dimanche 2 octobre 2011

Meshaal : Il n'y a pas d'alternative à la résistance

Palestine - 2 octobre 2011
Par Al Qassam
Lors d'un discours à la Conférence internationale en soutien à l'Intifada palestinienne, à Téhéran (1), le leader politique du Hamas Khalid Meshaal a dit qu'avant l'annonce d'un Etat, les terres palestiniennes doivent être d'abord libérées.
Meshaal : Il n'y a pas d'alternative à la résistance
Khaled Meshaal à Téhéran, le 1er octobre 2011
Il a mis en garde contre les effets que pourraient avoir la requête à l'ONU sur les droits des Palestiniens et a appelé le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à se réunir avec les autres factions pour développer une stratégie qui renforce l'unité palestinienne face aux défis à venir.
Meshaal a assuré que la colonisation et les attaques israéliennes continues requièrent une résistance continue pour restaurer les droits et libérer toutes les terres palestiniennes de l'occupation israélienne.
Il a également appelé les dirigeants arabes qui se tiennent aux côtés de son mouvement, dans la "tranchée de la résistance", à chercher une solution politique dans la manière de traiter avec leurs peuples qui exigent la liberté.
"Nous sommes avec les peuples qui exigent la liberté et la fin de la corruption," a-t-il dit, exprimant sa tristesse pour "le sang qui a été versé pendant ces révolutions bénies."
Entretemps, le porte-parole du Hamas Sami Abu Zuri a dit que des articles du quotidien Al-Sharq al-Awsat, selon lesquels que le Hamas était divisé sur la requête de l'Autorité palestinienne d'une adhésion pleine à l'ONU, étaient sans fondement.
Il a assuré que la position officielle du Hamas était que la démarche était unilatérale et comportait plusieurs risques, et qu'il est de première nécessité d'établir un Etat indépendant sur la terre palestinienne libérée, et non de déclarer un Etat alors que l'occupation se poursuit.
Sur le dialogue palestinien interne, le membre du bureau politique du Hamas Khalil al-Hayya a réfuté qu'une date avait été fixée pour de nouveaux "rounds" de discussion entre les partis Hamas et Fatah, soulignant qu'il était nécessaire que les pourparlers incluent toutes les factions palestiniennes.
"Nous avons un besoin urgent de telles rencontres pour tout d'abord clarifier les choses entre nous, discuter de nos affaires puis décider des prochaines étapes," a dit Hayya au quotidien domicilié à Londres Al-Hayat. Lui-même a expliqué, au sujet des discussions avec le Fatah, qu'une date n'avait pas encore été fixée mais qu'un accord était proche pour une rencontre prochainement, mais que les dispositions n'avaient pas encore été prises.
Hayya a poursuivi en critiquant le président de l'AP, Mahmoud Abbas, pour ne pas "s'être engagé dans la réconciliation", disant que la réconciliation nécessitait l'engagement de tous.
"De notre côté, nous avons rempli tous les engagements requis par la réconciliation. Abu Mazen a tiré profit de la réconciliation, mais pas le peuple," a-t-il ajouté.
  (1) "La Conférence de Téhéran sur la Palestine réunit des responsables et des experts internationaux", Tehran Times, sur ISM-France le 2 octobre 2011.
Source : Al-Qassam
Traduction : MR pour ISM
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