mercredi 8 juin 2011

Sit-in de solidarité avec les prisonniers de Gilboa à Tulkarem

[ 08/06/2011 - 00:44 ]
Tulkarem - CPI
Les familles des prisonniers à Tulkarem ont organisé , le mardi 7/6, un sit-in de solidarité avec leurs fils qui souffrent dans la prison de Gilboa (département 5) en protestation contre la politique de l'administration utilisées contre eux.  
Les manifestants ont indiqué que les autorités occupantes israéliennes  adoptent la méthode humiliante de comptage qu'exercent contre eux plus de trois fois par jour, ainsi que les empêcher d'utiliser les toilettes et leur demander de se lever pendant ce comptage.
Ils ont demandé à la Croix-Rouge d'intervenir afin d'améliorer les conditions très mauvaise des prisonniers, et arrêter la politique de la violence à leur égard, déplorant en même temps la poursuite des violations sionistes contre eux sur le passage de Teba cours de leur visite à leurs fils emprisonnés.
Les familles ont souligné que les forces de l'occupation israéliennes humilient délibérément les gens, particulièrement les mères plus âgées, et notant que les pratiques sionistes sur passages constituent des violations, obligeant les mères et les sœurs des prisonniers d'êtres fouillées d'une manière humiliante à l'intérieur de la salle, après avoir été contraintes à comparaître devant le contrôle de la machine du laser, qui constituent une menace pour la santé humaine, et les incarcérant pendant plusieurs heures à l'intérieur de locaux fermés, sous prétexte d'identités d'inspection et de vérification.
Ils ont également attiré l'attention aux grandes souffrances des détenus, notamment durant l'été, où l'aggravation des conditions dans les prisons avec l'arrivée des températures trés élévées, la propagation des insectes, ce qui les expose aux diverses maladies trés dangereuses, sans aucune méconnaissance par les autorités occupantes, qui ne fournissent pas les exigences minimales de vie des prisonniers.
En effet, les familles des prisonniers ont également demandé aux côtés  responsables à augmenter les salaires insuffisants des prisonniers en raison des prix prohibitifs dans la «Cantine», et de verser la somme de 800 shekels qui a été coupée  depuis plusieurs mois.