Par Lyes Menacer
L’occupation israélienne ne perd pas son temps et avance à pas sûrs dans ses multiples projets de colonisation sur les terres palestiniennes qui se réduisent de jour en jour comme peau de chagrin. Les autorités de Tel-Aviv ont en fait l’intention d’implanter une nouvelle colonie juive à proximité de la colonie (déjà existante) de Kubaat Zeev, proche de la ville sainte d’El Qods occupée, a alerté hier le mouvement israélo-palestinien La paix maintenant dont le siège se trouve en France. Ce nouveau plan israélien comporte la réalisation de pas moins de 600 nouvelles unités de logements qui a pour objectif, ajoute ce mouvement, de cerner la ville occupée et réclamée comme la future capitale aussi bien par l’occupant israélien que par l’actuelle Autorité palestinienne. La finalité de l’intensification de la colonisation et son accélération est la judaïsation d’El Qods. En 2007, Tel-Aviv a dévoilé un vaste plan prévoyant l’implantation à El Qods occupée d’une colonie qui devrait comporter plus de onze mille unités d’habitation de juifs ultra-orthodoxes. Deux ans plus tard, le mouvement La paix maintenant a dénoncé un nouveau plan israélien visant à doubler le nombre de colons en Cisjordanie et à El Qods-Est occupée. Ce mouvement avait indiqué en fait que Tel-Aviv venait de finaliser un plan de construction de 73 000 logements dans ces deux localités palestiniennes occupées, enregistrant en même temps une hausse du nombre de colonies de 60%. A noter que plus de deux cent mille colons juifs vivent à El Qods-Est occupée, alors qu’en Cisjordanie leur nombre est estimé à cent mille. Le gel de ces colonies constitue la condition préalable pour la poursuite des pourparlers israélo-palestiniens dans le cadre d’un processus de paix devenu obsolète avec le temps. Israël a adopté un moratoire sur le gel de la colonisation d’une durée de dix mois qui s’est achevé à la fin de l’automne dernier alors que les négociations avec l’Autorité palestinienne venaient à peine de reprendre sous l’égide de Washington. La relance des chantiers israéliens et le lancement de nouveaux projets de colonie ont provoqué l’échec de la reprise des pourparlers qui, depuis novembre dernier, sont une nouvelle fois au point mort. Parallèlement, le gouvernement de Benyamin Netanyahou continue d’envoyer ses forces armées dans les villages palestiniens isolés pour les exproprier de leurs terres dans la perspective d’implanter de nouvelles colonies juives. Des colons juifs, aidés par les forces de sécurité de Tel-Aviv, s’attaquent aussi aux villageois palestiniens isolés, détruisent leurs maisons, obstruent leurs puits d’eau potable et brûlent leurs terres agricoles. La communauté internationale s’apprête à reconnaître, en septembre prochain, l’existence d’un Etat palestinien à part entière. Mais d’ici là, du territoire palestinien, il en restera quoi ?
L’occupation israélienne ne perd pas son temps et avance à pas sûrs dans ses multiples projets de colonisation sur les terres palestiniennes qui se réduisent de jour en jour comme peau de chagrin. Les autorités de Tel-Aviv ont en fait l’intention d’implanter une nouvelle colonie juive à proximité de la colonie (déjà existante) de Kubaat Zeev, proche de la ville sainte d’El Qods occupée, a alerté hier le mouvement israélo-palestinien La paix maintenant dont le siège se trouve en France. Ce nouveau plan israélien comporte la réalisation de pas moins de 600 nouvelles unités de logements qui a pour objectif, ajoute ce mouvement, de cerner la ville occupée et réclamée comme la future capitale aussi bien par l’occupant israélien que par l’actuelle Autorité palestinienne. La finalité de l’intensification de la colonisation et son accélération est la judaïsation d’El Qods. En 2007, Tel-Aviv a dévoilé un vaste plan prévoyant l’implantation à El Qods occupée d’une colonie qui devrait comporter plus de onze mille unités d’habitation de juifs ultra-orthodoxes. Deux ans plus tard, le mouvement La paix maintenant a dénoncé un nouveau plan israélien visant à doubler le nombre de colons en Cisjordanie et à El Qods-Est occupée. Ce mouvement avait indiqué en fait que Tel-Aviv venait de finaliser un plan de construction de 73 000 logements dans ces deux localités palestiniennes occupées, enregistrant en même temps une hausse du nombre de colonies de 60%. A noter que plus de deux cent mille colons juifs vivent à El Qods-Est occupée, alors qu’en Cisjordanie leur nombre est estimé à cent mille. Le gel de ces colonies constitue la condition préalable pour la poursuite des pourparlers israélo-palestiniens dans le cadre d’un processus de paix devenu obsolète avec le temps. Israël a adopté un moratoire sur le gel de la colonisation d’une durée de dix mois qui s’est achevé à la fin de l’automne dernier alors que les négociations avec l’Autorité palestinienne venaient à peine de reprendre sous l’égide de Washington. La relance des chantiers israéliens et le lancement de nouveaux projets de colonie ont provoqué l’échec de la reprise des pourparlers qui, depuis novembre dernier, sont une nouvelle fois au point mort. Parallèlement, le gouvernement de Benyamin Netanyahou continue d’envoyer ses forces armées dans les villages palestiniens isolés pour les exproprier de leurs terres dans la perspective d’implanter de nouvelles colonies juives. Des colons juifs, aidés par les forces de sécurité de Tel-Aviv, s’attaquent aussi aux villageois palestiniens isolés, détruisent leurs maisons, obstruent leurs puits d’eau potable et brûlent leurs terres agricoles. La communauté internationale s’apprête à reconnaître, en septembre prochain, l’existence d’un Etat palestinien à part entière. Mais d’ici là, du territoire palestinien, il en restera quoi ?
