dimanche 28 mars 2010

Résistance, voie de l'existence de qui ?

Paris - 28-03-2010
Par Nadine Acoury

Aujourd'hui j'ai participé à une manifestation en commémoration de la Journée de la Terre en Palestine, mais la terre de Palestine était absente, la terre expropriée et occupée en 48 et la terre expropriée et occupée en 67 et la terre tous les jours expropriée et occupée par les sionistes ; le mot "terre", je ne l'ai pas entendu, mais j'ai entendu d'autres mots censés peut-être le remplacer. J'ai entendu qu'on demandait "des sanctions" contre Israël qui était resté "impuni" et je me suis demandée…






























1. À qui bon Dieu on demande d'imposer ces sanctions ? À la France, à l'Europe ou peut-être aux Nations-Unies, qui ont tous aidé, soutenu et créé l'entité sioniste depuis avant son implantation dans notre terre et qui continuent de le faire aujourd'hui ?
2. À quoi nous servirait-il que notre ennemi soit puni ? Ce que nous revendiquons, c'est de récupérer notre terre et d'annihiler notre ennemi, comme tout ennemi doit l'être.
3. Pourquoi demandons-nous aux autres de punir notre ennemi ? Ne pouvons-nous pas récupérer nous-mêmes notre terre comme tous les peuples colonisés de la terre l'ont fait avant nous, c'est-à-dire par la résistance armée ?
J'ai entendu le mot "boycott" et j'ai compris que le boycott devait remplacer la lutte armée que personne n'a même mentionnée.
J'ai aussi entendu le mot "apartheid" et j'ai compris que ce qu'on demandait, c'était l'égalité des droits avec les juifs dans l'Etat des juifs.
Et alors là, j'ai compris pourquoi on n'a pas parlé de la terre de Palestine, de la Mer au Jourdain.