mercredi 8 décembre 2010

Réunion israélo-turque, à Genève, pour améliorer les relations bilatérales

07 Décembre 2010 20:14 
IRIB - Des responsables turcs et israéliens se sont réunis, dimanche, à Genève, pour tenter de surmonter la crise qui a éclaté, fin mai, entre les deux pays, avec l'épisode tragique de la flottille humanitaire pour Gaza, a déclaré à l'AFP un responsable du ministère turc des Affaires étrangères. "Je suis en mesure de confirmer qu'une réunion a eu lieu, aujourd'hui, à Genève.", a déclaré ce responsable, qui a requis l'anonymat. Il a précisé que le représentant turc est Feridun Sinirlioglu, le sous-secrétaire au ministère des Affaires étrangères. Il n'a pas été en mesure de donner l'identité du responsable israélien. Les relations entre la Turquie et Israël, jadis, alliés stratégiques, sont entrées dans une grave crise, le 31 mai, lorsqu'un commando israélien a effectué un raid sur une flottille humanitaire se dirigeant vers Gaza, tuant neuf ressortissants turcs, dont un Turco-américain. Le journal israélien «Haaretz» a annoncé, dimanche, que le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, avait envoyé, à Genève, le représentant israélien à la Commission d'enquête de l'ONU, sur cet incident meurtrier, Yosef Ciechanover, pour y rencontrer un diplomate turc. Les deux responsables devaient tenter d'élaborer un projet d'accord mettant fin à la crise, selon «Haaretz». La réunion de Genève a eu lieu, alors que la Turquie vient d'envoyer deux hélicoptères, pour aider Israël à combattre un gigantesque incendie meurtrier, dans le nord du pays. Netanyahou a téléphoné au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pour le remercier de ce geste. "Nous apprécions beaucoup cette mobilisation et je suis sûr que cela constituera l'amorce d'une amélioration des relations entre nos deux pays.", a dit Netanyahou, dans un communiqué. Mais Erdogan a répété, dimanche, que les relations bilatérales ne s'amélioreront pas, tant qu'Israël refusera de présenter des excuses et de payer des indemnités, après le raid meurtrier. La colère et le mécontentement de la Turquie vis-à-vis des attitudes du régime sioniste ont poussé Ankara à s'opposer à ce que ce régime se place sous le parapluie balistique de l'OTAN. Cette démarche a soulevé l'ire des autorités sionistes qui ont laissé entendre qu'ils trouveraient de nouveaux partenaires, aux Balkans, une zone, où la Turquie a des différends historiques avec la Grèce et Chypre. Et ce, alors que les besoins réciproques de la Turquie et du régime sioniste les ont, enfin, incités à trouver une solution, pour sortir de l'impasse actuel.
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