dimanche 19 juillet 2009

Incursion israélienne à Kfar Chouba pour ôter le drapeau libanais

18/07/2009
Quelques heures après la libération d'un barrage érigé récemment par l'armée d'occupation israélienne dans les hauteurs du village de Kfar Chouba, des militaires israéliens se sont immiscés une fois de plus dans les territoires libanais pour ôter le drapeau libanais que les habitants de ce village avaient hissé.

Escortés par des avions de combats et des hélicoptères de combat, survolant sans cesse la région, ainsi que par des chars de type Mirkava , ce sont six soldats israéliens qui ont effectué cette mission qui constitue une violation et une provocation israélienne, alors que les forces de la Finul sont restées inertes, sous prétexte que l'endroit en question se trouve hors de leur territoire d'action, vu qu'il est situé derrière la ligne bleue et fait partie des hameaux de Chébaa occupés par l'entité sioniste. Seule l'armée libanaise s'est contenté de diffuser ses éléments dans la région.

Cette affaire devrait avoir des retombées les jours prochains, surtout que les habitants de Kfar Chouba insistent pour poursuivre leur mouvement et obtenir le démantèlement de ce barrage de sable de 20 mètres de hauteur et de 70 mètres de longueur, érigé à proximité de la porte d'Hassan, et du lac Baathaïl.
Des blocs de béton armé déposés dans le périmètre du barrage en question ont mis la puce à l'oreille de ces habitants qui appréhendent une volonté de l'armée d'occupation de le transformer en un point de contrôle, en
face de celui de l'armé libanaise.

Pour sa part, un porte-parole de l'armée d'occupation s'est élevé contre l'action des habitants de Kfar Chouba de vouloir restituer leurs terres, la qualifiant " d'intrusion de la part de civils libanais dans l'une de ses positions à la frontière avec le Liban", estimant qu'elle constitue "une grossière violation de la résolution 1701 de l'ONU".

"Ces civils, dont des enfants, se sont ainsi dangereusement exposés", a-t-il souligné prétendant que les forces israéliennes se sont "délibérément abstenues de ne pas intervenir après avoir constaté que les civils en question n'étaient pas armés".
almanar.com