mardi 14 décembre 2010

Un journal britannique publie des témoignages de soldats sionistes qui ont commis des crimes à Gaza

[ 13/12/2010 - 13:05 ]
Londres – CPI
Le journal britannique "Independent on Sunday" a publié hier, dimanche 12/12, un extrait exclusif d'un nouveau livre sioniste intitulé "L'occupation des terres" et publié par la fondation " Briser le silence" qui se compose d’anciens soldats de l'armée de l'occupation sioniste.
Dans ce livre, les soldats sionistes livrent leurs témoignages contre leur armée, après avoir levé l’anonymat qui leur était imposé, en effet, afin que cela devienne difficile de les ignorer.
Un soldat de la brigade de l'armée sioniste "Djafaty" raconte un incident qui concerne une unité qui a participé aux côtés de sa brigade lors des offensives menées fin  2008 contre la Bande de Gaza. Après avoir frappé à la porte d'une maison palestinienne et ne pas avoir obtenu une réponse immédiate, elle a posé une charge explosive devant la porte principale pour faire sauter les portes et les murs, au même moment, une femme a fait irruption de l'intérieur de la maison pour ouvrir la porte qui a volé en éclats, et la femme a fini en morceaux sur les murs.
Le livre comporte un autre récit concernant les circonstances de la mort de l'enseignante qui travaillait pour l'ONU à l'est de Khan Younès. La citoyenne Palestinienne, Wafer Chaker Al-Daghmeh est tombée en martyre lorsque les forces occupantes ont envahi sa maison en mai 2008. Son mari, Madjdi al-Daghmeh, qui n’était pas présent, explique les conditions du martyre de son épouse qui avait 34 ans. Lorsqu’elle a entendu les voix des soldats sionistes, elle a ordonné ses trois enfants, Samira âgée de 13 ans, Rouba 4 ans, et Qoussai âgé de deux ans d'aller dans leur chambre pour dormir, puis elle s’est voilée pour aller ouvrir la porte.
Sa grande fille, Samira, a entendu l'explosion, a vu la fumée, et a cherché sa mère mais elle ne l'a pas trouvée.
Le soldat sioniste narrateur de ce récit précise que lorsque ses collègues racontaient cet incident ils éclataient de rire. Notons que la fondation "Briser le silence" a rassemblé plus de 700 témoignages de soldats et réservistes depuis sa création en 2004, qui couvrent plus de dix années depuis le déclenchement de la deuxième Intifada d'al-Aqsa. En juillet dernier, son impact était plus important après avoir publié les témoignages d’une trentaine de soldats combattants qui avaient participé à la guerre sioniste contre Gaza en 2008.