au Congrès en Novembre, Netanyahou et ses partenaires pourront respirer tranquillement et continuer d’étendre les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est.
Aluf Benn 20/01/10 correspondant du quotidien israélien www.haaretz.com
Ces derniers mois, Netanyahou a réussi à faire baisser la pression d’Obama, qui bénéficie d’une majorité Démocrate dans les deux Chambres du Congrès. Maintenant cependant Obama sera plus dépendant du soutien de ses rivaux Républicains, les supporters et amis de Netanyahou.
Aucun politicien israélien ne lui arrive à la cheville lorsqu’il s’agit de savoir ce qui se trame aux Etats Unis. Netanyahou a retardé les négociations sur le gel des colonies et puis a décidé que cela durerait 10 mois jusqu’à fin Septembre - en temps voulu pour les élections au Congrès US où on s’attend à ce que les Démocrates subissent de lourdes pertes.
Netanyahou a compris qu’il devait résister à la pression jusqu’à ce que ses supporters de droite récupèrent leur position de force à Capitol Hill et agissent pour freiner les activités politiques de la Maison Blanche. L’élection au Massachusetts, l’un des états les plus libéraux d’ Amérique, sera à partir de maintenant un poids pour Obama.
Ceux qui soutiennent le processus de paix considéreront qu’Obama a manqué une opportunité, passant sa première année de mandat à des actions diplomatiques qui n’ont pas porté leurs fruits et n’a pas réussi à relancer les discussions entre Israël et les Palestiniens. A partir de maintenant ce sera plus dur pour Obama. Le soutien du Congrès est essentiel au processus politique et dans l’actuelle atmosphère politique aux US - les partis politiques étant extrêmement polarisés - Netanyahou peut compter sur le soutien Républicain pour saboter la pression mise sur Israël.
Si la popularité d’Obama continue de plonger et si les Républicains récupèrent au moins l’une des deux Chambres au Congrès en Novembre, Netanyahou et ses partenaires pourront respirer tranquillement et continuer d’étendre les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est.
Aluf Benn 20/01/10 correspondant du quotidien israélien www.haaretz.com
Myriam Abraham traductionpour http://www.planetenonviolence.org
Rencontre Medvedev-Abbas: l'aide à la Palestine au menu

Rencontre Medvedev-Abbas: l'aide à la Palestine au menu (Kremlin)
17:37 25/01/2010
© POOL
MOSCOU, 25 janvier - RIA Novosti
La reprise des négociations arabo-israéliennes et l'aide aux Palestiniens dans la formation des institutions d'Etat sont au menu de la prochaine rencontre du président russe Dmitri Medvedev avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite du 25 au 28 janvier en Russie, a indiqué une source au Kremlin.
"Au cours de la rencontre de haut niveau, MM. Medvedev et Abbas évoqueront la coopération bilatérale, notamment sur l'aide à la Palestine dans la formation d'institutions d'Etat efficaces et dans l'élimination des problèmes d'ordre social, économique et humanitaire", selon la source.
La source a en outre ajouté que la situation politique au Proche-Orient et la reprise des négociations arabo-israéliennes, censées déboucher sur la formation de l'Etat palestinien, seront également débattues lors de la rencontre entre les deux hommes politiques prévue pour le 26 janvier à Sotchi.
La dernière rencontre Medvedev-Abbas date d'avril 2009. A l'époque, dans la capitale russe, les deux hommes ont évoqué le règlement au Proche-Orient et ont abordé la question de la conférence de Moscou sur le Proche-Orient, dont l'idée avait été proposée par la Russie et soutenue, notamment, par la partie palestinienne.
La Russie fait partie du Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et ONU) pour le règlement au Proche-Orient et recherche activement des variantes de rapprochement des positions arabe et israélienne.
http://fr.rian.ru/world/20100125/185930314.html
"Au cours de la rencontre de haut niveau, MM. Medvedev et Abbas évoqueront la coopération bilatérale, notamment sur l'aide à la Palestine dans la formation d'institutions d'Etat efficaces et dans l'élimination des problèmes d'ordre social, économique et humanitaire", selon la source.
La source a en outre ajouté que la situation politique au Proche-Orient et la reprise des négociations arabo-israéliennes, censées déboucher sur la formation de l'Etat palestinien, seront également débattues lors de la rencontre entre les deux hommes politiques prévue pour le 26 janvier à Sotchi.
La dernière rencontre Medvedev-Abbas date d'avril 2009. A l'époque, dans la capitale russe, les deux hommes ont évoqué le règlement au Proche-Orient et ont abordé la question de la conférence de Moscou sur le Proche-Orient, dont l'idée avait été proposée par la Russie et soutenue, notamment, par la partie palestinienne.
La Russie fait partie du Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et ONU) pour le règlement au Proche-Orient et recherche activement des variantes de rapprochement des positions arabe et israélienne.
http://fr.rian.ru/world/20100125/185930314.html
Le ministre norvégien des Affaires Etrangères: Israël a fermé la porte devant le processus de paix avec les palestiniens
24 Jan 2010
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Abou Dhabi / M. Jonas Gahr Store, ministre norvégien des Affaires Etrangères, a affirmé qu'Israël ne veut pas reprendre les négociations de paix avec les palestiniens, et que le gouvernement israélien de Netanyahou ferme la porte devant le processus de paix.
M. Gahr Store, a ajouté, dans un entretien accordé au quotidien émirati /al-Bayan/ publié aujourd'hui, qu'il a constaté, lors de sa rencontre la semaine dernière avec le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre des Affaires Etrangères, que les israéliens refusent totalement de tenir des négociations sérieuse destinée à établir un Etat palestinien indépendant.
"La politique actuelle d'Israël ne respecte pas la loi internationale vu qu'il commet quotidiennement les massacres contre le peuple palestiniens innocent et parle en même temps de la paix" a-t-il précisé.
Il a, à cet effet, appelé l'union européenne, les Nations-Unis et les pays arabes à déployer leurs efforts pour reprendre les négociations de paix.
De même, M Gahr Store a exprimé le refus de son pays de la poursuite par Israël de la construction des colonies à al-Qods occupée.
W.J. /L.A
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/24/268614.htm
M. Gahr Store, a ajouté, dans un entretien accordé au quotidien émirati /al-Bayan/ publié aujourd'hui, qu'il a constaté, lors de sa rencontre la semaine dernière avec le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre des Affaires Etrangères, que les israéliens refusent totalement de tenir des négociations sérieuse destinée à établir un Etat palestinien indépendant.
"La politique actuelle d'Israël ne respecte pas la loi internationale vu qu'il commet quotidiennement les massacres contre le peuple palestiniens innocent et parle en même temps de la paix" a-t-il précisé.
Il a, à cet effet, appelé l'union européenne, les Nations-Unis et les pays arabes à déployer leurs efforts pour reprendre les négociations de paix.
De même, M Gahr Store a exprimé le refus de son pays de la poursuite par Israël de la construction des colonies à al-Qods occupée.
W.J. /L.A
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/24/268614.htm
Baraka avertit des plans israéliens visant à confisquer des terres arabes au Golan
25 Jan 2010
Al-Qods occupée/ M. Mohammad Baraka, chef du front démocratique de la paix et de l'égalité, a appelé à affronter les plans israéliens visant à confisquer des terres à Galilée, à Néguev et au Golan arabe occupé.
Citée par l'agence palestinienne d'information /WAFA/, M. Baraka a souligné que le gouvernement israélien envisage de confisquer ces terres pour les offrir comme "cadeaux" à ses soldats.
"Nous sommes aujourd'hui devant une nouvelle phase de judaïsation à Galilée et au Golan, phase consistant à vider ces terres de ses populations arabes et à étouffer les villes et les villages arabes" a-t-il précisé.
Il a, à cet effet, ajouté que l'occupation israélienne œuvre pour élargir les unités de colonisation, ce qui confirme qu'elle n'est concernée par le retrait des territoires arabes occupés.
Selon des informations israéliennes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait accepté une proposition de distribuer les terres arabes d'une superficie de 250m à chaque soldat qui choisit d'habiter dans les régions de Galilée, de Néguev et du Golan occupés après avoir terminer son service militaire.
W.J. /L.A.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/25/268836.htm
Les membres du convoi humanitaire /Ligne de vie/ en Malaisie manifestent pour boycotter Israël
25 Jan 2010
Kuala Lumpur / Plus de /100/ membres du convoi humanitaire /Ligne de vie/ en Malaisie ont manifesté pour appuyer les efforts visant à établir un Etat palestinien libre et indépendant. M. Adnan Mohammad Taher, président du conseil d'administration du Convoi, a indiqué que les manifestants ont porté des chemisiers blancs, sur lesquels il est écrit /boycotter Israël/.
M. Taher a fait savoir que cette marche est la 3ème du genre dans le cadre du programme /Boycotter Israël/.
A. Chatta & T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/25/268974.htm
Machaal : Hamas s'attache à l'option de la résistance et de la défense des droits palestiniens
25 Jan 2010
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Dans une allocution prononcée lors du colloque /Plaidoyers pour le blocus de Gaza et sa résistance/ organisé par l'Union des Ecrivains arabes, en collaboration avec l'Institution de la Palestine pour la culture, M. Machaal a appelé à l'unité du rang palestinien, à la réalisation de la réconciliation et à la réédification des institutions de l'Organisation de Libération de la Palestine sur la base des constantes nationales qui sauvegardent les droits du peuple palestinien.
M. Machaal a souligné l'entêtement israélien à propos de la transaction de l'échange des prisonniers, exprimant l'engagement du mouvement à la question des prisonniers palestiniens. Il a affirmé que le prisonnier israélien Gilad Shalit ne reviendra chez lui avant le retour des prisonnières et des prisonniers palestiniens à leurs familles.
M. Machaal a souligné les positions de la Syrie appuyant la cause palestinienne et sa tenue aux côtés du peuple palestinien dans toutes les stations du conflit avec l'ennemi israélien.
Raghda Bittar
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/25/268794.htm
Conférence sur les plaidoiries pour la levée du blocus à Gaza
26 Jan 2010
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Dans une allocution prononcée devant la conférence sur les plaidoiries pour la levée du blocus de Gaza et la résistance de celle-ci, le ministre de la culture a indiqué que plusieurs pays du monde ont été dupés par l'intox sioniste, "et nous devront vivement travailler en vue de dévoiler les vérités des crimes israéliens commis à Gaza".
"Les pays arabes ont offert à Israël des opportunités de la paix, mais il les avait rejetées, ce qui prouve ses intentions agressives et expansionnistes", a-t-il ajouté.
M. Elias Murad, président de l'union des journalistes, qui avait indiqué que la résistance ne saurait réaliser sa victoire qu'à travers que grâce à son attachement à sa cause juste, affirmant que la Syrie appuie toujours la résistance et la cause palestinienne.
A. Chatta & T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/63/2010/01/26/268980.htm
« Discuter avec les Israéliens. Mais de quoi ? »
publié le lundi 25 janvier 2010
Serge Dumont
Serge Dumont
Alors que l’émissaire américain George Mitchell fait la navette entre Ramallah et Jérusalem, les leaders palestiniens ne cachent pas leur pessimisme sur l’évolution du processus de paix
« N’écoutez pas ce que disent les Israéliens. Regardez plutôt ce qu’ils font et vous comprendrez que la reprise du processus de paix est plus éloignée que jamais. » A l’instar du ministre palestinien des Négociations, Saeb Erekat, les responsables de l’Autorité palestinienne (AP) ne croient plus vraiment au dialogue de paix avec Israël. Du moins, pas tant que Benyamin Netanyahou sera le premier ministre de l’Etat hébreu et que sa majorité sera composée de partis d’extrême droite favorables à la poursuite de la colonisation.
Visite de George Mitchell
Car, sur le terrain, la construction se poursuit dans les implantations de Cisjordanie malgré le gel de dix mois proclamé le 29 novembre dernier par l’Etat hébreu. A Jérusalem-Est (la partie arabe de la ville annexée par Israël après la guerre de juin 1967), les projets de colonies juives se multiplient alors que la municipalité interdit les projets immobiliers destinés à la population palestinienne.
« Benyamin Netanyahou dit qu’il nous tend la main, mais pour discuter de quoi ? » interroge Salam Fayyad, le chef du gouvernement palestinien. Certes, pour l’heure, le président de l’AP Mahmoud Abbas refuse d’envisager un retour à l’action violente. Mais au sein de la direction du Fatah, son parti, des « anciens » des deux Intifada commencent à hausser le ton. « Parce qu’Israël ne comprend que le langage de la force », selon eux.
Recevant l’émissaire américain pour la paix George Mitchell, le raïs palestinien a en tout cas confirmé dimanche son refus de s’asseoir à la même table que les dirigeants israéliens « tant que la colonisation se poursuivra ». En revanche, il n’a pas rejeté l’idée d’un sommet organisé en Jordanie ou en Egypte entre lui et le président israélien Shimon Peres, l’un des initiateurs du processus de paix d’Oslo (septembre 1993). Pour l’heure, cette nouvelle proposition américaine censée réinitialiser les contacts entre Israël et l’AP n’en est encore qu’à sa phase exploratoire, mais il se dit à Ramallah que des contacts informels ont lieu à ce propos avec Tel-Aviv.
Mais tout cela reste très vague. Au Département palestinien de la planification et des réformes administratives, Ali Jarbawi – un proche de Mahmoud Abbas – doute ouvertement de l’évolution positive du processus. « La paix, nous en avons parlé pendant presque dix après la signature des Accords d’Oslo. Pour déboucher sur quoi ? Sur un blocage total, nous déclare-t-il. Désormais, nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps dans de telles péroraisons sans fin. Si Benyamin Netanyahou veut vraiment remettre les négociations de paix sur leurs rails, il doit énoncer les dossiers sur lesquels porteront les discussions et fixer une date limite de conclusion des débats. »
Deux Etats ?
Le pessimisme quant à l’évolution de la situation a manifestement gagné du terrain parmi les élites de l’AP. Recteur de l’université Al-Quds de Jérusalem-Est et intellectuel mondialement connu, Sari Nusseibeh a toujours soutenu la poursuite du dialogue avec Israël. Ce qui lui a souvent valu des critiques acerbes émanant de son propre camp. Pourtant, lorsque nous l’avons rencontré samedi, ce modéré semblait quelque peu désorienté : « Je voudrais tant que le processus de paix vive, mais il est au point mort. Comme beaucoup à Ramallah, j’en arrive à me dire que la solution dite de « deux Etats pour deux peuples vivant en paix côte à côte » n’est peut-être pas la bonne. Et qu’il faudrait envisager autre chose. Peut-être une fédération de communautés différentes comme en Belgique. Ou une confédération comme en Suisse, pourquoi pas ? En tout cas, il nous faut trouver des alternatives au blocage actuel. Notre imagination doit fonctionner à plein régime si nous voulons, à terme, éviter un nouveau bain de sang. »
publié par Le temps
« Barack Obama a réalisé un changement de style, plus que de substance »
publié le lundi 25 janvier 2010
entretien avec Stephen M. Walt
entretien avec Stephen M. Walt
Pour Stephen M. Walt, professeur de relations internationales à l’université Harvard (1), le président n’a pas su, en un an de mandat, définir ses priorités de politique étrangère et son pragmatisme encourage plutôt ses opposant
La Croix : Un an après son arrivée à la Maison-Blanche, quel bilan faites-vous de la politique étrangère de Barack Obama ?
Stephen M. Walt : Un an, c’est trop tôt pour porter un jugement. George W. Bush avait très mal commencé mais au bout d’un an, après les attaques du 11 septembre 2001, il était devenu un président en guerre, très déterminé et populaire. Cela n’a pas empêché qu’à la fin, il était considéré comme un des plus mauvais présidents de l’histoire.
Barack Obama a hérité d’une situation très difficile, peut-être le défi le plus lourd à relever depuis Roosevelt : une économie en crise, deux guerres (Irak et Afghanistan), sans compter une série de problèmes difficiles comme l’Iran, le conflit israélo-palestinien, les relations avec la Russie ou le changement climatique. Affronter séparément ces problèmes, c’est compliqué, les affronter tous en même temps, c’est très difficile.
La question est de savoir si les positions prises sont les bonnes et si le président se montre résolu, capable de les maintenir même quand il rencontre une opposition. De ce point de vue, le bilan est mitigé. Il entend mettre les engagements des États-Unis plus en adéquation avec leurs ressources.
Jusque-là, il a réalisé une rupture symbolique avec l’administration Bush, un changement de style plus que de substance. La torture a été interdite, des mémorandums ont été publiés, l’interdiction des voyages à Cuba a été levée. En même temps, Guantanamo n’est toujours pas fermé, les tribunaux militaires, les détentions préventives et les redditions extraordinaires sont maintenues, tandis que les attaques de drones au Pakistan et en Afghanistan s’intensifient. Barack Obama a aussi tenté avec un relatif succès de mettre les relations avec la Russie sur une voie plus constructive.
Quel regard portez-vous sur son action au Moyen-Orient ?
Avec l’Iran, il a mis l’accent sur la diplomatie – avec raison car le recours à la force serait une énorme erreur –, mais il ne sera pas possible de parvenir à un accord dans un futur proche. En l’absence de résultats, certains continueront à soulever la question d’une action militaire, même si beaucoup de gens aux États-Unis, particulièrement parmi les militaires, y sont hostiles.
Sur la question du conflit israélo-palestinien, le président a été plus décevant. Il a commencé par exprimer de bonnes idées dans son discours du Caire, avant de faire machine arrière sur la question du gel des implantations israéliennes et de dénoncer le rapport Goldstone sur Gaza.
Sur la question de l’Afghanistan et du Pakistan, ses décisions impliquent un engagement à long terme et les perspectives de succès ne sont pas élevées. En Irak, le calendrier du retrait des troupes sera difficile à respecter. Sur ces questions, la situation dans trois ans devrait beaucoup ressembler à celle qui prévalait au moment de son élection. Le mieux qu’il puisse faire, c’est d’éviter que ces problèmes ne s’aggravent.
Comment expliquez-vous le revirement sur la question des colonies israéliennes ?
C’est une décision politique. L’administration a donné la priorité à l’adoption de la réforme de l’assurance-maladie. Elle a besoin du Congrès où beaucoup de parlementaires s’opposent à cette politique de fermeté à l’égard d’Israël. Elle n’a pas voulu risquer de compromettre le vote démocrate.
L’erreur a été de ne pas avoir su anticiper ce que serait sa politique si les Israéliens refusaient d’arrêter la construction des colonies. L’administration a pensé qu’il suffisait d’être très ferme pour obtenir très rapidement la coopération israélienne. Quand ils ne l’ont pas obtenue, ils ne savaient plus quoi faire et ils n’avaient clairement pas la volonté d’aller plus loin.
Barack Obama comprend le problème et il sait ce qu’il faudrait faire mais ce n’est pas sa priorité. C’est une tragédie car cela signifie que les négociations n’aboutiront pas et que la solution des deux États devient impossible : trop de colonies israéliennes, pas de soutien politique en Israël pour les évacuer et des Palestiniens divisés. Cela conduit à un état d’apartheid. Certains pensent que le point de non-retour a déjà été atteint. Un jour, tout le monde le reconnaîtra. Quelle sera, alors, la politique américaine ?
L’Afghanistan peut-il devenir un nouveau Vietnam ?
La décision d’envoyer des renforts supplémentaires a répondu à des considérations de politique intérieure et non à une pensée stratégique claire. Obama ne pouvait dire non aux demandes du général McChrystal sans payer un prix politique très élevé. Et comme il ne voulait pas non plus en faire trop, il a choisi une demi-mesure. L’alternative aurait été de reconnaître que le problème de l’Afghanistan ne pouvait pas être résolu militairement et n’était pas d’un intérêt vital pour les États-Unis.
Barack Obama court-il le risque de finir comme Jimmy Carter, un président faible et discrédité ?
Comme Clinton et Carter, c’est un président jeune, intelligent et curieux qui tente de faire trop de choses à la fois. Mais il a plus de flair politique que Carter et est plus discipliné que Clinton. Le système de gouvernement américain rend les changements difficiles et l’administration n’a pas su établir clairement ses priorités et s’y tenir. Ils ont essayé de résoudre trop de problèmes à la fois et ils ont fini par ne rien faire. Résultat, beaucoup de bonnes choses faites dans les premiers mois commencent à être perçues comme des gestes vides.
Barack Obama est un pragmatique. Il fixe des objectifs ambitieux dans des délais courts et il est prêt au compromis. Cela encourage ses opposants, aux États-Unis comme à l’extérieur, à chercher à gagner du temps.
Au bout du compte, politiquement, le problème le plus important pour lui reste l’économie américaine. C’est ce qui conditionnera sa réélection. Une reprise suffirait à l’assurer alors qu’une nouvelle détérioration le mettrait en position vulnérable.
Recueilli par François d’ALANÇON
(1) Auteur de plusieurs ouvrages dont Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, Éditions La Découverte, 2007.
"Jérusalem est en danger".
publié le lundi 25 janvier 2010
Nimer Sultany
Nimer Sultany
Une intensification de l’oppression induit une intensification de la protestation. Pour cette raison, les agissements d’Israël ne le mèneront ni à la paix à l’intérieur ni à l’extérieur de ses frontières de 1967.
Une fois de plus Israël a recours à des procès médiatiques. Sheikh Raed Salah, figure politique et religieuse de la minorité palestinienne, a été condamné le 13 janvier par une cour de justice israélienne à neuf mois d’emprisonnement. C’est sa seconde condamnation ces dernières années. Cette fois il lui est reproché d’avoir agressé un policier et perturbé le travail de la police lors d’une manifestation à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem.
En dehors du jargon juridique utilisé, la persécution de Salah fait partie intégrante de deux processus en cours, la stigmatisation des leaders arabes et des activistes politiques en Israël et une campagne israélienne visant à créer des évènements dans Jérusalem pour ancrer l’occupation illégale.
De fait, ces dernières années Israël a intensifié la judaïsation de Jérusalem en construisant de nouveaux quartiers juifs, en chassant les familles arabes de leurs maisons, en démolissant des maisons, en refusant d’accorder des permis de construire aux Palestiniens de Jérusalem pour les forcer à partir, en les privant de leur statut de citoyen au nom de prétextes fallacieux, coupant Jérusalem du reste de la Cisjordanie, et imposant des restrictions eu égard à l’âge et donc au nombre de Palestiniens autorisés à prier à la mosquée Al-Aqsa. Les efforts israéliens pour changer la géographie et la démographie de Jérusalem s’inscrivent dans un projet jamais démenti depuis l’occupation de la ville en 1967 et l’annexion de jure qui s’ensuivit Si la communauté internationale a rejeté cette annexion « légale » comme violation du droit international, elle s’est cependant contentée de condamnations verbales.
Ce projet montre qu’Israël fait tout ce qu’il peut pour miner tout effort entrepris en vue de la paix, en s’éloignant à dessein du cœur des questions soulevées. En écartant unilatéralement certaines options et transformant les aspirations légitimes en imaginaire irréaliste, ces politiques rendent toute négociation futile et ajoute à l’absurdité du désormais défunt « processus de paix ». On ne mesure l’ampleur de l’impact de ces politiques que lorsque l’on prend en compte la conception israélienne de son expansion territoriale à Jérusalem.
Tout le monde sait ce qui unit le Sheikh et la ville. Salah, qui a été empêché d’entrer à Jérusalem sur ordre israélien ces derniers mois et a aussi été empêché de quitter le pays, a activement mis au défi les politiques israéliennes. Quand Israël a réduit le nombre de Cisjordaniens pouvant visiter Al-Aqsa, Salah a fait en sorte que des milliers de citoyens palestiniens viennent prier à la mosquée et visitent Jérusalem. Quand Israël a procédé à des fouilles souterraines aux abords d’Al-Aqsa, Salah et ses proches furent les premiers à protester. Quand des extrémistes israéliens ont annoncé leur projet de destruction de la moquée Al-Aqsa, Salah a rassemblé ses troupes afin de porter la nouvelle à la connaissance de tous.
Quand Israël a essayé de séparer les citoyens palestiniens de leurs frères dans les Territoires occupés, Salah et son mouvement mirent sur pied une aide à ces derniers. En bref, Salah a fait de Al-Aqsa un cri de ralliement pour défendre l’identité arabe et islamique de Jérusalem et de la Palestine, identité qu’Israël nie et essaie de faire oublier. Salah a également pour programme de redonner du pouvoir aux citoyens palestiniens, les nommant « société autosuffisante ». Salah qui a été le maire d’une des plus grandes communautés arabes à l’intérieur d’Israël en est arrivé à constater l’existence d’un véritable besoin de création d’institutions pour la société civile afin d’ offrir les services sociaux que l’Etat auraient dû fournir. Ce besoin se fait de plus en plus sentir du fait de la discrimination collective systématique et chronique de la minorité palestinienne.
Compte tenu de ce contexte et des prises de position publiques de Salah contre les pratiques des Israéliens dans les territoires occupés, il n’est pas étonnant qu’Israël essaie de criminaliser son activité politique, de le faire taire, de limiter ses déplacements et de dissuader sa communauté de le suivre sur cette voie. Mettre en oeuvre des procédures judiciaires pour traiter des luttes d’ordre idéologique relève d’une ruse qui n’est pas nouvelle. Il s’agit d’éviter toute contestation politique et tout dialogue public à propos des tabous israéliens. Dans le même but, on s’arrange pour faire passer les opposants au régime pour des hors la loi.
Il est cependant difficile de cacher aux yeux du monde la nature politique du procès fait à Salah. Salah, tête du mouvement islamique extraparlementaire a été considéré par l’appareil de sécurité de l’Etat comme menace à l’idéologie de l’Etat, et a été l’objet de plusieurs agressions physiques par les policiers, et on a même tiré sur lui en octobre 2000. Certaines des ONG appartenant à son mouvement ont été fermées et leurs journaux ont fait l’objet d’une suspension temporaire. Salah est diabolisé de façon récurrente dans les médias israéliens depuis plus de dix ans.
Ainsi, il est utopique de penser que dans le système judiciaire israélien qui condamne de façon totalement disproportionnée plus d’Arabes que de Juifs, que le premier juge venu fasse preuve d’impartialité eu égard à ce musulman pieu, au demeurant politiquement actif. En l’occurrence le juge en question n’a pu s’empêcher d’exprimer dans le verdict sa réactivité aux expressions qu’il lisait sur le visage de Salah durant le procès. Salah lui était supposé se soumettre à cette mascarade de justice parée des vertus de la loi.
L’ironie du sort de Salah concerne aussi celui d’autres personnes. Ainsi, face à un groupe de « témoins » issus des forces de police elles-mêmes, le témoignage de Salah n’avait aucune chance. Quand Salah va en prison, les policiers israéliens qui ont tué 13 manifestants arabes en octobre 2000 sont toujours en liberté. Dans des procès médiatiques comme ceux-là, dont l’issue est totalement prévisible, la justice n’est plus qu’un outil aux mains de l’Establishment, qui lui permet d’atteindre ses objectifs idéologiques.
Israël espère qu’en faisant taire ce personnage emblématique, il supprimera une entrave à son programme de colonisation de la Palestine et de judaïsation de Jérusalem en particulier.
Mais une intensification de l’oppression induit une intensification de la protestation. Pour cette raison, les agissements d’Israël ne le mèneront ni à la paix à l’intérieur ni à l’extérieur de ses frontières de 1967. Alors que les activistes palestiniens subissent une pression grandissante de la part des Israéliens, il devient nécessaire que tous ceux qui défendent la liberté, l’égalité et la justice, expriment leur réprobation. En vérité, comme dit Salah : « Jérusalem est en danger ».
Nimer Sultani est un citoyen palestinien d’Israël et écrit une thèse à l’école de droit de Harvard. Il est éditeur de « Citoyens sans citoyenneté- Israël et la Minorité Palestinienne(2003)- Israël et la Minorité Palestinienne (2004) ».
Publié par Electronic Intifada
Traduction : JM afps 85
Nouvelle initiative US pour relancer le processus de paix
26/01/2010
Les États-Unis ont dévoilé une nouvelle initiative destinée à convaincre les Palestiniens de reprendre les négociations de paix avec Israël, a révélé hier à l'AFP un responsable palestinien. Cette initiative, visant à « créer une atmosphère » propice à la relance des discussions suspendues depuis plus d'un an, a été présentée par l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, lors de sa récente visite dans la région, a indiqué ce responsable.
Le plan américain prévoit notamment qu'Israël cesse ses opérations militaires dans la dite « zone A » de Cisjordanie occupée, entièrement sous contrôle de l'Autorité palestinienne, et se retire de certaines parties de la « zone B », sous contrôle administratif de l'Autorité palestinienne. Par ailleurs, les forces de sécurité palestiniennes seraient dans le même temps autorisées à opérer en « zone C », actuellement entièrement sous contrôle militaire israélien, a ajouté le responsable palestinien. Israël procéderait par ailleurs à la libération de prisonniers palestiniens, et allégerait son strict blocus contre la bande de Gaza en autorisant l'importation de matériaux de construction. Enfin, l'État hébreu transférerait tous les mois les taxes fiscales et douanières collectées au bénéfice de l'Autorité palestinienne.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « a demandé une réunion formelle avec le président palestinien (Mahmoud Abbas) afin d'examiner ces questions en préalable à leur annonce officielle », a poursuivi la même source. « Mais M. Abbas a insisté sur le fait qu'Israël devait d'abord mettre ces idées en application avant toute discussion, considérant qu'elles relèvent des obligations israéliennes. Cela dit, nous les considérerons comme des gestes de bonne volonté », a-t-il promis. En outre, M. Abbas consultera dans les jours à venir les autres dirigeants arabes sur les idées avancées par M. Mitchell.
Le plan américain prévoit notamment qu'Israël cesse ses opérations militaires dans la dite « zone A » de Cisjordanie occupée, entièrement sous contrôle de l'Autorité palestinienne, et se retire de certaines parties de la « zone B », sous contrôle administratif de l'Autorité palestinienne. Par ailleurs, les forces de sécurité palestiniennes seraient dans le même temps autorisées à opérer en « zone C », actuellement entièrement sous contrôle militaire israélien, a ajouté le responsable palestinien. Israël procéderait par ailleurs à la libération de prisonniers palestiniens, et allégerait son strict blocus contre la bande de Gaza en autorisant l'importation de matériaux de construction. Enfin, l'État hébreu transférerait tous les mois les taxes fiscales et douanières collectées au bénéfice de l'Autorité palestinienne.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « a demandé une réunion formelle avec le président palestinien (Mahmoud Abbas) afin d'examiner ces questions en préalable à leur annonce officielle », a poursuivi la même source. « Mais M. Abbas a insisté sur le fait qu'Israël devait d'abord mettre ces idées en application avant toute discussion, considérant qu'elles relèvent des obligations israéliennes. Cela dit, nous les considérerons comme des gestes de bonne volonté », a-t-il promis. En outre, M. Abbas consultera dans les jours à venir les autres dirigeants arabes sur les idées avancées par M. Mitchell.
Des dizaines de Palestiniens manifestent devant l'ambassade égyptienne à Berlin
[ 25/01/2010 - 10:38 ] |
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Berlin – CPI Des dizaines de palestiniens et arabes ont organisé, le samedi à midi 23/1, une manifestation devant l'ambassade égyptienne dans la capitale allemande, Berlin, pour protester contre le mur d'acier construit par les autorités égyptiennes sur les frontières avec la Bande de Gaza, en appelant à briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza. Les manifestants ont porté des panneaux qui condamnaient la fermeture du passage de Rafah, en donnant une lettre de condamnation contre le mur d'acier à l'ambassade égyptienne. De son côté, le représentant de l'assemblée palestinienne en allemande a prononcé un communiqué qui considère que le mur d'acier construit par les égyptiens sur les frontières de la Bande de Gaza est le dernière moyen pour encercler les habitants de la Bande de Gaza parce qu'il augmente leurs souffrances et ne sert que l'occupation. Ils ont appelé l'Égypte à prendre une décision forte et rapide pour briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza et ouvrir le passage frontalier de Rafah. L'assemblée palestinienne a condamné dans son communiqué les agressions et crimes sionistes quotidiens contre le peuple palestinien, en appelant la ligue arabe à intervenir immédiatement pour mettre fin, par tous les moyens possibles, au sévère blocus sioniste imposé contre Gaza. Elle a appelé la direction palestinienne à répondre aux appels répétés des réfugiés palestiniens de ne pas reprendre les négociations avec l'occupant avant la libération de tous les captifs et détenus dans les prisons de l'occupation, arrêter les crimes sionistes et le refus de reconnaître l'entité sioniste. |
Le Liban se retrouve seul, une fois de plus, face à la politique guerrière d’Israël
Par Émile Khoury | 26/01/2010
À la lumière de la stagnation qui semble marquer le processus de paix au Proche-Orient du fait de l'attitude intransigeante de l'État hébreu, un ancien ambassadeur libanais se demande ce qu'attendent encore les dirigeants arabes pour adopter une attitude unifiée face à Israël, d'autant qu'il apparaît évident que le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne fait rien pour faciliter les efforts de paix et ne cherche qu'à imposer ses propres conditions pour donner son aval à un règlement du conflit israélo-arabe. Les dirigeants israéliens soutiennent en effet que la sécurité d'Israël demeure menacée du fait de la persistance d'organisations armées au Liban et dans les territoires palestiniens, en sus des menaces iraniennes régulières, de sorte que le pouvoir israélien actuel affirme qu'il ne s'engagera réellement sur la voie de la paix que lorsque la sécurité d'Israël sera garantie.
Parallèlement à cette attitude israélienne, le président Barack Obama, en qui nombre de responsables arabes fondaient beaucoup d'espoirs, n'a pas encore montré sa capacité à faire pression sur Tel-Aviv pour mettre un terme à la politique d'implantation de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens, notamment dans la région de Jérusalem. Si cette apparente impuissance américaine se poursuit, souligne l'ancien ambassadeur libanais, Israël risque d'imposer progressivement aux pays arabes un fait accompli en « judaïsant » la Ville sainte et en imposant ses propres délimitations des frontières du futur État palestinien.
Face aux tergiversations continues du pouvoir israélien, l'Arabie saoudite avait pris l'initiative, lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002, de lancer une initiative de paix - la première du genre proposée par un pays arabe - impliquant une reconnaissance par les pays arabes de l'existence d'Israël. Mais Israël n'a pas su saisir la balle au vol et a négligé la démarche, en tout point historique, de l'Arabie saoudite, ce qui a amené le roi Abdallah à souligner, lors du dernier sommet qui s'est tenu au Koweït, que l'initiative arabe de paix n'est pas illimitée dans le temps. Mais cette attitude du souverain wahhabite ne s'est pas traduite par une attitude arabe unifiée susceptible de faire plier le gouvernement israélien et l'amener à s'engager résolument sur la voie de la paix. Non seulement les pays arabes n'ont pas réussi à adopter une position unifiée pour contrer l'intransigeance israélienne, mais ils ont aligné leurs divergences au sujet de l'attitude qu'ils devraient afficher dans le contexte présent. Certains pays arabes continuent ainsi de prôner l'option de la résistance jusqu'au-boutiste, alors que d'autres privilégient, malgré tout, la voie politico-diplomatique pour aboutir à une solution négociée du conflit israélo-arabe.
Dans un tel contexte nébuleux, le Liban se retrouve, une fois de plus, seul à faire face à la politique guerrière de l'État hébreu et aux retombées du conflit proche-oriental. D'aucuns insistent dans ce cadre sur la nécessité d'élaborer une stratégie de défense pour permettre au pays d'affronter la situation née aussi bien de l'obstination israélienne que du laxisme arabe actuel.
Après avoir dressé ce tableau peu réjouissant de la conjoncture qui sévit dans la région, l'ancien ambassadeur libanais susmentionné souligne qu'il est grand temps que les dirigeants arabes sortent de leur léthargie et fixent un délai à Israël afin qu'il réagisse positivement aux initiatives de paix. Passé ce délai, les États arabes devraient alors s'accorder sur une stratégie commune de confrontation au lieu de laisser le Liban seul sur la ligne de front.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644970/Le_Liban_se_retrouve_seul%2C_une_fois_de_plus%2C_face_a_la_politique_guerriere_d%27Israel.html
Quatre factions à Gaza affirment leur refus au retour aux négociations inutiles
[ 25/01/2010 - 11:34 ] |
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Gaza – CPI Le mouvement du Hamas, le Djihad islamique, le FPLP et le front démocratique ont tenu, hier soir, le dimanche 25 janvier 2010, une réunion à Gaza en affirmant leur attachement au choix de la résistance, ainsi que le refus au retour aux négociations inutiles. Les quatre mouvements ont insisté sur l'importance de l'attachement au choix de la résistance contre l'occupation comme un moyen stratégique et stable pour le peuple palestinien, en affirmant l'importance de mettre fin aux désaccords palestiniens internes et de reprendre l'unité nationale palestinienne qui représente la base de la lutte des Palestiniens. A l'issue de la réunion, le mouvement du Djihad islamique en Palestine, a affirmé que la rencontre a discuté de la situation palestinienne et les dangers de l'attaque américaine et sioniste contre le peuple palestinien. Il a ajouté que tous les mouvements ont affirmé l'importance de l'attachement à la position qui refuse le retour aux négociations sous l'ombre des pressions et demandes sionistes et américaines. Le leader du Djihad, Nafed Azzam, a dit qu'une grande partie de la réunion a discuté de la réconciliation palestinienne, en déclarant qu'on a discuté des moyens qui finissent les situations catastrophiques et les dangers qui menacent les Palestiniens à cause des désaccords. |
Al Masri : l'affirmation de Moubarak de construire le mur d'acier se contredit avec ses promesses
[ 25/01/2010 - 10:57 ] |
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Gaza - CPI Le député et dirigeant au mouvement du Hamas, Mouchir Al Masri a exprimé ses fortes inquiétudes et regrets après l'affirmation du président égyptien de construire le mur d'acier sur les frontières avec la Bande de Gaza, en soulignant que cette mesure égyptienne se contredit avec le discours de Mohamed Hosni Moubarak qui a promis de ne jamais accepter d'affamer les habitants de la Bande de Gaza. Al Masri s'est étonné, lors de ses déclarations de presse, le dimanche 24/1, de l'insistance égyptienne d'accomplir la construction du mur d'acier qui n'aura pour objectif que d'étouffer autant plus les habitants de la Bande de Gaza, au moment où l'occupation sioniste continue de serrer le blocus injuste, inhumain et arbitraire qui dure depuis 4 ans consécutifs. Notons que le président égyptien a affirmé au cours de son discours la construction du mur d'acier, en le qualifiant d'une exigence nationale irrévocable et va garantir la sécurité égyptienne sur les frontières. |
L'ingénieur Kanaan Obeid : la centrale électrique de Gaza va arrêter complètement le jeudi prochain
[ 25/01/2010 - 12:00 ] |
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Gaza – CPI Le vice-président de l'autorité de l'énergie palestinienne, l'ingénieur Kanaan Obeid, a appelé les pays arabes et les hommes libres dans le monde à intervenir immédiatement pour sauver la Bande de Gaza avant l'arrêt total de la centrale électrique de Gaza, le jeudi prochain 28/1, à cause de l'arrêt du financement de l'Union Européenne à cette centrale. Dans une déclaration spéciale au centre palestinien d'information, Obeid a dit, le lundi 25/1: "nous avons arrêté le travail de la moitié de la centrale après l'épuisement du carburant nécessaire". Le responsable palestinien a déclaré que l'Union Européenne a arrêté son financement à la centrale depuis décembre 2009, en affirmant que l'autorité de l'énergie ne possède aucun moyen pour poursuivre le travail de la centrale après l'épuisement du carburant et l'arrêt du financement européen. Il a appelé les pays arabes et tous les hommes libres dans le monde à sauver les habitants de la Bande de Gaza, notamment les malades et les enfants. |
Al Khoudari salue l'initiative Grecque pour organiser des tournées de bateaux vers Gaza
[ 25/01/2010 - 11:18 ] |
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Gaza - CPI Le député et chef du comité populaire anti-blocus, Dr. Djamel Al Khoudari a salué fortement l'initiative grecque pour l'organisation des tournées de bateaux vers la bande de Gaza, afin de contribuer directement à la levée durable du blocus arbitraire et injuste de l'occupation israélienne. Lors d'une déclaration de presse, le leader palestinien a grandement remercie, le dimanche 24/1, les organisations juridiques grecques qui travaillent pour les droits de l'homme et la paix qui vont organiser les convois maritimes vers Gaza,en célébrant la nécessité de lever l'embargo injuste de l'ennemi occupant qui asphyxie la vie des Gazaouis depuis 4 ans concessifs. |
L'occupation interdit le ministre belge de coordination de visiter la Bande de Gaza
[ 25/01/2010 - 17:45 ] |
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Al-Qods occupée/Gaza – CPI Les autorités de l'occupation ont interdit, le dimanche 24/1, le ministre belge de coordination et de développement, Charles Michel, de visiter la Bande de Gaza, sous prétexte de ne pas donner de légitimité au mouvement du Hamas. Le ministre belge qui a rencontré l'adjoint ministre sioniste des affaires étrangères, Danny Ayalon, a dit qu'il a décidé visiter Gaza dans le cadre d'un pas de soutien aux habitants palestiniens. Michel a vu que la position sioniste est inacceptable en déclarant qu'il va discuter cette question devant l'union européenne après avoir demandé le côté sioniste de garantir l'arrivée des aides humaines à la Bande de Gaza. Les autorités sionistes avaient interdit le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner de se diriger vers la Bande de Gaza pour visiter un hôpital construit par le gouvernement français. De son côté, le député et président du comité populaire anti-blocus, l'ingénieur Jamal al-Khoudari, a affirmé que l'état sioniste pratique le terrorisme en interdisant le ministre belge d'entrer dans la Bande de Gaza. Il a ajouté que cette décision sioniste montre la peur de l'occupation de mettre fin à l'isolement imposé contre les Gazaouis et le blocus injuste, tout en appelant tous les responsables qui veulent visiter Gaza à pratiquer des pressions sur l'occupation pour qu'elle permette leur entrée pour voir les situations dramatiques des Palestiniens dans la Bande. |
22 captifs palestiniens attendent la mort dans l'hôpital de la prison sioniste de Ramla
[ 25/01/2010 - 19:16 ] |
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Ramallah – CPI L'organisation de solidarité internationale a dit que 22 captifs palestiniens attendent la mort dans l'hôpital de la prison sioniste de Ramla. Dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, l'organisation juridique a déclaré, le lundi 25/1, que plus de 22 captifs palestiniens existent de façon continuelle dans l'hôpital, alors que des dizaines de captifs arrivent chaque jour à l'hôpital puis retournent vers la prison. Elle a attiré l'attention que les captifs s'exposent à la négligence médicale dans l'hôpital de la prison de Ramla, où ils n'ont aucune confiance aux médecins sionistes et demandent une intervention juridique pour sauver leurs vies. On souligne que l'occupation emprisonne plus de 11 mille captifs palestiniens dans 25 prisons sionistes. |
Tentatives sionistes pour mettre la main sur une salle de prière dans la ville d'Al-Quds
[ 26/01/2010 - 00:43 ] |
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Al-Quds occupée – CPI L’établissement sioniste international continue de parrainer les pratiques de groupes extrémistes souhaitant judaïser la ville d'Al-Quds. Partout dans la ville, on remarque des empreintes de judaïsation. Les creusements et fouilles en font partie. La salle de prière Rabia Al-Adawiya De son côté, l’Etablissement d’Al-Aqsa pour le patrimoine a alerté contre des tentatives sionistes cherchant à mettre la main sur la salle de prière de Rabia Al-Adawiya, dans la ville d'Al-Quds, face à la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Les groupes sionistes veulent transformer la salle de prière islamique en un temple juif. Un autre pas pour la judaïsation de la ville. Une délégation de l’institution a visité le lieu, une mesure entreprise dans le but de conserver la salle. La délégation s’est trouvée surprise de voir des groupes sionistes mettre des chandelles à l’intérieur de la salle et une boîte pour ramasser des dons. L’effondrement de la mosquée Pour sa part, le juge cheikh Taysir Rajab Al-Timimi a attiré l’attention sur le fait que les murs de la mosquée d’Al-Aqsa souffrent de fissures dangereuses. Non seulement les murs, mais également des centaines de bâtiments, à cause des creusements. Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, mardi 19 janvier 2010, le cheikh Al-Timimi affirme que les Israéliens transportent dans des sacs en plastique de la terre et des gravats des zones de creusements, à des heures nocturnes. Al-Timimi souligne que depuis le début de l’année en cours, les agressions israéliennes contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa sont en progression perpétuelle. Une fois, 50 étudiants sionistes ont envahi ses sanctuaires. Une autre fois, un colon a attaqué la mosquée, pendant que des femmes accomplissaient leur prière du midi. Sans parler de ces agissements de groupes de colons dans les souks entourant la mosquée. Les dangers dont la mosquée est le sujet sont réels. C’est le gouvernement de l’occupation israélienne qui porte la totale responsabilité de tout ce qui arrivera à la mosquée. Il appelle les Arabes et les Musulmans dans le monde entier, les peuples comme les dirigeants et organisations, à assumer leurs responsabilités et à lui porter secours. Effondrements à Salwan Par ailleurs, la zone de Salwan a connu un glissement de terrain causé par les creusements et aggravé par la pluie, pas plus loin que lundi dernier, le18 janvier 2010. La population a peur d’atteindre les murs de la mosquée. La police israélienne de la ville a pris ce glissement comme un prétexte pour fermer la rue principale de la zone devant les riverains qui se sont rassemblés pour exprimer leur colère. Des témoins oculaires confirment qu’ils ont remarqué des vides en dessous de la rue : des dangers guettent toute la zone. Il a enfin appelé tous les établissements juridiques locaux et internationaux à pratiquer des pressions pratiques sur le gouvernement de l’occupation afin qu’il arrête ces creusements qui visent la mosquée d’Al-Aqsa et qu’il arrête également la judaïsation de la ville toute entière. |
lundi 25 janvier 2010
Relations israélo-turques: clivage entre public et privé?
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24/01/2010 Des médias israéliens tentent de montrer que la crise qui sévit dans les relations entre Ankara et Tel Aviv depuis l'altercation de Davos n'est que balivernes. Publiant des articles et recueillant des points de vue selon lesquelles il y a un grand clivage entre ce qui se passe en public et ce qui se passe en secret, et assurant que les relations sont au meilleur dans les domaines sécuritaire, militaire et stratégique, malgré les échanges verbaux virulents entre les hommes politiques des deux côtés .
De retour de sa visite écourtée en Turquie, au lendemain de l'humiliation infligée à l'ambassadeur turc, puis les excuses humiliantes que le vice ministre israélien des affaires étrangères a dû prononcer, le ministre israélien de la guerre Ehud Barak avait affiché cette approche.
Grâce à son envoyé spécial à Istanbul, le journal israélien Yédiot Aharonot a pu décrocher une position similaire à partir d'un " haut responsable sécuritaire turc ayant requis l'anonymat":" ne vous préoccupez pas de ce qui est publié et déclaré, l'essentiel est ce qui se passe en secret" a-t-il affirmé.
Et d'ajouter:" L'alliance entre Israël et la Turquie dépend des intérêts communs très profonds, et constitue un atout stratégique pour mon pays et d'une grande importance à la sécurité nationale. La coopération militaire avec Israël est plus importante que les politiciens des deux partis."
Le journal présente le fonctionnaire interviewé comme étant une personnalité sécuritaire de haut rang, pour donner du poids à ses propos: "il a récemment terminé un long service dans une série de postes de haut niveau au sein des forces de sécurité turques; il a travaillé directement dans la guerre contre le terrorisme, et a été très actif dans la coopération militaire avec Israël; il affirme que ses déclarations sont en son nom et au nom de ses collègues de la direction des services de sécurité turcs" précise le quotidien israélien.
"Avec tout le respect dû aux hommes politiques, ils ont leur ordre du jour public qu'ils doivent observer, mais l'ordre du jour du système de sécurité n'en fait pas partie, et ne devrait pas en faire partie. Ce qui nous préoccupe ce sont les intérêts liés à la défense de notre patrie. C'est le calendrier pour lequel nous œuvrons. Ne vous inquiétez pas des apparences et de ce qui est déclaré, l'essentiel est ce qui se passe en secret, le partenariat perdurera à travers lui. " a-t-il assuré au journal israélien.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=121170&language=fr
De retour de sa visite écourtée en Turquie, au lendemain de l'humiliation infligée à l'ambassadeur turc, puis les excuses humiliantes que le vice ministre israélien des affaires étrangères a dû prononcer, le ministre israélien de la guerre Ehud Barak avait affiché cette approche.
Grâce à son envoyé spécial à Istanbul, le journal israélien Yédiot Aharonot a pu décrocher une position similaire à partir d'un " haut responsable sécuritaire turc ayant requis l'anonymat":" ne vous préoccupez pas de ce qui est publié et déclaré, l'essentiel est ce qui se passe en secret" a-t-il affirmé.
Et d'ajouter:" L'alliance entre Israël et la Turquie dépend des intérêts communs très profonds, et constitue un atout stratégique pour mon pays et d'une grande importance à la sécurité nationale. La coopération militaire avec Israël est plus importante que les politiciens des deux partis."
Le journal présente le fonctionnaire interviewé comme étant une personnalité sécuritaire de haut rang, pour donner du poids à ses propos: "il a récemment terminé un long service dans une série de postes de haut niveau au sein des forces de sécurité turques; il a travaillé directement dans la guerre contre le terrorisme, et a été très actif dans la coopération militaire avec Israël; il affirme que ses déclarations sont en son nom et au nom de ses collègues de la direction des services de sécurité turcs" précise le quotidien israélien.
"Avec tout le respect dû aux hommes politiques, ils ont leur ordre du jour public qu'ils doivent observer, mais l'ordre du jour du système de sécurité n'en fait pas partie, et ne devrait pas en faire partie. Ce qui nous préoccupe ce sont les intérêts liés à la défense de notre patrie. C'est le calendrier pour lequel nous œuvrons. Ne vous inquiétez pas des apparences et de ce qui est déclaré, l'essentiel est ce qui se passe en secret, le partenariat perdurera à travers lui. " a-t-il assuré au journal israélien.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=121170&language=fr
"Dénoncer la politique coloniale d'Israël et soutenir la légitime résistance palestinienne"
Liban - 25-01-2010
Par Nadine Rosa-Rosso > nadinerr@gmail.com
Intervention au Forum des résistances à Beyrouth – 17 janvier 2010.
L’agression sioniste contre Gaza de l’hiver 2008-2009 est la continuation de la guerre de colonisation commencée en 1947. Cette dernière guerre a été préparée politiquement, particulièrement pour le public occidental, par le placement, par les USA et l’Union européenne, du Hamas, du Jihad Islamique, du FPLP et de cinq autres organisations de résistance palestinienne sur la liste des organisations terroristes.
Or pour Dirk Marty, rapporteur au Conseil de l’Europe, « se trouver sur cette liste équivaut à une condamnation à mort ». L’offensive contre Gaza avait pour but clair d’exécuter cette peine de mort : liquider la résistance palestinienne à travers la destruction du gouvernement palestinien démocratiquement élu.
Ce que l’armée sioniste réalise avec ses soldats, ses avions, ses chars, ses bombes, les gouvernements européens le réalisent avec des lois qui criminalisent la résistance et ceux qui la soutiennent. Lutter contre l’agression et la colonisation signifie donc aussi aujourd’hui concrètement en Europe lutter pour le retrait des organisations de résistance palestiniennes de la liste des organisations terroristes.
C’est pour cette raison que j’ai lancé un appel le 1er février 2009 au retrait du Hamas et des autres organisations palestiniennes de la liste européenne des organisations terroristes.
Nous partons du point de vue que la question palestinienne n’est ni une question religieuse, ni une question humanitaire. C’est une question éminemment politique. Elle consiste à dénoncer le caractère colonial d’Israël et de toute sa politique et à reconnaître et soutenir comme légitime la résistance du peuple palestinien et de toutes ses organisations de résistance.
Cet appel a reçu le soutien de centaines de personnalités européennes, américaines et canadiennes. Leur argumentation en faveur de l’appel fait apparaître cinq justifications politiques essentielles :
1. L’Union européenne, comme les Etats Unis, oblige toujours les peuples à organiser des élections sous haute surveillance occidentale. Mais quand le résultat des élections ne lui plait pas, elle organise le blocus, participe à la guerre, directement ou indirectement, soutient les agresseurs afin de renverser les représentants élus.
2. L’Union européenne doit admettre que le temps des colonies est terminé et qu’il ne reviendra plus. Elle doit renoncer à sa politique impérialiste et adopter des relations post-coloniales avec le reste du monde, qui respectent inconditionnellement sa souveraineté et sa dignité. Cela implique de renoncer à une politique internationale raciste qui traite les peuples du tiers-monde comme incapables de choisir leur système politique de façon responsable. Il est grand temps de respecter enfin la Résolution 2621 XXV, du 12.10.1970 des Nations Unies qui affirme « le droit inhérent des peuples coloniaux de lutter par tous les moyens nécessaires contre les puissances coloniales qui répriment leur aspiration à la liberté et à l'indépendance. »
3. L’Union européenne doit s’autodéterminer par rapport aux USA et cesser de suivre aveuglément toutes les aventures militaires des USA dans leur politique impériale. Retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes peut être un pas dans ce sens, car cette liste est une liste américaine, établie en 1995 après les accords d’Oslo pour contraindre le peuple palestinien à renoncer à ses droits légitimes. Cette légitimation du droit à la résistance est confortée par l'article 1er §4 du premier protocole additionnel de Genève du 08.06.1977 aux termes duquel, parmi les conflits armés internationaux, figurent ceux « dans lesquels les peuples luttent contre la domination coloniale et l’occupation étrangère et contre les régimes racistes dans l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (...). »
4. Retirer les organisations palestiniennes de la liste des terroristes, c’est reconnaître la légitimité de la résistance. Toutes les résistances dans le monde ont été étiquetées de terroristes. Au siècle passé, les résistances au fascisme étaient traitées de terroristes par les nazis. Les dirigeants nationalistes comme Nelson Mandela ont passé des dizaines d’années en prison sous l’accusation de terrorisme. Et c’est seulement en juillet 2008, quinze ans après être devenu prix Nobel de la Paix et quatorze ans après être devenu président de l’Afrique du Sud que les État-Unis se sont décidés à le retirer de leur « Terror list » ! Et en ce jour, nous commémorons la mort du dirigeant nationaliste congolais, Patrice Lumumba, assassiné pour avoir revendiqué une véritable politique d’indépendance. Les célébrations en France et en Belgique du cinquantième anniversaire de l’indépendance de nombreux Etats africains pourraient être l’occasion de dénoncer cette politique assassine.
5. Et enfin, c’est aussi reconnaître le droit à notre résistance, dans les pays de l’Union européenne et mettre fin à la politique de criminalisation des activistes, des combattants anti-guerre et anti-impérialistes. Politique de criminalisation qui touche particulièrement cette partie des peuples qui est issue de l’immigration, en particulier les populations arabophones et musulmanes d’Europe, déjà soupçonnées de vouloir recouvrir nos pays de minarets et de foulards.
Les réactions à l’Appel ont montré que malgré les difficultés qui restent grandes, il est possible de construire en Europe, mais aussi en Amérique du Nord, le début d’un front de soutien aux résistances anticoloniales et anti-impérialistes dans le monde.
La première condition pour renforcer ce front est de ne pas se laisser intimider par les mesures de criminalisation, comme l’interdiction récente en Grande Bretagne de s’exprimer contre la présence des soldats britanniques en Afghanistan. Les démocrates européens dignes de ce nom ne peuvent en aucun cas accepter ces glissements vers des Etats fascisants.
La deuxième condition est d’imposer chez nous les points de vue mais aussi la présence physique des représentants de la résistance afin de nouer des liens directs entre les peuples en lutte de par le monde.
Le monde est en train de changer mais la plupart des forces politiques traditionnelles, en particulier dans la gauche, se refusent à l’admettre. L’époque où l’Occident dictait sa politique est terminée. Les rapports de force économiques changent aussi avec la montée en puissance de nations comme la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Russie. Sur le plan politique, tout le continent latino-américain bouge. Comme le déclarait le président du Venezuela Hugo Chavez à Copenhague : « Si le capitalisme s’oppose (aux changements), nous sommes dans l’obligation de livrer bataille contre le capitalisme et d’ouvrir les voies du salut de l’espèce humaine. Cette tâche nous incombe à tous, sous les bannières du Christ, de Mahomet, de l’égalité, de l’amour, de la justice et de l’humanisme véritable le plus profond. »
Les peuples en lutte ont la possibilité aujourd’hui d’unir leurs résistances face à leurs gouvernements et à un impérialisme de plus en plus affaibli et décadent. S’ils s’unissent, au-delà de leurs différences, ce siècle ne sera pas celui du choc des civilisations, mais celui du choc et de la victoire des résistances contre l’impérialisme.
Nadine Rosa-Rosso
Bruxelles
Tél : 0032484597802 /003227926913
Rencontre internationale et arabe pour le soutien à la résistance, Beyrouth, du 15 au 17 janvier 2010
Source : Nadine Rosa-Rosso.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13320&type=analyse&lesujet=R%E9sistances
Par Nadine Rosa-Rosso > nadinerr@gmail.com
Intervention au Forum des résistances à Beyrouth – 17 janvier 2010.
L’agression sioniste contre Gaza de l’hiver 2008-2009 est la continuation de la guerre de colonisation commencée en 1947. Cette dernière guerre a été préparée politiquement, particulièrement pour le public occidental, par le placement, par les USA et l’Union européenne, du Hamas, du Jihad Islamique, du FPLP et de cinq autres organisations de résistance palestinienne sur la liste des organisations terroristes.
Or pour Dirk Marty, rapporteur au Conseil de l’Europe, « se trouver sur cette liste équivaut à une condamnation à mort ». L’offensive contre Gaza avait pour but clair d’exécuter cette peine de mort : liquider la résistance palestinienne à travers la destruction du gouvernement palestinien démocratiquement élu.
Ce que l’armée sioniste réalise avec ses soldats, ses avions, ses chars, ses bombes, les gouvernements européens le réalisent avec des lois qui criminalisent la résistance et ceux qui la soutiennent. Lutter contre l’agression et la colonisation signifie donc aussi aujourd’hui concrètement en Europe lutter pour le retrait des organisations de résistance palestiniennes de la liste des organisations terroristes.
C’est pour cette raison que j’ai lancé un appel le 1er février 2009 au retrait du Hamas et des autres organisations palestiniennes de la liste européenne des organisations terroristes.
Nous partons du point de vue que la question palestinienne n’est ni une question religieuse, ni une question humanitaire. C’est une question éminemment politique. Elle consiste à dénoncer le caractère colonial d’Israël et de toute sa politique et à reconnaître et soutenir comme légitime la résistance du peuple palestinien et de toutes ses organisations de résistance.
Cet appel a reçu le soutien de centaines de personnalités européennes, américaines et canadiennes. Leur argumentation en faveur de l’appel fait apparaître cinq justifications politiques essentielles :
1. L’Union européenne, comme les Etats Unis, oblige toujours les peuples à organiser des élections sous haute surveillance occidentale. Mais quand le résultat des élections ne lui plait pas, elle organise le blocus, participe à la guerre, directement ou indirectement, soutient les agresseurs afin de renverser les représentants élus.
2. L’Union européenne doit admettre que le temps des colonies est terminé et qu’il ne reviendra plus. Elle doit renoncer à sa politique impérialiste et adopter des relations post-coloniales avec le reste du monde, qui respectent inconditionnellement sa souveraineté et sa dignité. Cela implique de renoncer à une politique internationale raciste qui traite les peuples du tiers-monde comme incapables de choisir leur système politique de façon responsable. Il est grand temps de respecter enfin la Résolution 2621 XXV, du 12.10.1970 des Nations Unies qui affirme « le droit inhérent des peuples coloniaux de lutter par tous les moyens nécessaires contre les puissances coloniales qui répriment leur aspiration à la liberté et à l'indépendance. »
3. L’Union européenne doit s’autodéterminer par rapport aux USA et cesser de suivre aveuglément toutes les aventures militaires des USA dans leur politique impériale. Retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes peut être un pas dans ce sens, car cette liste est une liste américaine, établie en 1995 après les accords d’Oslo pour contraindre le peuple palestinien à renoncer à ses droits légitimes. Cette légitimation du droit à la résistance est confortée par l'article 1er §4 du premier protocole additionnel de Genève du 08.06.1977 aux termes duquel, parmi les conflits armés internationaux, figurent ceux « dans lesquels les peuples luttent contre la domination coloniale et l’occupation étrangère et contre les régimes racistes dans l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (...). »
4. Retirer les organisations palestiniennes de la liste des terroristes, c’est reconnaître la légitimité de la résistance. Toutes les résistances dans le monde ont été étiquetées de terroristes. Au siècle passé, les résistances au fascisme étaient traitées de terroristes par les nazis. Les dirigeants nationalistes comme Nelson Mandela ont passé des dizaines d’années en prison sous l’accusation de terrorisme. Et c’est seulement en juillet 2008, quinze ans après être devenu prix Nobel de la Paix et quatorze ans après être devenu président de l’Afrique du Sud que les État-Unis se sont décidés à le retirer de leur « Terror list » ! Et en ce jour, nous commémorons la mort du dirigeant nationaliste congolais, Patrice Lumumba, assassiné pour avoir revendiqué une véritable politique d’indépendance. Les célébrations en France et en Belgique du cinquantième anniversaire de l’indépendance de nombreux Etats africains pourraient être l’occasion de dénoncer cette politique assassine.
5. Et enfin, c’est aussi reconnaître le droit à notre résistance, dans les pays de l’Union européenne et mettre fin à la politique de criminalisation des activistes, des combattants anti-guerre et anti-impérialistes. Politique de criminalisation qui touche particulièrement cette partie des peuples qui est issue de l’immigration, en particulier les populations arabophones et musulmanes d’Europe, déjà soupçonnées de vouloir recouvrir nos pays de minarets et de foulards.
Les réactions à l’Appel ont montré que malgré les difficultés qui restent grandes, il est possible de construire en Europe, mais aussi en Amérique du Nord, le début d’un front de soutien aux résistances anticoloniales et anti-impérialistes dans le monde.
La première condition pour renforcer ce front est de ne pas se laisser intimider par les mesures de criminalisation, comme l’interdiction récente en Grande Bretagne de s’exprimer contre la présence des soldats britanniques en Afghanistan. Les démocrates européens dignes de ce nom ne peuvent en aucun cas accepter ces glissements vers des Etats fascisants.
La deuxième condition est d’imposer chez nous les points de vue mais aussi la présence physique des représentants de la résistance afin de nouer des liens directs entre les peuples en lutte de par le monde.
Le monde est en train de changer mais la plupart des forces politiques traditionnelles, en particulier dans la gauche, se refusent à l’admettre. L’époque où l’Occident dictait sa politique est terminée. Les rapports de force économiques changent aussi avec la montée en puissance de nations comme la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Russie. Sur le plan politique, tout le continent latino-américain bouge. Comme le déclarait le président du Venezuela Hugo Chavez à Copenhague : « Si le capitalisme s’oppose (aux changements), nous sommes dans l’obligation de livrer bataille contre le capitalisme et d’ouvrir les voies du salut de l’espèce humaine. Cette tâche nous incombe à tous, sous les bannières du Christ, de Mahomet, de l’égalité, de l’amour, de la justice et de l’humanisme véritable le plus profond. »
Les peuples en lutte ont la possibilité aujourd’hui d’unir leurs résistances face à leurs gouvernements et à un impérialisme de plus en plus affaibli et décadent. S’ils s’unissent, au-delà de leurs différences, ce siècle ne sera pas celui du choc des civilisations, mais celui du choc et de la victoire des résistances contre l’impérialisme.
Nadine Rosa-Rosso
Bruxelles
Tél : 0032484597802 /003227926913
Rencontre internationale et arabe pour le soutien à la résistance, Beyrouth, du 15 au 17 janvier 2010
Source : Nadine Rosa-Rosso.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13320&type=analyse&lesujet=R%E9sistances
Avant de partir, Graziano accuse…"Israël"
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S'exprimant au micro de la radio militaire israélienne, Claudio Graziano a accusé "les survols des avions de chasse israéliens dans l'espace aérien libanais d'affecter la crédibilité des forces de la FINUL, tout en étant une humiliation infligée aux Libanais".
«Même si l'armée israélienne estime que ces es survols sont une étape nécessaire pour empêcher le trafic d'armes, et visent à collecter des renseignements, ils constituent une violation de la souveraineté de l'État, voire même une humiliation pour le Liban" a martelé le général italien.
Graziano a nié les allégations israéliennes relatives au Hezbollah et a déclaré que «durant les années précédentes, il n'y a pas eu de contrebande d'armes vers le sud» du Liban. Et de souligner également «qu'il n'y a pas eu non plus d'affrontements durant ces dernières années entre les forces internationales et le Hezbollah».
Il a appelé Israël à se retirer de la partie nord du village de Ghajar, l'accusant de "violer actuellement les résolutions des Nations Unies" en refusant l'accord qu'elles ont parrainé avec le gouvernement du Liban".
Graziano devra terminer son mandat le 28 janvier prochain, date à laquelle il sera succédé par le général espagnol Alberto Asarta Cuevas.
En démentant à plusieurs reprises les accusations israéliennes sur le trafic d'armes par Hezbollah, Graziano s'est attiré les foudres des responsables israéliens qui ont tout fait pour empêcher sa reconduction à la tête de la FINUL.
Sachant que les accusations israéliennes n'ont jamais été étayées ni soutenues par une quelconque preuve.
Leila Mazboudi
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=121183&language=fr
Obama... Un J.W. Bush numéro deux ?
dimanche 24 janvier 2010 - 05h:33
Danny Schechter - Al Jazeera
L’élection de Barack Obama semblait être une anomalie, mais il est évident que c’est le dégoût de son prédécesseur qui l’a mené de l’ombre à la présidence, écrit Danny Schechter.

"Vous espériez un Che Guevara ?"
Obama, c’est une illusion de changement rapidement dissipée...
Obama, c’est une illusion de changement rapidement dissipée...
La stratégie d’Obama « outside-inside » [agir du dedans et du dehors par rapport aux institutions - N.d.T] a séduit des millions de nouveaux électeurs. Il a organisé, rassemblé ces nouveaux électeurs, utilisé des réseaux sociaux et des slogans évoquant le changement avec plus de symbolisme que de substance.
Mais une fois dans ses fonctions, celles-ci ont pris le dessus, et il a abandonné ses inclinations populistes et enterré le mouvement sur lequel il s’était appuyé, dans un marais paralysant de centrisme pragmatique et présenté comme « politique du possible ».
Ses supporters se sont transformés en destinataires de courriers électroniques, et non en militants potentiels qu’il faut courtiser avec un programme. Il a laissé son « armée » se disperser tandis qu’il s’employait à utiliser le bureau ovale comme un pupitre de despote. Ses disciples ont été démobilisés tandis qu’il donnait discours après discours.
Obama s’est rendu compte que l’ère de Bush n’était pas terminée dans les appareils bureaucratiques ou dans les médias et les halls du Congrès. Pour leur couper l’herbe sous le pied, il s’est déplacé vers la droite pour peut-être se déplacer plus tard vers la gauche.
Il a repris à son compte quelques-uns des slogans éculés de Bush concernant la sécurité nationale. Il s’est accommodé du pouvoir du Pentagone en lui emboîtant le pas. Faire des compromis a commencé à devenir sa règle.
De minuscules réformes ont été présentées comme de grandes victoires. Le retrait d’Irak a été retardé, tout comme la fermeture de Guantanamo. Il semblait être tenu avec une laisse courte, tandis que les vrais tenants du pouvoir contrôlent ses initiatives.
Est-il devenu un Bush II ? Beaucoup le pensent. Est-ce qu’il est en train de se vendre ou au contraire d’engranger ?
Ross Douthat prétend dans le New York Times qu’Obama est un libéral qui fonctionne par réflexe et qui croit qu’il faut travailler à l’intérieur des institutions pour les changer.
Selon Douthat, « cela fait de lui... un oiseau maladroit qui semble avoir une disposition machiavélique pour saborder n’importe quel accord en usant de la rhétorique planante du grand libéralisme idéologique de gouvernement ».
Le problème avec les institutions, c’est qu’elles changent rarement sans scandales médiatiques ou sans pression de l’extérieur.
Le pouvoir populaire et les polémiques
Ce n’est pas qu’Obama ait laissé quoi que ce soit à « gauche » une fois que son prédicateur radical le Révérend Wright [qui avait dans un sermon dénoncé la main-mise du lobby pro-israélien sur la politique américaine - N.d.T] et son copain d’antan Bill Ayers [pacifiste militant de la gauche radicale - N.d.T] soient devenus des albatros [allusion au poème de Baudelaire ? - N.d.T].
Il veut maintenant paraître indépendant et sans idéologie, mais les progressistes ont vu dans sa victoire beaucoup plus qu’il ne serait jamais possible de faire, beaucoup plus même que ses propres promesses.
Il a considéré avoir servi les libéraux avec des paroles en l’air, et non par des changements politiques substantiels. [...]
Alors que la droite mobilisait, la gauche polémiquait.
Pendant que ses adversaires - ceux qui le détestaient et niaient sa légitimité - prenaient l’initiative, les Obamacrates se sont réfugiés dans des bunkers, sauvant les apparences, faisant un pas en avant, deux pas en arrière. Ils ont voulu séduire les membres du Congrès, pas les collèges électoraux.
Après s’être rendu compte que l’homme « le plus puissant au monde » n’a que la puissance de proposer tandis que le congrès dispose ; une fois s’être rendu compte que la droite non seulement ne jouerait pas le jeu du bipartisme et que le GOP [Grand Old Party - Parti républicain - N.d.T] avait été investi par des despotes ; une fois s’être rendu compte qu’ils imposeraient la « discipline » ; une fois s’être rendu compte qu’ils n’accepteraient pas même la légitimité de son élection ou de sa citoyenneté ; une fois avoir réalisé que pour survivre il devrait embrasser la logique et les préceptes du Pentagone et des donateurs de Wall Street qui l’avaient soutenu ; une fois compris qu’il était pratiquement seul dans la grande Maison (oui, c’est une métaphore, aussi, pour dire une prison), les jeux étaient faits. [...]
Il s’est trouvé coincé par la logique de ses choix et par les limites de sa vision.
Désillusion
Ce qui n’est pas dire qu’il ait jamais été un homme de gauche. Il nous a dit pendant la campagne qu’il gagnerait la guerre afghane. Il nous a montrés sa position sur la question de l’effondrement économique avec ses obligés comme Summers, Geithner et autres.
Pour combattre la droite, il avait besoin d’avoir le centre et les médias de son côté.
Il est par nature prudent et rusé, avançant pas à pas, gagnant des batailles, en perdant ou renonçant à d’autres. Il sait qu’un président ne peut avoir un jeu parfait. C’est un gestionnaire des impôts, pas un combattant des rues. Pour beaucoup, il représente une grosse déception.
Pour d’autres, la question est : « vous vous attendiez à un Che Guevara ? »
Le défi est maintenant de ne pas tomber dans les regrets, mais d’élaborer des stratégies pour construire l’avenir dans un monde qui n’est pas parfait.
Quelles leçons pouvons-nous tirer et appliquer ? Comment les progressistes peuvent-ils retrouver de l’énergie dans une stratégie ? Comment peuvent-ils/ pouvons-nous commencer à re-définir les problèmes, à construire une base et ensuite la mobiliser ? Y aura-t-il un retour à la rue, sans autre cooptation par les illusions du pouvoir dans les salons ?
Peut-être la désillusion construit-elle maintenant sur sa gauche, et va-t-elle compliquer plus directement le style d’Obama et son approche. D’un autre côté cela peut conduire au fatalisme et à l’abandon de la politique par des gens qui ont été hypnotisés par son charisme et qui ont été naïfs sur la façon dont la politique fonctionne réellement.
Si c’est ce qui se passe, c’est le discours de la droite qui va dominer et elle va tenter de reprendre le Congrès.
Nous avons connu cela auparavant - avec Lyndon Johnson délaissant le beurre pour les canons, avec Bill Clinton se réfugiant au milieu de sa corporation.
Les médias sont au cœur du problème parce que les libéraux, qui ont plus d’argent que les conservateurs, n’ont pas investi dans la presse pour atteindre le public de masse. Ils n’ont pas encore compris que les États-Unis ont besoin de canaux comme Al Jazeera pour que l’ont soit sensibilisé sur le monde de la télévision où l’esprit de clocher et la propagande sont omniprésents.
Une nouvelle stratégie est donc nécessaire, pour refaire du parti démocrate quelque chose de plus démocratique, pour résister à la puissance de l’argent dans la politique et reprendre un discours populaire sur le plan économique pour défendre les millions de chômeurs, avant que ceux-ci ne deviennent des millions de désespérés.
* Danny Schechter est éditeur de Mediachannel.org. Son nouveau livre, « Le Crime de Notre Temps », traite de la crise financière comme d’un roman policier, un sujet qu’il couvre aussi dans un nouveau film appelé « Pillage ».
20 janvier 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction : Nazem
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8043
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction : Nazem
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8043
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