mercredi 20 octobre 2010

Pour la 1ère fois, l'UNESCO enverra un expert au Golan syrien occupé pour s'informer de la situation des établissements culturels et d'enseignement

19 Oct 2010
Paris / Pour la 1ère fois, le conseil exécutif de l'UNESCO, dont la Syrie est devenue membre depuis 2009, a décidé d'envoyer un expert de l'organisation au Golan syrien occupé pour s' informer des établissements culturels et d'enseignement, examiner la situation des étudiants Golanais et évaluer les besoins de ces établissements, aussi bien que pour élaborer des rapports sur ces établissements en vue de les présenter devant la 186ème session du conseil attendu en avril 2011.
En l'absence d'un seul pays membre du conseil, 41 pays ont voté en faveur de cette décision, au moment où les Etats-Unis ont voté contre et 15 se sont abstenus du vote.
La décision en question a invité la directrice générale de l'UNESCO à poursuivre les efforts en vue de sauvegarder la structure humaine, sociale et culturelle au Golan syrien occupé, d'assurer des méthodes adéquates aux étudiants Golanais, de les soutenir et d'appuyer les établissements culturels et d'enseignement du Golan.
En effet, cette décision est intervenue en réponse à une demande présentée par la délégation syrienne, présidée par le ministre de l'Education, Ali Saad, au conseil, lui appelant à élaborer des rapports périodiques comprenant une description détaillée des établissements pédagogiques et culturels dans les territoires arabes occupés, en Palestine et au Golan syrien, et des tentatives israéliennes de voler les sites patrimoniaux arabes et de changer l'identité de ces terres.
A cet égard, la Syrie appelle constamment à sauvegarder ce patrimoine qui fait partie du patrimoine humain entier.
La délégation syrienne a également demandé au conseil exécutif de l'UNESCO de condamner la destruction et les agressions israéliennes inhumaines contre les territoires arabes occupés, en Palestine, au Golan syrien et au sud-Liban, la déformation israélienne de l'identité et de la culture arabes, la destruction des établissements culturels et d'enseignement et le blocus qu'Israël imposé aux Palestiniens, et à la population de Gaza en particulier, la chose qui se contredit avec les chartes internationales, avec les principes et même avec le message de l'UNESCO.
Parallèlement, le conseil exécutif de l'UNESCO a accordé, lors de cette réunion, un intérêt particulier à la situation dans la ville sainte d'al-Qods et voté sur nombre de questions relatives aux deux sites palestiniens de la mosquée sainte d'Abraham et de la mosquée de Bilal, à la reconstruction et au développement de la bande de Gaza.
Soulignons qu'en tant que membre du conseil exécutif de l'UNESCO la Syrie est autorisée à contribuer à l'élaboration et à la planification des politiques pédagogiques, culturelles et d'enseignement au niveau international.
N.S. / R.B. 
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