dimanche 29 août 2010

Yoav Galant, responsable des crimes de guerre de l’opération Plomb durci, nouveau Chef d’Etat Major de l’armée israélienne

publié le samedi 28 août 2010

M. Abraham

 
Il a planifié et dirigé l’Opération Plomb Durci lancée pendant l’hiver 2008/9, ne ménageant pas ses efforts pour encourager ses troupes en allant directement sur le terrain pendant cette offensive barbare soutenir le moral des commandants des bataillons engagés à commettre ces crimes de guerre.
Pour ne pas déroger à ses « bonnes » habitudes, le régime sioniste récompense l’un de ses plus « talentueux « criminels de guerre, le Maj.Gen Yoav Galant, qui a lui-même planifié et dirigé l’Opération Plomb Durci au cours de laquelle des crimes de guerre ont été commis comme l’a confirmé le rapport Goldstone de l’ONU contre la population civile de Gaza.
Galant, 51 ans, sera le 20ème chef d’état- major de l’armée sioniste et le premier issu de la Marine israélienne qu’il avait intégré en 1977 comme jeune commando de la Flottille 13 plus connue sous le nom de Shayetet celle qui tout récemment s’est « distinguée » en massacrant de sang froid 8 humanitaires du Marvi Marmara de la Freedom Flottilla. Après avoir obtenu ses galons d’officier il a commandé un navire de guerre lance missiles.
Galant est connu au sein de l’armée sioniste comme l’un des premiers officiers de marine a avoir échangé son uniforme blanc de la Marine pour celui vert de l’armée régulière, nommé commandant de la brigade de Jenin en 1993. Puis il est retourné dans la Marine pour commander le Shayetet, quittant ensuite définitivement celle-ci pour prendre le commandement de la division de Gaza.
Nommé sous chef du commandement des forces terrestres en 2001, un an plus tard il a été promu major général et a pris également ses fonctions de secrétaire militaire du premier ministre de l’époque Ariel Sharon. En 2005 il a pris la tête de tout le commandement Sud.
C’est à ce titre qu’il a planifié et dirigé l’Opération Plomb Durci lancée pendant l’hiver 2008/9, ne ménageant pas ses efforts pour encourager ses troupes en allant directement sur le terrain pendant cette offensive barbare soutenir le moral des commandants des bataillons engagés à commettre ces crimes de guerre. Galant était d’avis de pénétrer plus profondément dans Gaza donc de prolonger les attaques meurtrières contre les Palestiniens ce qui en dit long sur sa mentalité sanguinaire.
En tête de l’agenda de Galant une possible attaque israélienne contre l’Iran. Compte tenu de ses « faits d’armes » et notamment de son expérience dans la Marine, il faudra surveiller toutes les opérations israéliennes en mer notamment celles qui pourraient donner lieu à une opération dite sous faux pavillon pour provoquer un conflit avec l’Iran en impliquant la US Navy.
L’Iran qui vient d’annoncer - après la révélation de la mise au point d’un drone bombardier "Karrar" - ce lundi avoir commencé la fabrication en série de deux vedettes rapides qui peuvent être équipées de lanceurs de missiles et déployées pour des missions de patrouille ou des opérations d’attaque afin d’assurer la sécurité dans le Golfe persique, en mer d’Oman et dans le détroit d’Ormuz par où transite 40% du trafic mondial de pétrole.
"Zulfikar" est une nouvelle génération de vedettes équipées de missiles Nasr 1 (victoire), possédant une puissance destructive élevée et capable de détruire des navires de plus de 3.000 tonnes. Elle est conçue pour des assauts rapides de navires et est équipée de deux lanceurs de missiles, deux mitrailleuses et un système informatique pour contrôler les missiles.
"Seraj", elle est conçue pour des climats tropicaux, et constitue également une vedette rapide d’assaut qui doit servir en mer Caspienne, dans le Golfe et en mer d’Oman, et peut tirer des roquettes et évoluer dans des mers très agitées utilisant pour cela une technologie de pointe.
De sérieux soucis en perspective pour le nouveau chef d’état major de l’armée israélienne, Yoav Galant, s’il envisage une confrontation en mer avec l’Iran. [1]
[1] voir aussi Marc Henry dans le Figaro :
Israël s’est choisi un chef d’état-major « offensif ». En désignant le général Yoav Galant comme prochain patron de l’armée, Ehoud Barak, le ministre de la Défense, a envoyé un avertissement à l’Iran, à la Syrie, au Hezbollah libanais.
Ce militaire de carrière de 51 ans a été formé à l’école du commando d’élite de la marine, avant de mettre pied à terre dans l’infanterie. Ancien secrétaire militaire d’Ariel Sharon en 2002, à l’époque où il était premier ministre, Yoav Galant a connu son « heure de gloire » lorsqu’il a supervisé en tant que commandant militaire Sud l’opération « Plomb durci » menée par l’armée israélienne à la fin de 2008 dans la bande de Gaza.
D’un point de vue strictement militaire, sa mission a été un succès : il est parvenu à mettre fin à la pluie de roquettes tirées par les islamistes du Hamas vers les localités du sud d’Israël. Pour y parvenir et limiter au maximum les pertes du côté israélien, le général Galant n’avait pas fait dans le détail. Résultat : 1400 Palestiniens, dont une majorité de civils, ont été tués durant les trois semaines d’opérations. Mais, détail important, le général Galant voulait en fait aller beaucoup plus loin. Il avait présenté à Ehoud Barak et Gaby Ashkenazi, alors chef d’état-major, un plan ambitieux visant à mettre fin une fois pour toutes au pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, ce qui aurait supposé une offensive terrestre de plus grande envergure.
Au sein de Tsahal, ces faits d’armes ont valu une grande popularité au général Galant, qui n’a pas hésité à donner de sa personne en allant sur le terrain à Gaza pour encourager les unités en opération. Le Hamas lui a d’ailleurs rendu « hommage » à sa façon, en affirmant que sa désignation comme chef d’état-major illustre « le caractère terroriste et bar­bare de l’entité sioniste », en faisant allusion à Israël.
Affaire d’État
Sur les fronts plus lointains, le général Galant, poussé par sa culture de commando, pourrait être moins réticent à lancer une attaque contre des installations nucléaires iraniennes, alors que son prédécesseur se montrait prudent sur ce dossier, selon Ron Ben Yishaï, commentateur militaire de Ynet, le plus important site d’information israélien.
En tout cas, l’opinion publique israélienne accorde un large crédit à Yoav Galant, en raison de ses états de service mais aussi parce qu’il a été la cible de sombres manœuvres visant à empêcher sa promotion. Au début du mois, une chaîne de télévision a révélé l’existence d’un prétendu rapport d’un influent bureau de relations publiques, qui aurait été commandité par Yoav Galant pour promouvoir sa candidature et lancer une dis­crète campagne de diffamation contre ses concurrents.
L’affaire a fait un énorme scandale. La police a ensuite interrogé des dizaines d’officiers et découvert qu’il s’agissait d’un faux, destiné à empêcher le général Galant de devenir chef d’état-major. Le général Ashkenazi, le détenteur actuel du poste, qui ne porte pas son successeur dans son cœur, serait indirectement impliqué dans ce complot. Pour tenter de mettre fin à ce qui est devenu une « affaire d’État », Ehoud Barak a choisi précipitamment le 20e chef d’état-major d’Israël.http://www.lefigaro.fr/internationa...
publié par Planète non violence
ajout de note : C. léostic, Afps