08/05/2010
L'agence atomique à la recherche d'idées pour convaincre l'État hébreu de signer le TNP.Israël n'envisage pas de modifier sa politique nucléaire en dépit des appels des grandes puissances à l'établissement d'une zone dénucléarisée au Proche-Orient, a déclaré hier un responsable gouvernemental. Dans l'espoir d'obtenir le soutien des pays arabes à un nouveau train de sanctions contre l'Iran, les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont souhaité mercredi que soient trouvés des moyens de mettre en œuvre une résolution de 1995 sur le désarmement de la région. Cette résolution est inscrite dans le Traité de non-prolifération (TNP) de 1970, dont les 189 signataires sont réunis pour une conférence à New York.
L'Égypte tente depuis le début de la conférence d'attirer l'attention sur Israël, qui passe pour être la seule puissance nucléaire du Proche-Orient et a fait de la paix avec ses voisins un préalable à la ratification du TNP. « Il n'y a là rien de neuf ni aucune raison qui puisse nous faire changer de position », a dit à Reuters un haut responsable israélien sous le sceau de l'anonymat.
L'Égypte, qui préside le groupe dit des pays non alignés, a fait circuler à New York un texte visant à organiser l'an prochain une conférence sur le désarmement nucléaire du Proche-Orient en présence de tous les pays de la région. Selon des diplomates occidentaux, les États-Unis et la Russie, avec le soutien de la France, de la Chine et de la Grande-Bretagne, négocient avec Le Caire un accord de compromis. L'État hébreu n'a jamais confirmé ni infirmé être à la tête d'un arsenal atomique, évalué par les experts à 200 têtes nucléaires environ.
Pour les analystes, les États-Unis pourraient être amenés à revoir leur politique de tolérance vis-à-vis d'Israël afin de donner du poids aux pressions exercées sur l'Iran, que les Occidentaux accusent de chercher à se doter de l'arme atomique.
Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a demandé aux 151 États membres de lui fournir des idées pour convaincre Israël de signer le TNP, selon un document vu jeudi par l'AFP. Dans cette lettre datée du 7 avril et adressée aux ministres des Affaires étrangères des États membres de l'agence, M. Amano leur a demandé « de l'informer sur tous les points de vue que leur gouvernement pouvait avoir » sur le sujet.
L'Égypte tente depuis le début de la conférence d'attirer l'attention sur Israël, qui passe pour être la seule puissance nucléaire du Proche-Orient et a fait de la paix avec ses voisins un préalable à la ratification du TNP. « Il n'y a là rien de neuf ni aucune raison qui puisse nous faire changer de position », a dit à Reuters un haut responsable israélien sous le sceau de l'anonymat.
L'Égypte, qui préside le groupe dit des pays non alignés, a fait circuler à New York un texte visant à organiser l'an prochain une conférence sur le désarmement nucléaire du Proche-Orient en présence de tous les pays de la région. Selon des diplomates occidentaux, les États-Unis et la Russie, avec le soutien de la France, de la Chine et de la Grande-Bretagne, négocient avec Le Caire un accord de compromis. L'État hébreu n'a jamais confirmé ni infirmé être à la tête d'un arsenal atomique, évalué par les experts à 200 têtes nucléaires environ.
Pour les analystes, les États-Unis pourraient être amenés à revoir leur politique de tolérance vis-à-vis d'Israël afin de donner du poids aux pressions exercées sur l'Iran, que les Occidentaux accusent de chercher à se doter de l'arme atomique.
Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a demandé aux 151 États membres de lui fournir des idées pour convaincre Israël de signer le TNP, selon un document vu jeudi par l'AFP. Dans cette lettre datée du 7 avril et adressée aux ministres des Affaires étrangères des États membres de l'agence, M. Amano leur a demandé « de l'informer sur tous les points de vue que leur gouvernement pouvait avoir » sur le sujet.