mardi 18 octobre 2011

L'uniforme de Chalit tranche le débat sur le statut juridique de la Résistance

[ 18/10/2011 - 00:21 ]

 
A l’approche de l’heure : fatidique pour l’accomplissement de la transaction d’échange entre la Résistance et l’Entité sioniste, des analystes commencent à s’interroger sur la manière dont Chalit serait confié aux autorités égyptiennes, puis de là, vers l’Entité de l’occupation.
La question posée est la suivante : Chalit sera-t-il dans l’uniforme militaire qu’il portait durant sa captivité et avec lequel il apparut dans un film vidéo deux années auparavant, ou sera-t-il par contre dans une tenue civile ?
Le 26 Juin 1984 il y eu une transaction d’échange entre les Syriens et l’occupation, qui permit l’échange de trois soldats sionistes accompagnés des cadavres de cinq autres, contre 388 prisonniers et 74 dépouilles mortelles de soldats Syriens.
Dans le cadre de cette transaction, l’occupation exigea de la Syrie la délivrance des soldats sionistes vêtus de leurs uniformes militaires : ceci signifiait que « la guerre continuait à sévir entre les deux partis ».
Concernant la Transaction de Chalit, la délivrance d’un soldat vêtu de son uniforme militaire est à la fois polysémique et comporte diverses significations : la simple apparition de celui-ci en uniforme militaire et en sabots militaires signifie :
1 - Une indication claire et un message puissant adressés à la Communauté Internationale que le prisonnier et un soldat capturé sur le champ de bataille, dans un combat légitime contre une force d’occupation agressive.
2 -  La poursuite des hostilités entre les deux partis
3 - Que la présente Transaction d’échange accorde la légitimité aux combattants de la Résistance, par conséquent, le Résistant palestinien acquière le statut de combattant légitime malgré les tentatives de l’Entité durant des années de le qualifier de combattant non légitime.
La Résistance palestinienne rallie donc à son actif une nouvelle victoire qui met un terme au concept de « combattant non légitime » et qui a toujours servi de prétexte à l’occupation pour violer les droits des palestiniens.