| [ 27/01/2011 - 00:24 ] | 
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| Cisjordanie – CPI Les occupants israéliens ne cherchent  pas d’excuses pour tuer les Palestiniens. Leurs barrages militaires leur  en donnent l’occasion. Et ce mois de janvier 2011 est témoin d’une escalade  des opérations d’assassinats, surtout sur les barrages du nord de la  Cisjordanie. Trois Palestiniens ont été tués, sans raison et avec sang-froid.  Toutes les victimes sont originaires du département de Jénine. Malgré  le calme et la sécurité relative de la Cisjordanie, les forces  israéliennes d'occupation poussent vers l’escalade leurs provocations contre la population.      Assassinats en escalade    Sur le barrage Al-Hamra, vers Tobass, dans la région nord d’Al-Aghwar, les forces israéliennes d'occupation ont assassiné le jeune Ahmed Al-Moslimani, un ouvrier qui se rendait sur son lieu de travail. La deuxième victime était le jeune homme Khaldoun Samoudi, du village d’Al-Yamoun, du département de Jénine. Les forces israéliennes d'occupation  prétendent que ces victimes, martyres, auraient voulu attaquer les  soldats israéliens positionnés sur les barrages. Des témoins oculaires  confirment cependant que ce qui s’est réellement passé n’était qu’une  mise à mort en bonne et due forme. Rien n’arrête les soldats de  l’occupation israélienne. Et pour ce qui est du cas du martyr Ahmed  Al-Moslimani, tué sur le barrage Al-Hamra, au début du mois de janvier,  les occupants israéliens ont reconnu que sa mort était une erreur et que  la victime n’était pas armée ; mais aucune mesure punitive n’a été  prise contre les soldats fautifs !      Poursuite juridique    Et en ce qui concerne l’assassinat du  jeune Khaldoun Samoudi advenu quelques jours seulement après celui  d’Al-Moslimani, les soldats de l’occupation israélienne avancent la  thèse qu’il cachait un tube explosif dans sa jaquette. Des dizaines de  témoins démentent ces allégations. Sa famille continue sa poursuite  juridique contre les soldats de l’occupation israélienne qui ont commis  le crime. Et le martyr Khaldoun a été tué dans le passage consacré aux civils ; les soldats ont cependant déplacé son corps vers un lieu qui pourrait l’inculper. Puis pour ce qui est du jeune Samer  Samoudi, du village de Yamoun, il a été assassiné dans la rue empruntée  par les ouvriers qui vont au village Barttia Al-Charqia, une étape pour  aller travailler dans les territoires occupés en 1948. Disons enfin, peu importe la vraie raison  de ces assassinats, que tout porte à croire que la Cisjordanie, déjà  enlisée dans la colonisation, les arrestations arbitraires, les  descentes nocturnes, les barrages humiliants, connaîtra une nouvelle escalade dans les agressions sionistes. | 
 
 
