Samedi, 30 Octobre 2010 08:41
IRIB - Ce qui se passe à la ville sainte de Qods, depuis six longues décennies, s'inspire d'un addendum secret au Prince de Machiavel. Son but: dominer la Ville sainte et y éradiquer son identité palestinienne voire musulmane. Depuis six décennies, il ne s'est pas passé un seul jour où les caciques de Tel-Aviv n'ont pas comploté contre la Ville sainte, tramé des machinations contre ses vieux quartiers, tissé des fils arachnéens autour de ses habitants palestiniens. Le dernier exploit du cabinet israélien était de demander à la mairie de Qods de ne rien refuser aux colons et de leur présenter tout ce qu'ils ont besoin pour construire de nouvelles colonies. Cela ne suffisant pas la Commission ministérielle de législation du cabinet du régime sioniste a de son côté annoncé impunément que la ville occupée de Qods appartient aux Israéliens. Et passant à l'acte, dans le souci de faire basculer le tissu démographique de la ville à son profit, le régime sioniste a donné son aval à la destruction des maisons palestiniennes pour y implanter, bien sûr, à la place 240 nouveaux logements à Qods-Est. Face à l'ampleur des séquelles de telles démarches néfastes, les grandes figures du paysage politique palestiniens sont montés au créneau pour dénoncer cette judaïsation rampante et sournoise de la sainte Qods. Le premier à tirer la sonnette d'alarme, a été le vice-président de l'Assemblée législative palestinienne, Ahmed Bahr qui a appelé les instances internationales à agir et à forcer le régime sioniste de respecter les résolutions onusiennes qui le somment à geler la colonisation à Qods. Les résolutions 338 et 242 du Conseil de sécurité sont sans équivoque ni ambages: la ville sainte est un territoire occupé, le régime israélien doit s'y retirer. Pour une autre autorité palestinienne, Jamal Jomaa, qui est responsable à la mobilisation populaire contre la construction du mur d'apartheid et la colonisation dans la bande de Gaza, l'objectif stratégique de l'Occupant dans son acharnement à accélérer le tempo de la colonisation à Qods et à la judaïser est clair, il cherche à tout prix imposer la supériorité démographique sioniste à la population palestinienne. Idem pour le membre du bureau politique du Parti de l'Assemblée nationale, Vassel Taha, qui appelle à soutenir les Palestiniens résidant à Qods qui résistent corps et âme devant les projets sionistes. Face à tout ce tumulte que provoquent les politiques et les démarches expansionnistes de Tel-Aviv, l'heure n'est donc pas aux positions en demi-teinte. Céder à l'expansionnisme débridé et aux complots perfides c'est de donner plus d'atout à l'Occupant. Dans un tel contexte comment l'appel aux négociations pourrait-il être porteur de paix pour la Terre de Palestine?
