04/06/2011
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a bouclé hier  une visite de 36 heures en Israël et dans les territoires palestiniens  en estimant que la proposition de Paris d'organiser une conférence de  paix israélo-palestinienne avait « une chance » d'aboutir. « J'ai lu  dans la presse que le gouvernement israélien étudiait notre proposition,  donc il n'y a pas de blocage », a-t-il dit.
La France a dévoilé jeudi un projet de conférence de paix israélo-palestinienne d'ici à la fin juillet sur la base des paramètres énoncés par le président américain Barack Obama. Ni Israël ni les Palestiniens n'ont officiellement réagi à la proposition française. M. Juppé doit en discuter lundi aux États-Unis avec son homologue Hillary Clinton. « Ils discuteront des pistes pour avancer » sur ce dossier, a déclaré le porte-parole du département d'État, Mark Toner.
La France a dévoilé jeudi un projet de conférence de paix israélo-palestinienne d'ici à la fin juillet sur la base des paramètres énoncés par le président américain Barack Obama. Ni Israël ni les Palestiniens n'ont officiellement réagi à la proposition française. M. Juppé doit en discuter lundi aux États-Unis avec son homologue Hillary Clinton. « Ils discuteront des pistes pour avancer » sur ce dossier, a déclaré le porte-parole du département d'État, Mark Toner.
Par ailleurs, le pape Benoît XVI et le président palestinien Mahmoud Abbas  ont réaffirmé hier « l'urgence d'une solution durable » qui assure,  entre autres, la satisfaction des « aspirations légitimes » des  Palestiniens à un « État indépendant », a indiqué le Saint-Siège, à  l'issue d'une rencontre de vingt minutes entre le chef de l'Église  catholique et le dirigeant de l'Autorité palestinienne. « Il a été à  nouveau répété que l'État d'Israël et l'État palestinien doivent vivre  dans la sécurité, en paix avec leurs voisins, et dans les frontières  internationalement reconnues », a ajouté le Vatican. Le Saint-Siège a  exhorté les parties à « une ouverture à la réconciliation ». Le conflit  israélo-palestinien est une préoccupation constante de Benoît XVI, qui  avait déjà plaidé pour la création de deux États lors de son voyage en  Terre sainte en mai 2009.
(Source : AFP)Lien