Mitchell pourrait annoncer le lancement des discussions indirectes ce soir ou demain.
L'émissaire américain George Mitchell s'est entretenu hier soir avec le président de l'Autorité palestinienne
Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, dans le cadre de ses efforts pour relancer le dialogue entre Palestiniens et Israéliens. MM. Abbas et Mitchell ont examiné pendant une heure et demie à la Mouqataa, le siège de l'Autorité palestinienne, « un certain nombre de questions liées aux négociations », a indiqué à la presse le négociateur palestinien Saëb Erakat, en ajoutant que l'envoyé américain serait de nouveau reçu par le dirigeant palestinien ce soir et dimanche après-midi.
Israéliens et Palestiniens se préparent, dans un climat de scepticisme, au lancement de pourparlers de paix indirects, dits de « proximité », censés durer quatre mois sous l'égide des États-Unis. M. Erakat a toutefois tenu à souligner qu'« il est prématuré de parler pour l'instant d'un accord à un lancement des négociations puisque la direction palestinienne, qui prend les décisions, ne s'est pas encore réunie ». Le comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) doit se réunir aujourd'hui en milieu de journée pour entériner - en principe - la reprise du dialogue avec les Israéliens, suspendu depuis fin 2008 et la guerre de Gaza.
« L'administration américaine va annoncer sa position concernant les négociations et ses engagements pour leur succès dans les deux prochains jours », a en outre annoncé M. Erakat. D'après un haut responsable palestinien, M. Mitchell pourrait, après une ultime navette entre Israéliens et Palestiniens, annoncer formellement le lancement des discussions indirectes ce week-end avant de quitter la région.
Avant de rencontrer les Palestiniens, le sénateur américain a rencontré les principaux dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu à deux reprises ces derniers jours à Jérusalem et Tel-Aviv. Hier, il a aussi rencontré le président israélien Shimon Peres, le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman et la chef de l'opposition Tzipi Livni. M. Peres a souligné dans un communiqué qu'Israël accordait la priorité aux questions de sécurité dans les discussions indirectes avec les Palestiniens. Le chef de l'État hébreu, qui a surtout un rôle représentatif, exprimait le point de vue de M. Netanyahu qui, lors de consultations internes, a estimé que la question sécuritaire devrait être placée « en tête de l'ordre du jour » des futures négociations.
Mais de son côté, l'Autorité palestinienne considère que les pourparlers indirects doivent traiter de tous les problèmes de fond, particulièrement des frontières, et réclame un retrait israélien de tous les territoires palestiniens occupés, notamment de Jérusalem-Est, annexée après sa conquête en 1967. Les Palestiniens et la Ligue arabe avaient déjà accepté le principe de discussions indirectes en mars, mais l'annonce par l'État hébreu de son intention de construire 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-Est avait fait échouer les tentatives de relance du dialogue.
Le processus, avant même d'être enclenché, suscite un grand scepticisme, voire de l'indifférence, chez Palestiniens et Israéliens. Des divergences fondamentales persistent sur les dossiers-clés : tracé des frontières du futur État palestinien, statut de Jérusalem, avenir des colonies juives de Cisjordanie et droit au retour des réfugiés palestiniens.
Israéliens et Palestiniens se préparent, dans un climat de scepticisme, au lancement de pourparlers de paix indirects, dits de « proximité », censés durer quatre mois sous l'égide des États-Unis. M. Erakat a toutefois tenu à souligner qu'« il est prématuré de parler pour l'instant d'un accord à un lancement des négociations puisque la direction palestinienne, qui prend les décisions, ne s'est pas encore réunie ». Le comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) doit se réunir aujourd'hui en milieu de journée pour entériner - en principe - la reprise du dialogue avec les Israéliens, suspendu depuis fin 2008 et la guerre de Gaza.
« L'administration américaine va annoncer sa position concernant les négociations et ses engagements pour leur succès dans les deux prochains jours », a en outre annoncé M. Erakat. D'après un haut responsable palestinien, M. Mitchell pourrait, après une ultime navette entre Israéliens et Palestiniens, annoncer formellement le lancement des discussions indirectes ce week-end avant de quitter la région.
Avant de rencontrer les Palestiniens, le sénateur américain a rencontré les principaux dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu à deux reprises ces derniers jours à Jérusalem et Tel-Aviv. Hier, il a aussi rencontré le président israélien Shimon Peres, le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman et la chef de l'opposition Tzipi Livni. M. Peres a souligné dans un communiqué qu'Israël accordait la priorité aux questions de sécurité dans les discussions indirectes avec les Palestiniens. Le chef de l'État hébreu, qui a surtout un rôle représentatif, exprimait le point de vue de M. Netanyahu qui, lors de consultations internes, a estimé que la question sécuritaire devrait être placée « en tête de l'ordre du jour » des futures négociations.
Mais de son côté, l'Autorité palestinienne considère que les pourparlers indirects doivent traiter de tous les problèmes de fond, particulièrement des frontières, et réclame un retrait israélien de tous les territoires palestiniens occupés, notamment de Jérusalem-Est, annexée après sa conquête en 1967. Les Palestiniens et la Ligue arabe avaient déjà accepté le principe de discussions indirectes en mars, mais l'annonce par l'État hébreu de son intention de construire 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-Est avait fait échouer les tentatives de relance du dialogue.
Le processus, avant même d'être enclenché, suscite un grand scepticisme, voire de l'indifférence, chez Palestiniens et Israéliens. Des divergences fondamentales persistent sur les dossiers-clés : tracé des frontières du futur État palestinien, statut de Jérusalem, avenir des colonies juives de Cisjordanie et droit au retour des réfugiés palestiniens.
La radio publique israélienne, citant des hauts responsables israéliens, a indiqué jeudi que Washington avait évoqué la possibilité, en cas d'échec des négociations indirectes, de présenter un plan de paix en coordination avec le quartette (États-Unis, ONU, Union européenne et Russie).
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/656352/Processus_de_paix+%3A_Israel_donne_la_priorite_aux_questions_de_securite.html