samedi 20 novembre 2010

Le plan du gel de la colonisation divise la coalition au sein du régime sioniste

Vendredi, 19 Novembre 2010 12:21 
IRIB - Dans une lettre adressée au Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, le vice-Premier ministre, Moshé Ayalon et le Ministre sans portefeuille, Beni Begin, membres du Likoud, lui ont demandé de ne pas accepter le gel provisoire de la colonisation. Le Président américain, Barak Obama a proposé au Premier ministre israélien un gel de trois mois de la colonisation en Cisjordanie pour débloquer les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens. Les Etats-Unis ont promis à Netanyahou de livrer des dizaines des avions sophistiques " F 35" à Israël, en échange de l'acceptation d'un gel de trois mois de la colonisation. Les Etats-Unis ont promis également au régime israélien qu'ils continueront d'user de leur droit de veto pour le soutenir au Conseil de Sécurité de l'ONU. Les autorités américaines ont pris aussi l'engagement de fournir d'ici 10 ans au régime sioniste des armements sophistiqués et ainsi que la technologie de radar et de satellite. L'intéressement, c'est qu'en dépit de toutes ces promesses, le régime sioniste refuse de geler, même pour une période de trois mois, la colonisation. Les Etats-Unis ont amené, rappelons-le, les Palestiniens à la table des négociations avec la promesse de " la terre contre la paix". Mais, aujourd'hui, non seulement, cette promesse n'a été réalisée, au contraire, le régime sioniste, fort du soutien sans faille, des Etats-Unis, continue d'implanter les colonies dans les territoires palestiniens. C'est en s'appuyant sur un tel soutien que le régime sioniste dit, clairement, que les réfugiés palestiniens devront abandonner leur rêve de pouvoir regagner la Palestine. Le régime sioniste a déclaré que les Palestiniens devront accepter la Colonisation et considérer al-Ghods comme capitale d'Israël. Dans un tel contexte, les Etats-Unis et le régime israélien avancent un plan de gel de trois de la colonisation, qui divise même la coalition au sein du gouvernement, pour exercer des pressions sur l'Autorité autonome palestinienne et lui arracher le maximum de concessions.