vendredi 20 août 2010

L’occupation profane officiellement le cimetière de MamanAllah qui témoigne de l’histoire d’Al Qods

[ 19/08/2010 - 14:12 ]
Al Qods occupée - CPI
L’occupation a détruit de manière officielle et par tous les moyens sauvages, inhumains et irréligieux, l’un des plus importants cimetières de la Palestine, celui de Maman Allah qui témoigne de l’histoire lumineuse de la ville sainte d’Al Qods occupée.
Le cimetière de « Maman Allah » se trouve à l'ouest de la Vieille Ville de Jérusalem (Al Qods occupée) et à quelques centaines de mètres de l’entrée d’Hébron (Al Khalil). Il s’agit du plus grand et du plus ancien cimetière islamique de la ville sainte, avec une superficie estimée à 200 dunums. Son histoire s’assimile à celle de Jérusalem, et y furent enterrés un grand nombre de compagnons et de moudjahiddines (combattants) au cours de la conquête islamique (636 AD).
Lorsque les Croisés ont conquis Jérusalem, où ils ont commis des massacres odieux  avec 70.000 martyrs qui furent enterrés dans le cimetière de Maman Allah. Quand le sultan Salah al-Dine Al Ayyoubi (que Dieu lui fasse miséricorde) a libéré Jérusalem, il a ordonné d'enterrer les martyrs des batailles avec les Croisés dans le même cimetière. Par la suite, d’autres personnes y urent enterrées, don des centaines de scientifiques, savants, écrivains,  et dirigeants qui ont vécu à Jérusalem.
En 1948, les forces sionistes ont occupé la partie ouest d’Al Qods y compris le cimetière de Maman Allah. Depuis ce jour, l’entité sioniste procède à la profanation systématique du cimetière, en modifiant son aspect général et en effaçant son emprunte islamique. Il ne reste aujourd’hui plus que 5% des tombes, et seulement 25 dunums de sa superficie globale.
La municipalité sioniste d’al Qods occupée a transformé une grande partie du cimetière en un jardin publique nommé  « le Jardin de l’indépendance », et le ministère des Transports s’est emparé d’une autre grande partie pour y installer des parkings de stationnement, et y effectuer de nombreuses fouilles et de creusements pour étendre le réseau d’assainissement.
En outre, en 2005, les autorités occupantes ont effectué des travaux préliminaires pour établir le soi-disant «  musée de la Tolérance », et en 2008 la cour suprême a approuvé la construction du musée, alors que récemment un projet colonialiste a été annoncé que plusieurs tribunaux sionistes seront construits sur une partie du cimetière.
En effet, les autorités occupantes ont délibérément pris l’initiative de planter de grandes quantités de bois dans le sol de la partie restante du cimetière.
De son côté, et suite à ces violations et ces crimes flagrants sionistes, l’association d’al Aqsa s’est trouvée obligée de restaurer le reste du cimetière, en s’engageant dans ce projet le 19 avril 2010, mais l’occupation israélienne l’avait paralysé en y interdisant toute réparation le 3 août 2010.
Les crimes et les violations sionistes contre tous les lieux saints et religieux n’ont pas cessé ; 300 tombes ont été détruites durant une semaine à partir du 4 août 2010.
L’association d’Al Aqsa et les instituions chargés du patrimoine de « Maman Allah » ont confirmé que ces crimes et violations sionistes contre les lieux saints sont interdits par toutes les lois religieuses, juridiques et internationales, tout en appelant les parties concernées à intervenir immédiatement pour arrêter les crimes de l’occupation.