mardi 22 novembre 2011

Sit-in : "Les libertés avant le gouvernement" scandent les participants !

[ 22/11/2011 - 21:01 ] 
La Ligue de la jeunesse musulmane et la Commission des parents de détenus politiques, sur la rive occidentale, ont appelé les masses populaires palestiniennes, les députés de l’assemblée législative, les représentants des formations palestiniennes et, les organisations des droits de l’homme à participer au 22ième Sit-tin « les libertés avant le gouvernement » organisés demain mercredi sur la place (Douar) Ibn Rochd dans la ville d’El Khalil.
Avec l’approche de la rencontre programmée entre le Président du Bureau Politique du mouvement « Hamas » Khaled Mechàal et le Président de l’Autorité Mahmoud Abbas, la Ligue et la Commission ont fait part dans une déclaration commune qu’ils s’attendaient à ce que règne à cette occasion un climat favorable à une détente concrète qui permet de croire en une imminente réconciliation, cependant l’on constate une poussée de violations ces derniers jours au niveau des libertés et de la détention politique.
La déclaration commune fait état des nombreuses violations commises par les appareils de l’Autorité sur la rive, durant les journées écoulées ; on cite entre autre, le cas du coup de feu ciblant l’ex-représentant de la coalition islamique à l’Université « Ennajeh », l’arrestation d’étudiants des Universités palestiniennes, l’arrestation aussi des militants appartenant aux Mouvement « Hamas » et « Jihad Islamique », à cela s’ajoute la privation persistante des détenus d’El Khalil à la prison de Ariba, de communiquer, et de recevoir la visite de leurs parents depuis plus de deux semaines.
La déclaration a insisté sur le fait que ces abus sont le signe de l’existence au sein de l’autorité de sphère sécuritaire qui cherche à faire échouer la réconciliation.
La déclaration appelle en conséquence, la poursuite des protestations de terrain et, médiatique, tout en adressant un message clair et ferme aux différentes parties pour signaler qu’il n’est pas question d’accepter une réconciliation étriquée qui lâcherait la bride à la poursuite de la répression, de l’embargo des libertés et la détention politique.
On signale que plus de 90 détenus politiques demeurent séquestrés dans les geôles de l’Autorité, parmi eux, une trentaine environ ont passé des périodes s’étendant de un an à quatre ans sans que, les rencontres et les décisions des Tribunaux réussissent à les faire relaxer.