samedi 2 août 2014

Un avion Apache visé, le Hamas pas au courant du soldat capturé

Israël a reconnu ce samedi vers midi que trois de ses soldats ont été blessés après avoir essuyé des tirs palestiniens depuis la frontère avec Gaza.
Par ailleurs, dans la région frontalière d’Ashkol, deux soldats ont été blessés par les éclats d’obus tirés depuis la Bande de Gaza. Ils ont été transportés à l’hôpital Soroka pour recevoir les soins.
Un hélicoptère Apache visé
Les brigades al-Moujahidine, branche armée du mouvement al-moujahidine, ont annoncé dans un communiqué avoir frappé un hélicoptère israélienne par un missile anti-aérien au sud de la Bande de Gaza vendredi soir.
« Les combattants vaillants de l’unité de la défense aérienne ont réussi à frapper un hélicoptère de type Apache par une roquette Sam-7 à l’est de la ville de Khan Younes », ont indiqué les brigades dans un communiqué.
Soldat capturé, version du Hamas
Les brigades du martyr Ezzedine el-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé ne pas être au courant de l’affaire du soldat israélien disparu à l’Est de Rafah, ni à l’endroit où il se trouve. Dans un communiqué, les brigades al-Qassam précisent avoir perdu le contact avec un groupe de combattants présents à l’une des embuscades lors d’une incursion de l’occupation à l’Est de Rafah.
« Nous constatons que tous les éléments du groupe sont tombés en martyre dans un bombardement israélien et peut-être que le soldat disparu serait parmi eux si le groupe avait bel et bien réussi à le capturer », indiquent le Hamas dans ce communiqué.
Et de poursuivre : « Vendredi à l’aube, les forces de l’occupation menaient une incursion de 2 km à l’Est de Rafah, profitant des informations sur un cessez-le-feu humanitaire. Nous estimons que des affrontements ont éclaté avec un de nos groupes qui guettaient les soldats. Les combats ont commencé vers 7h00 du matin, avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu présumé, alors que les avions israéliens ont bombardé les civils après 10h00 du matin, dans une transgression flagrante de l’accalmie, et ce, sous le prétexte de chercher le soldat disparu.
 Appel israélien au retour, le Hamas avertit
 Les factions de résistance palestinienne ont mis en garde contre les appels des autorités israéliennes lancés aux habitants du nord et du Sud de la Bande de Gaza pour rentrer chez eux. Les brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affiché leur suspicion face à ces appels sionistes, indiquant qu’il s’agirait d’une manœuvre israélienne pour les viser ensuite par les francs-tireurs ou les tirs de mortier dans les régions d’Abassane et de Khaza’a près de Khan Younes.
"Les habitants du nord de la bande de Gaza ont reçu un message leur indiquant qu'ils pouvaient retourner dans le secteur de Beit Lahiya", a indiqué un communiqué de l'armée sioniste.
Un général israélien, Yoav Mordakhay, a indiqué toutefois que les habitants de Beit Hanoun ne peuvent pas rentrer chez eux, appelant les habitants à ne pas s’approcher de la barrière de sécurité, et avertissant que les soldats allaient réagir à toute attaque, selon ses propres termes.
L’agence onusienne UNRWA a estimé à 250 mille personnes le nombre des déplacés palestiniens qui se sont réfugiés dans ses écoles et qui vivent dans des conditions difficiles.
Rafah, poursuite de bombardements
Les bombardements israéliens contre la ville de Rafah au sud de Gaza se sont poursuivis ce samedi. Le porte-parole du ministère palestinien de la santé Ashraf el-Qodra a dit que les cadres médicaux ont évacué des décombres les corps de 12 martyrs des quartiers Est de la ville de Rafah, et transporté 50 blessés aux hôpitaux. Mais les raids israéliens entravent l’évacuation de dizaines d’autres victimes.
El-Qodra a qualifié de « crime de guerre » ce qui se passe à Rafah, assurant que les chiffres sur le nombre de martyrs sont préliminaires. Plus de 150 palestiniens sont morts dans l’offensive contre Rafah depuis vendredi matin. 
L’hôpital Abou Youssef Najar, l’un des plus importants de la ville de Rafah, a été bombardé par l’artillerie israélienne. La direction de l’hôpital a dû l’évacuer complètement et refuser tout accueil de blessés par crainte de nouveaux raids.
Massacre contre une famille
Des sources médicales ont confirmé la mort de six Palestiniens d’une même famille suite au bombardement israélien de la maison Bahabsa à Rafah. Les corps de Souheib, Jomaa, Ahmad, et Fawaz el-Bahabsa ont été identifiés.
 Un citoyen est tombé en martyre et d’autres ont été blessés dans le bombardement d’une maison de la famille Salim dans la région de Qarara au nord de Khan Younes.
Les forces sionistes ont commis un massacre à Rafah et Nousseirat samedi après-midi, lorsqu’elles ont bombardé sans avertissement préalable la maison d’Abou Mahmoud Madi (ouest de Nousseirat).
Le père et trois de ses enfants sont tombés en martyre, et cinq palestiniens ont été blessés. Les martyrs sont : Youssef Madi (le propriétaire de la maison), et ses fils Hassan et Amine, ainsi que son enfant Abdel Rahmane.
 
Quatre citoyens ont par ailleurs trouvé la mort dans un raid israélien contre la maison d’Abou Taha à Rafah. Les martyrs sont : Saadiya Abou Taha (40 ans), Mohammad Abou Taha (27 ans), Youssef Abou Taha, Rezk Abou Taha (2 mois).
Dans le quartier Zaytoun à Gaza, deux Palestiniens Hamdi Mohammad Abdel Aziz Ayyad et son fils, le journaliste Shadi Hamdi Mohammad Ayyad ont péri dans le bombardement de chars israéliens près du marché de voitures au quartier Zaytoun au sud de Gaza.
Le site d’information Sky news, citant le ministère de la santé palestinienne, a souligné que 50 personnes sont tombées en martyre depuis les premières heures du matin, et que 300 autres ont été blessées dans les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza. Le nombre de blessés s’élève ainsi à plus de 9000 blessés depuis le 8 juillet. 
 source: alalam, almanar, Maannews, alray, pal24
http://www.almanar.com.lb