vendredi 14 mai 2010

Nouveau défi : Jérusalem ne sera pas divisée et la colonisation s'y poursuivra

13/05/2010 
Dans un nouveau défi à la communauté internationale et aux sentiments des Musulmans, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est engagé à poursuivre la colonisation dans la ville de Jérusalem occupée. 
A l'occasion du 43e anniversaire de l'annexion de la partie orientale de la Ville Sainte par "Israël", Netanyahu a répété que les Israéliens ne "peuvent pas prospérer dans une ville divisée et une ville prospère ne saurait être divisée ou gelée", selon lui. 
Le Premier ministre israélien a également promis, lors de son discours sur la Colline des munitions, l'un des hauts lieux de la guerre arabo-israélienne en juin 1967, de "continuer à construire et à se développer à Jérusalem". Il a prétendu un soi-disant "lien historique" entre les juifs et la ville de Jérusalem occupée.  
Il en est de même pour le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, qui a répété depuis Tokyo, qu'"il n'y a pas d'accord sur un gel de la construction dans la partie orientale de Jérusalem, et la vie s'y poursuit normalement comme partout ailleurs dans les villes d'Israël".  
De son côté, le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a déclaré que "les limites municipales de Jérusalem ne sont pas négociables, et la construction doit continuer dans l'ensemble de la ville sous souveraineté israélienne".   
"Si on ne construit pas pour les jeunes Juifs, ils quittent la ville, et si on ne planifie pas pour les Arabes, ils construisent illégalement. Il faut faire ce qui est juste pour tous", a-t-il prétendu.  
Face à toutes ces provocations, la communauté internationale, y compris les Etats-Unis, se contente d'appeler "Israël" à geler la colonisation, sans prendre de positions fermes à son égard, alors qu'elle ne cesse d'arracher aux Arabes des concessions au profit d'"Israël".
Rappelons que la colonisation est l'une des principales pierres d'achoppement entre Palestiniens et Israéliens, qui se sont engagés à reculons dimanche dans des pourparlers indirects, dit de "proximité", sous l'égide des Etats-Unis.