jeudi 31 mars 2011

L'occupation israëlienne projette de créer une île artificielle au large du secteur

[ 30/03/2011 - 10:45 ]
Agences
"L'occupation israëlienne étudie des plans pour créer une île artificielle au large de la bande de Gaza, avec un port et un aéroport destinés aux Palestiniens", a indiqué mardi la deuxième chaîne de télévision privée de l'occupation israélienne.
Ce projet, mis au point depuis trois mois par le ministre des Transports Yaakov Katz, avec le soutien du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, prévoit la construction d'une île artificielle de 4 km de long sur 2 km de large.
Selon des sources hébreux, cette île accueillerait, outre un aéroport, un port, une zone touristique, une marina, des hôtels et une unité de dessalement de l'eau de mer.
L'île serait reliée à la terre ferme à Gaza par un pont de quatre km de long. Son coût est estimé à 5 à 10 milliards de dollars selon les options choisies tandis que les travaux devraient durer de 6 à 10 ans, a ajouté également la télévision sioniste.
En faisaint allusion à leur fiasco persistant  face aux Gazaouis, en tentant à provoquer les désaccords palestiniens d'une manière continuelle, les dirigeants du projet, qui doivent encore obtenir le soutien final et officiel de Benjamin Netanyahu, estiment que cette île devrait être gérée par l'Autorité palestinienne sous la direction de l'ex-président Mahmoud Abbas.
Toujours, d'aprés ces responsables sionistes, les contrôles de sécurité des personnes, des marchandises, seraient assurés par une «force internationale», qui pourrait inclure des représentants de l'OTAN, à la fois sur l'île, ainsi que sur le pont «afin d'éviter des trafics», selon leurs allégations.
En effet, la télévision hébreu a également indiqué que ce projet, citant lequel a reçu le «soutien enthousiaste» du président Shimon Peres, va autoriser à l'entité sionsite (l'occupation israélienne) de se débarrasser «définitivement de la bande de Gaza» en abandonnant sa tutelle sur les échanges commerciaux du territoire,  tout en maintenant son blocus en pleine mer pour empêcher la contrebande d'armes, selon ses propos.