mardi 14 décembre 2010

Pourris jusqu'à l'os!

13 Décembre 2010 10:11 
IRIB - Partis, Knesset, police et armée, tout y passe! Catégorique, l'opinion publique israélienne tranche; c'est une large majorité, 90%, qui les juge comme les institutions les plus corrompues d'Israël. Il s'agit, justement, d'un sondage effectué, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, par l’organisation israélienne "Transparence". Aux yeux des sondés, la corruption s'est généralisée, dans le paysage politique israélien, mais c'est l'armée qui a battu le record de corruption, aussi bien, au niveau éthique, que social. L'intéressant c'est que différents centres d’études et de recherches du régime sioniste avaient, l'année passée, mis en garde contre ce fléau et avaient annoncé que la corruption, chez les hommes d’Etats, de premier rang, menacerait l’existence même de ce régime, dans les années à venir. Le journal "Haaretz" avait, déjà, évoqué la corruption politique, économique et éthique, chez les autorités  et les hommes d’Etats de  ce régime. "Yediot Aharonot"  et "Haaretz" figurent, parmi les journaux israéliens, qui, dans des  articles détaillés, passent au crible l'ampleur de la décadence éthique du régime de Tel-Aviv, dont le Président Shimon Peres, qui en est aussi l’un des co-fondateurs, ne mâche pas ses mots. Selon lui, les Israéliens travaillent de l’intérieur à leur propre anéantissement, et, de ce fait, Israël est condamné à l’implosion. Or, le grand paradoxe, c'est que les autorités du régime sioniste s'emploient à prouver que la société israélienne est une société religieuse, exempte de toutes sortes de corruption politique, éthique et sociale.  Selon "Haaretz", les tribunaux de ce régime veillent à ce que rien ne filtre sur la corruption morale qui entache les militaires sionistes. Au cours de ces dernières années, le dossier sur la corruption de Moshe Katzav, l’ancien Président du régime sioniste, le poussant vers la porte de sortie, en est un exemple flagrant. En outre, les dossiers de corruption financière et des malversations des Premiers ministres israéliens, dont ceux d'Ehud Olmert et de Benyamin Netanyahou, sont toujours ouverts, que les hostilités entre les partis et les rivalités électorales font émerger, de temps en temps, sur la scène politique israélienne.
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