vendredi 30 juillet 2010

« Israël » tait son histoire sale

29/07/2010  
L’entité sioniste compte cacher le plus longtemps possible ses secrets .
La décision vient d’être prise par le gouvernement de Netanyahou qui a prolongé de 20 années l’interdiction d’accès aux archives politiques et sécuritaires disponibles dans les offices gouvernementales. Elles s’ajoutent aux 50 années arrêtées par une loi en 1955.
A noter que l’histoire sioniste de l’usurpation de la Palestine, avant même sa création, grouille d’arnaques, de duperies, de mensonges, de crimes  et de massacres, comme aucun autre entité sur terre.
Selon le directeur des archives nationales israéliennes, Yehoshua Freundlich, cité par le Haaretz, cette décision a été prise sur pression des services secrets qui craignent d’accuser Israël de violer le Droit international, citant entre autre le massacre de Deir Yassine, la guerre de 1948 et la nakba, l’affaire de l’ex-ministre de la guerre israélien Itzhak Laffont, l’implication des renseignements israéliens dans le bombardement des intérêts américains en Égypte…
Dernièrement un historien israélien, Benny Morris a révélé dans un livre intitulé «  1948 : l’histoire de la première guerre arabo-israélienne » que c’est grâce aux pots de vins que le mouvement sioniste avait déversés à quelques uns des sur les 46 qui formaient de l’Assemblée générale en 1947 pour les amener à voter pour la partition de la Palestine et création d’un foyer juif . Ce qui montre l’ampleur de l’arnaque via les instances internationales.
En plus des archives du Premier ministre, sont également concernées par cette décision celles du ministère israélien de la guerre, de l’armée, ainsi que tous les produits d’intelligence liés à la première décennie de la vie de l’entité sioniste, et qui ont été ouverts au public israélien.
Rapporté par l’AFP, l'historien israélien Tom Segev a dénoncé cette mesure la qualifiant de  "tendance antidémocratique" dans la société israélienne.
En réponse aux justifications données par  Freundlich à cette mesure, que « ces archives continueront à être classifiées de crainte d'atteinte à la vie privée des personnes mentionnées ou de leurs proches", Segev réplique : "S'il est légitime de ne pas dévoiler certains noms et de maintenir le secret sur des sujets ultrasensibles, interdire globalement de publier ou même de consulter ces documents, relève d'une démarche antidémocratique inquiétante et d'une volonté de masquer des fautes, voire des crimes de guerre passés ».  Pour sa part, l’Association des droits civiques en Israël a dénoncé le maintien du secret comme une mesure "arbitraire et injustifiée".
Selon le quotidien français Le Monde, en février 1995, les Archives nationales israéliennes avaient censuré des documents officiels concernant l'expulsion de Palestiniens pendant la première guerre israélo-arabe, en 1948.
Les Archives, qui relèvent du bureau du premier ministre, avaient publié quatre mille pages de protocoles des réunions du gouvernement provisoire israélien entre mai 1948, date de la proclamation de l'Etat hébreu, et avril 1949,.
Elles les avaient cependant expurgées de passages concernant l'exode des plus de sept cent mille Palestiniens qui ont fui l'avance de l'armée israélienne ou ont été chassés de chez eux, ainsi que des atrocités commises par l'armée israélienne, précise le journal français.
La décision du cabinet israélien a donné gain de cause au Mossad, à la Shabak (ou le Shin Beth), et au Comité de l’énergie atomique, dans leur contentieux qui a éclaté depuis trois années avec deux  journaux israéliens, le Yediot Aharonot et le Haaretz, lesquels avaient saisi le tribunal, pour motif qu’ils refusent d’observer la loi des archives de 1955, qui permet au public de consulter leur documents 50 années après leur incidence.