dimanche 4 avril 2010

Haaretz : la Maison Blanche nie les allégations de crise avec Netanyahu

03/04/2010  
A peine dix jours après l’éclatement d’une soi-disant crise entre les Américains et les Israéliens, sur fond de la poursuite des colonisations à l’est de Jérusalem AlQuds occupée, la Maison Blanche serait personnellement montée au créneau pour annoncer que rien n’en était.
S’adressant à la communauté juive américaine, selon le quotidien israélien Haaretz, par la voix d’un porte-parole, elle aurait assuré que l’impression véhiculée par les médias sur « une tension qui entache la relation entre l’administration Obama et le cabinet de Netanyahu est une impression ne reflète pas la réalité ».
S’agissant des circonstances qui ont entouré la dernière rencontre à Washington entre les deux hommes,  présentées par certains médias comme étant le signe d’une crise entre eux deux, vu entre autre qu’elle ne s’était pas terminée par une déclaration commune, le responsable américain aurait prétexté, à la foi du journal israélien que la l’organisation de la réunion avait été décidée à la dernière minute, après l’élimination de tournée du président américain en Indonésie et en Australie.  « Il n’y avait pas assez de temps pour organiser une rencontre officielle » précise-t-il. Avant d’indiquer que «  le président américain a rencontré le Premier ministre israélien plus que qu’un autre dirigeant dans le monde ». En effet, la dernière rencontre était la quatrième du genre entre les deux dirigeants, depuis leur investiture.
A signaler que les allégations médiatiques sur une crise entre les deux directions sont difficilement prises au sérieux par l’opinion publique arabe, dont une bonne partie croit sincèrement que ce ne sont que des faux-semblants israélo-américains pour duper les dirigeants arabes et l’opinion publique, et leur faire croire que la superpuissance américaine cherche sérieusement à résoudre le conflit arabo-israélien.
Dans un sondage effectué par Near-East Consulting, 67% des 900 Palestiniens sondés entre les 27 et 31 mars ont affirmé que la position américaine à l'égard de la Cause palestinienne n'a nullement changé.