dimanche 27 mars 2011

Al Arabi adresse un message très ferme à l'entité sioniste sur l'escalade contre Gaza

[ 26/03/2011 - 10:07 ]
Le Caire - CPI
Des sources diplomatiques au ministère des Affaires étrangères ont indiqué que le Dr Nabil Al Arabi, ministre des Affaires étrangères a envoyé un message fort pour "Rafi Barak, directeur général du ministère des Affaires étrangères de l'entité sioniste, mettant en garde contre toute escalade ou tentative de prendre de telles mesures militaires contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Les sources ont affirmé au correspondent du Centre Palestinien d'Information que le ministre égyptien des Affaires étrangères a appelé  Barak "à l'importance à respecter la trêve avec les Palestiniens ", parce que toute action militaire contre Gaza aura des conséquences désastreuses pour toute la région".
"Al Arabi a crtitiqué la politique de l'entité sioniste, notamment les dirigeants militaires qui menacent de lancer une deuxième guerre  "Plomb durci 2" contre la bande de Gaza", ont souligné les sources.
Selon les sources, il a également critiqué les avertissements d'Amos Gilad, chef du ministère de politique et de sécurité du secteur de la guerre sioniste de non-poursuite de la paix entre le Caire, et que la paix avec l'Egypte "ne durera pas", notant que «la politique de l'occupation israélienne contre les Palestiniens et l'escalade continue pourraient compromettre le processus de la  paix ", soulignant que la politique constante de l'Egypte est de refuser et condamner le ciblage des civils.
Le ministre égyptien avait accueilli, le directeur général des Affaires étrangères sioniste, lui confirmant le respect de l'Egypte des accords signés, insistant en même sur la position inlassable de son pays envers la question légitime des Palestiniens, le soutien humanitaire et la nécessité que l'occupation doit assumer sa responsabilié étant comme une entité occupante, ajoutant que l'Egypte fait tout ce qui possible pour la faciliter d'une vie normale pour les habitants de Gaza.

Gaza: l'occupation israélienne frappe, proclame, menace et les Palestiniens meurent

[ 26/03/2011 - 11:19 ]
Agences
L'occupation israélienne poursuit son escalade militaire en frappant partout dans la bande de Gaza, ciblant des civils, massacrant les enfants et les femmes et prétendant de protéger la sécurité des civils de son entité sioniste, célébrant, sans précédent son aspect raciste et barbare en profitant de la situantion régnante sur la région.
Dans le même temps, hier, trois personnes "Gazaouis" étaient touchées par des frappes et des tirs d’artillerie israéliens, au lendemain des raids massacrant qui ont laissé 8 morts et de plusieurs blessés dans diverses zones de la bande de Gaza.
En répliquant à la barbarie de l'aviation et artiellerie de l'occupation israélienne, les Palestiniens n'ont trouvé qu'à faire quelque chose pour se venger des massacres continuels qui visent le peuple totalement assiégé. Le mouvement du Djhad islamique a revendiqué son responsabilité d'avoir lancé deux roquettes de fabrication locale vers l'occupation israélienne, confirmant qu'il proclame l'arrêt de la sauvagerie de  l'entité sioniste qui massacre tout un peuple enfermé, il y a presque 5 ans consécutifs.
Pour justifier ses raids et attentats de ses forces armées contre les habitants de Gaza, l’entité sioniste a menacé de frapper d'une main de fer le secteur assiégé et lui fait subir une deuxième opération militaire "Plomb durci 2".
"Israël ne tolérera pas d’attaques terroristes (réponse de la résistance nationale palestinienne aux massacres barbares de l'occupation) et ne permettra pas une résurgence du terrorisme», a prévenu hier Ehud Barak, ministre de la guerre sioniste.
Ehud Barak s’exprimait devant son homologue américain, Robert Gates, en visite dans la région, qui a affirmé qu’il était temps de s’orienter vers la coexistence de deux Etats dans la zone.
En proclamant contre les tirs lancés sur l'occupation israélienne qui n'a pas cessé son escalade militaire de son artillerie et son aviation aérienne contre les civils palestiniens et portant le Hamas qui contrôle le séteur assiégé (Gaza) responsable de la situation,  le ministre de la Défense passive, Matan Vilnai, a averti : "Nous allons continuer de frapper comme il se doit".
De sa part, l’aile radicale du Likoud, le parti de droite du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, pousse notamment à la surenchère. «Il faut décapiter la direction du Hamas, détruire ses quartiers généraux et ses camps d’entraînement», a estimé hier Sylvan Shalom, le numéro 2 du gouvernement, qui milite pour une vaste opération militaire à Gaza.
De son côté, le Hamas qui a adressé un vif message à la communauté internationale mettant en garde contre l'escalade militaire de l'ocupation israélienne et proclamant qu'il faut arrêter immédiatement la barbarie incessante des forces occupantes qui ciblent au su et vue du monde les Palestiniens isolés et innocents, a ainsi fait savoir qu’il souhaitait «œuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines», en référence à la trêve de facto avec l'occupation israélienne qui profite de la situation dans le monde et la région arabe à frapper, il y a une semaine.
Les experts militaires et les médias israéliens soulignent qu’une action d’envergure contre le Hamas serait aventureuse. D’autant que les autorités israéliennes pâtissent toujours de la mauvaise image héritée de l’opération militaire «Plomb durci» contre la bande de Gaza, il y a deux ans, qui a fait plus de 1 400 tués Palestiniens, en majorité civils.
L'analyste politique du quotidien Yediot Aharonot, souligné que "Israël ne jouit pas actuellement d’un soutien international, à cause du blocage du processus de règlement politique" du conflit avec les Palestiniens. Des frappes ciblées contre les infrastructures du Hamas ou même contre ses chefs pourraient cependant être décidées

Awa : la chute de l'entité sioniste est imminente

[ 26/03/2011 - 11:54 ]
Le Caire – CPI
Le penseur islamique, Dr. Mohamed Salim Awa, a confirmé que la chute de l'entité sioniste est imminente, et bien plus que les gens peuvent penser, soulignant la nécessité de se préparer à cette disparition.
Au cours d'une réunion organisée jeudi soir par le syndicat des avocats à al-Bahirah et intitulée "Abdel Wahab Messiri.. Traces et positions", Awa a déclaré que la divergence avec l'entité sioniste n'est pas une question de croyance, mais elle se base sur l'existence, en disant "Nous ne les combattons pas car ils n'ont pas la même croyance, mais parce qu'ils ont usurpé notre terre".
Sur la question de la cellule du Hezbollah dont il défend les accusés, Awa a déclaré : "Je prends Allah à temoin que cette cellule ne voulait pas frapper l'Egypte, mais elle s'employait à livrer des armes en Palestine, c'est pourquoi je m'efforce de libérer le reste du groupe restant après la fuite de certains d'entre eux lors de l'attaque contre les prisons, en utilisant uniquement la loi".
A propos de sa relations avec les Coptes, Awa a ajouté qu'il entretient une relation fraternelle avec eux, et que ses répliques à une partie du clergé servaient à calmer les cœurs des musulmans, tout en poursuivant : "j'ai assisté à quatre messes à place Tahrir, et j'y ai vu l'amour de la patrie, mais le jour où une personne touche à ma religion et ma patrie, je reviendrai pour répéter de plus belle ce que j'ai dit, parce que je ne fais pas de compromis pour ma religion ou ma patrie".
Awa a finalement assuré qu'Abdel Wahab Messiri était une personnalité unique et un homme exceptionnel dans son apparence et sa logique.

L'occupation commence à déployer le système anti-roquettes "Iron Dome" aux alentours de Gaza

[ 26/03/2011 - 11:35 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal hébreu Yediot Aharonot a révélé que l'entité sioniste se prépare dimanche prochain 27/3, à déployer le système "Iron Dome" anti-roquettes de courte portée dans la périphérie de la Bande de Gaza, dans le sillage de la continuation du lancement des roquettes palestiniennes à travers de la Bande de Gaza sur les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le journal a indiqué que le déploiement de ce système vient en préparation de la possibilité de la détérioration de la situation sur le front de Gaza à la lumière des différents appels à la nécessité de sortir d'une vaste offensive militaire sioniste contre le secteur.
Il a souligné qu'on déploiera deux parties du système "Iron Dome" comme une première expérience, parce que le système ne sera pas complètement prêt avant quelques mois.
D'autre part, les chefs des conseils locaux des colonies sionistes dans la périphérie de Gaza ont douté de l'efficacité du système contre les missiles qui nécessitent le déploiement de trop nombreux "Iron Dome" qui ne sont pas disponibles actuellement.
Le système "Iron Dome" est conçu pour couvrir une distance de 4 à 70 kms, selon les déclarations de l'armée sioniste qui reconnaît quelle ne sera pas en mesure de protéger toutes les villes des tirs de roquettes.
Certains officiers dans l'armée de l'occupation sioniste pensent que le déploiement de ce système ne sera pas efficace en dépit de la récente escalade et le tir quotidien de roquettes, tout en mettant en garde contre les répercussions du déploiement du nouveau système sans la capacité de protéger toutes les zones situées sous les tirs de roquettes de la résistance palestinienne.

La famille du détenu Abbas el-Sayed très inquiète pour sa vie

[ 26/03/2011 - 11:58 ]
Toulkarem – CPI
La famille du dirigeant détenu, Abbas el-Sayed, 44 ans, a tenu l'administration pénitentiaire et les autorités de l'occupation sioniste responsables de sa vie après son transfert à l'hôpital dans la prison de Ramleh, suite à la détérioration de son état de santé à cause de la grève de la faim qu'il mène pour le 16ème jour consécutif.
Dans un entretien exclusif avec le correspondant du CPI, Ekhlas el-Sayed (Umm Abdullah) l'épouse du détenu, a déclaré que son mari vit des conditions très difficiles et qu'il tient à poursuivre la grève de la faim annoncée après le prolongement de son isolement et la confiscation de ses biens personnels.
Umm Abdullah a ajouté que son mari a été puni pour la déclaration faite à la chaîne Al-Jazeera au cours de la dernière séance de son appel il y a environ 16 jours, où l'administration pénitentiaire l'a mis dans une cellule souterraine et confisqué ses effets personnels, y compris les outils de chauffage, nourriture et d'eau, la radio et d'autres.
La femme d'el-Sayed a lancé un appel à toutes les institutions des droits de l'homme et juridiques à intervenir pour arrêter la souffrance de son mari détenu, en notant qu'il est interdit de visite depuis plus d'un an. Elle a également attiré l'attention sur le fait que l'avocat Mohamed Abdein ait pu lui rendre visite hier dans la prison de Ramleh afin de voir de son état de santé détérioré, après de grandes négociations avec l'administration pénitentiaire qui a d'abord tenté d'interdire la visite.
De nombreuses institutions et activités avaient appelé dans un communiqué les organisations internationales à intervenir pour mettre fin à la souffrance du député Abbas el-Sayed, portant l'occupation responsable de sa vie.

Duweik et des personnalités parlementaires rencontrent Abbas à Ramallah

[ 26/03/2011 - 12:02 ]
Ramallah – CPI
Le président du Conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dweik et un certain nombre de personnalités palestiniennes parlementaires et ministérielles devraient rencontrer cet après-midi, le samedi 26/3, l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans la ville de Ramallah.
La rencontre comprendra le député Mohamed Abou Tair, le député Dr. Aymen Dharaghema, le député ingénieur Abdel Rahman Zaidan, le vice-premier ministre palestinien, Dr. Nasser Eddine al-Chaer et l'ancien ministre de la planification ainsi que l'ex-ministre des affaires des détenus, Wasfi Qabha.
Cette rencontre fait suite à une invitation adressée par Abbas pour discuter de sa visite à Gaza et des moyens de parvenir à une réconciliation nationale.

Campagne européenne se félicite de la décision du Conseil des droits de l'homme anti-blocus de Gaza

[ 26/03/2011 - 16:09 ]
Bruxelles - CPI
La campagne européenne pour la levée du siège sioniste imposé contre la bande de Gaza", basée à Bruxelles, s'est félicité de l'adoption de la décision du Conseil des droits de l'ONU de lever le blocus arbitraire et  injuste, à travers la mise en œuvre complète de l'accord pour l'accès et le mouvement et la réouverture rapide des passages de Rafah et de Karni, pour assurer le passage des matières de nouriture, des fournitures essentielles et les organismes des Nations Unies dans les territoires palestiniens occupés.
Dans un communiqué à la presse écrite dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie, le samedi  26/3, la campagne européenne  a souligné que «l'approbation de cette résolution de l'ONU nécessite  la mise en œuvre urgente, à travers de son imposition sur les autorités de l'occupation israélienne", ajoutant que l'annonce "des décisions sans le suivi de leur mise en œuvre d'une manière réelle et rapide va perdre de son importance, surtout à la lumière de la menace de l'occupation de lancer des opérations militaires contre les civils palestiniens, ce qui menace d'aggraver la catastrophe humanitaire que vivent les Palestiniens pour la cinquième année d'affilée.
Elle a ajouté: "En vertu de cette résolution, qui a été adopté et a été combattue par les Etats-Unis, l'occupation israélienne doit mettre à l'exécution des décisions et recommandations du Conseil de sécurité, de l'Assemblée générale et le Conseil des droits humains, sur la situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est."
La campagne européenne a ainsi déclaré que «cette décision même si elle venait trop tard, mais il est venu dans la bonne direction, exigeant en même temps, de poursuivre activement son application et mettre fin aux souffrances de plus de 1.800.000 Palestiniens".
Elle a insisté sur la nécessité que la communauté internationale doive exercer son influence "pour empêcher toute nouvelle agression sur la bande de Gaza qui souffre d'une grave pénurie de médicaments et les nécessités de base.
La campagne européenne a aussi dénoncé la position d'opposition des États-Unis à la décision onusienne d'ouvrir les passages frontaliers avec la bande de Gaza, en disant que cette attitude s'inscrit dans le cadre du «soutien aveugle à (Tel Aviv) dans son agression contre le peuple palestinien, qui représente une partie du siège. Il a également salué dans le même temps la position européenne "avancée en faveur de cette résolution, en leur demandant d'exercer son  influence sur l'occupation israélienne "de réaliser la justice en Palestine."
Pour sa part, Anwar Al-Gharbi, membre de la campagne européenne pour lever le siège sur Gaza, et le président de l'Assemblée suisse "droits pour tous", s'est félicité du consentement du Conseil des droits de l'homme par l'Assemblée générale des Nations Unies de réexaminer le rapport de sa mission d'enquêter sur les droits de la récente guerre dans la bande de Gaza, au cours de sa 66ème session, avec la nécessité de transmettre le rapport au Conseil de sécurité pour examen et action appropriée.
En outre, la résolution onusiènne a dénoncé le manque de coopération des autorités occupantes israéliennes avec les membres de la Commission d'enquête indépendante, dirigée par le juge Richard Goldstone, et leur non-réactivité à la demande du Conseil des droits de l'homme et l'Assemblée générale de procéder à des enquêtes indépendantes et crédibles qui répondent aux normes internationales.
"Cette résolution, si elle est adoptée, et examinée de façon impartiale et sérieuse, va montrer bien de ce qui s'est passé de l'agression très flagrante contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, il y a  plus de deux ans, et réfute les allégations de l'occupation, qui utilisait la force pour tuer plus de 1400 personnes ", a déclaré Al Gharabi, soulignant la nécessité de  lever le voile sur (Tel Aviv), et l'imposition de sanctions, afin qu'elle ne reprenne pas d'autre agression sur la bande de Gaza comme ses dirigeants sionistes la menacent ces jours-ci.

Un rapport révèle les dimensions du racisme entre les juifs et les Palestiniens de 48

[ 26/03/2011 - 18:20 ]
Al-Nassera – CPI
Un rapport juridique publié par l'Organisation hébreu "Sequi" a révélé que la politique du racisme adopté par le gouvernement sioniste contre les citoyens palestiniens dans les territoires palestiniens occupés en 1948,  avait approfondi au cours des 4 dernières années en aboutissant à l'élargissement des divegences entre les arabes et les juifs d'un taux de 6.1%.
Selon le rapport, la politique de discrimination contre les Palestiniens de 48 reflète, en particulier, sur les aspects fondamentaux de la vie des individus tels que la santé, l'éducation, le bien-être, l'emploi, le niveau de scolarité et les conditions socio-économiques et d'autres.
Le rapport a déclaré que le racisme s'augmente de manière remarquable au domaine de bien-être malgré le dépassement du taux de la pauvreté au sein des Palestiniens de 48 au 56%, en échange de moins de 16% entre les juifs dans l'état hébreu, où le gouvernement sioniste dépense pour le juif 250% plus de ce qu'il dépense pour le citoyen palestinien.
"L'entité sioniste dépense pour ses habitants juifs dans le domaine de la santé plus de 33% de ce qu'elle dépense pour les palestiniens et 40% dans le domaine du logement, ainsi que 46% dans le domaine de l'éducation", a-t-il ajouté.
D'après les données du rapport, le système éducatif arabe dans l'état juif a besoin d'environ 9000 salles de classe pour accueillir habituellement chacune 29 élèves palestiniens, par rapport, à moins de 25 élèves dans les écoles juives et instituts d'enseignement hébreu.

Qassem:Les médias palestiniens doivent mettre l'accent sur la punition des acteurs de la division

[ 26/03/2011 - 18:48 ]
Naplouse – CPI
Dr. Abdel Sattar Qassem, professeur de sciences politiques dans l'Université nationale de Najjah à Naplouse a appelé les médias palestiniens à se concentrer sur la punition de ceux qui ont causé la division et la guerre civile avant de travailler pour la réconciliation.
Il a insisté qu'il est impossible de réaliser la réconciliation sans punir ceux qui ont incité à tuer les Palestiniens.
Dans une déclaration exclusive au CPI, Dr. Qassem a déclaré, le samedi 26/3: "Jusqu'à maintenant, il n'y a pas des actes qui conduisent à une réconciliation réelle, en effet, je ne crois pas qu'elle sera bientôt".
"Il y a un grand déséqulibre dans les médias palestiniens en général qui mettent l'accent sur la réconciliation, laquelle ne sera pas atteint sans tenir compte les impliqués dans l'effusion du sang palestinien", a-t-il ajouté, tout en appelant à punir les coupables qui ont causé l'anarchie, le chaos et la division avant la réconciliation, en disant:" il ne faut pas vendre le sang palestinien au marché aux esclaves".
D'autre part, Dr. Qassem a considéré que les excuses de certaines personnes ignorées et alliées à l'occupation que les obus et les roquettes de la résistance lancés dernièrement sur des objectifs sionistes sont venues pour éviter la visite de M. Abbas en tant que "ridicule", tout en s'interrogeant: "Comment ces obus empêcheront la visite d'Abbas? Décrivant ceux qui lancent ces déclarations d'être naïfs.
Qassem a finalement appelé le mouvement du Djihad islamique en Palestine à annoncer clairement sa position envers l'accord d'Oslo, est-ce qu'il est pour lui ou contre? En disant: "En ce qui concerne les déclarations, il est contre lui, mais en terme de pratique, il est avec lui".

Les Européens ont perdu leur crédibilité à réaliser la justice pour les victimes de la guerre à Gaza

[ 26/03/2011 - 19:06 ]
Gaza – CPI
Le centre palestinien pour les droit de l'homme a fermement condamné le refus des Etats-Unis, la Grande Bretagne et la Slovénie de voter au profit d'une décision pour soutenir la réalisation de la justice pour les victimes de la guerre sioniste contre la Bande de Gaza, présentée par le conseil des droits de l'homme pour un vote, le vendredi 25/3.
Dans un communiqué de presse dont le CPI a obtenu une copie, le centre a considéré que l'échec de l'Union Européenne et des autres pays à renforcer la primauté du droit et le rejet de ces trois pays de voter en faveur de la résolution est un signal et preuve que le résultat était au profit de l'immunité et l'impunité.
Le centre qui défend environ 1 000 des victimes de l'offensive militaire sioniste menée fin2008/début 2009 contre la Bande de Gaza, a appelé l'assemblée générale de l'Onu et le conseil de sécurité à garantir le renforcement de la primauté du droit international, en disant que le conseil international de sécurité doit transmettre la situation, en Israël et les territoires palestiniens, à la Cour Pénale Internationale, selon le 7ème chapitre de la charte des Nations Unis.
Il a considéré que le vote qui a eu lieu, hier, au conseil des droits de l'homme s'oppose complètement avec la dernière résolution de transmettre la situation en Libye à la Cour pénale internationale et consiste de nouveau une épreuve sur l'ignorance à la mondialisation des droits de l'homme et l'égalité à la réalisation de souveraineté de la loi.

Discussions «positives» entre Abbas et le Hamas

26 mars 2011
Agence France-Presse
Ramallah
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a rencontré samedi à Ramallah des représentants du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, pour discuter de la réconciliation entre les deux factions rivales palestiniennes.
C'est la première fois depuis au moins deux ans que le président Abbas s'entretient publiquement en face à face avec de hauts dirigeants du Hamas.
Le président du Conseil législatif palestinien, Aziz Dweik, membre du Hamas, a déclaré que l'entrevue avait été «très positive» et que des initiatives concrètes sur le terrain seraient prises «dans les prochains jours» pour la visite que M. Abbas compte effectuer à Gaza.
De son côté, Azzam al-Ahmad, président du bloc parlementaire du Fatah, le parti de M. Abbas, a confirmé que la rencontre avait été «positive en dépit de certains communiqués négatifs de nos frères du Hamas».
M. Abbas s'est récemment dit prêt à se rendre à Gaza «pour mettre fin à la division» et former un gouvernement de personnalités nationales indépendantes afin de préparer des élections présidentielle, législatives et au Conseil national (palestinien) dans les six mois.
Il a été invité à Gaza par le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, afin d'entamer «un dialogue national global», en réponse aux manifestations ces dernières semaines de dizaines de milliers de Palestiniens pour l'unité nationale.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a prévenu M. Abbas qu'il devrait choisir entre une alliance avec les islamistes du Hamas et des négociations de paix avec Israël.
Israël refuse tout contact direct avec le Hamas tant que ce dernier n'aura pas renoncé à sa charte de 1988 qui prône la création d'un État palestinien islamique et ne reconnaît pas le droit à l'existence de l'État hébreu.
Le Fatah et le Hamas, à couteaux tirés depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste en juin 2007, sont engagés depuis plus d'un an dans un processus de réconciliation jusqu'à présent infructueux.

Poursuite de l'escalade sioniste - Incendie d'une usine pour boissons gazeuses dans un bombardement ciblant Gaza

Gaza - 26 mars 2011
Par Palestine Info
Les forces de l'occupation sioniste ont effectué, aujourd'hui à l'aube, le samedi 26/3, un bombardement d'artillerie à l'est de Gaza, incendiant l'usine de "Sitar" et causant des grands dommages.
Le correspondant du CPI a déclaré qu'un obus d'artillerie a frappé l'usine située à l'Est du quartier de Zaytoun à Gaza, causant une explosion dans le réservoir d'huile qui était à l'intérieur de l'usine.
Les équipes de la défense civile ont pu contrôler le gigantesque incendie, après environ deux heures de tentatives avec la participation d'un grand nombre d'ambulances.
D'autre part, les forces occupantes ont annoncé qu'une femme sioniste a été blessée et qu'une maison a été endommagée par une roquette palestinienne de fabrication artisanale qui a été tirée sur la colonie sioniste "Eshkol" à l'Est de Khan Younès au sud de la Bande de Gaza.
La radio hébreu a déclaré qu'une roquette a atterri aux environs du Conseil régional d'Eshkol dans le Néguev occidental dans les territoires palestiniens occupés depuis 1948, blessant une sioniste et endommageant une maison, alors qu'une autre roquette a atterri dans une zone ouverte sans faire de blessé.
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L’attaque terroriste à Jérusalem est préjudiciable à l’unité entre le Fatah et le Hamas

dimanche 27 mars 2011 - 07h:09
Feroze Mithiborwala
Une bombe a explosé à l’arrêt d’un autobus dans Jérusalem ouest, tuant au moins une personne et en blessant 30. Selon les autorités israéliennes, c’est la première attaque importante à Jérusalem depuis des années. Au moins huit Palestiniens, dont des enfants, ont été tués pendant des attaques au mortier et des attaques aériennes dans la bande de Gaza, mardi. - Al Jazeera
(JPG)
La bombe était dissimulée dans un sac déposé près d’un kiosque. Elle a explosé au moment où deux bus se trouvaient à proximité.
L’attaque terroriste de Jérusalem suit un schéma précis. Une attaque israélienne sur Gaza, à la fois aérienne et terrestre, tue des civils afin de provoquer une réaction violente, puis les cellules du Mossad montent de toutes pièces une attaque terroriste sous les couleurs de l’ennemi. Ce schéma a été observé et décrit par divers analystes.
De plus, Israël a menacé de lancer une autre guerre sur Gaza et les Israéliens ont besoin de fabriquer une situation qui leur donne un bon prétexte pour l’envahir.
Mais, il s’agit surtout de contrer la pression populaire grandissante de la base palestinienne en faveur de l’unité palestinienne entre le Fatah et le Hamas. Une résistance palestinienne unifiée accélèrerait sûrement le déclenchement de "La troisième Intifada", qui va de toutes façons éclater à cause de la vague de soulèvements démocratiques non violents qui parcourt le monde arabe au sens large.
Quand des millions de Palestiniens se mettront en marche, en bravant les balles israéliennes, cela provoquera, sans aucun doute, un retournement de l’opinion publique en faveur de l’indépendance palestinienne. Ce scénario est un cauchemar que les Israéliens ne veulent pas avoir à vivre.
Le dégel des relations entre le Hamas et le Fatah est le résultat des grands vents de changements démocratiques qui soufflent sur la région. le président Mahmud Abbas a annoncé sans équivoque qu’il allait bientôt se rendre à Gaza et que des élections ne pouvaient pas être organisées tant que Gaza et la Cisjordanie ne sont pas à nouveau réunies. On est loin de l’époque où l’Autorité Palestinienne était complice de la marginalisation et de l’isolement politique du Hamas qui était la condition sine qua non imposée par Israël pour poursuivre le soit disant "processus de paix".
De plus la nouvelle administration égyptienne a invité les leaders du Hamas à venir s’entretenir avec elle, ce qui est tout à fait nouveau et annonce l’intégration imminente du Hamas au sein du monde arabe.
De plus, les 7 millions de réfugiés palestiniens ont tous décidé de retourner dans leur patrie le 15 mai de cette année. Ils exigent que la résolution de l’ONU soit appliquée et qu’on leur donne l’autorisation légale de rentrer chez eux et de récupérer les maisons et les terres dont ils ont été chassés par un nettoyage ethnique en 1948. Imaginez le spectacle de millions de réfugiés Palestiniens rentrant pacifiquement chez eux pour réclamer leurs biens et l’impact que cela aurait sur l’opinion publique mondiale. Les Israéliens feront tout ce qui est en leur pouvoir, y compris utiliser des méthodes douteuses, pour saboter ce mouvement de masse.
De plus le siège qui est imposé à Gaza, avec tant de cruauté par la junte israélienne devient impossible à maintenir car le Caire va permettre l’entrée d’aide humanitaire y compris de matériaux de construction dans Gaza. Cela représente une rupture complète avec la politique de collaboration du régime Moubarak.
Très bientôt, en mai prochain, la seconde Flottille atteindra les côtes de Gaza et brisera le siège israélien. Plus de 20 bateaux partiront de différents ports européens et après le fiasco du massacre du Mavi Marmara au cours duquel les soldats israéliens ont assassiné 10 militants de la paix, il sera intéressant de voir comment Israël réagira à l’arrivé de cette Armada pacifique.
Nous pouvons donc conclure de ce tableau, qu’Israël est confronté à toute une série de défis politiques et que des crises importantes se profilent à l’horizon. Les Israéliens étaient vraiment désolés de la chute du régime de Mubarak ; leur refrain a toujours été que la démocratie n’est pas applicable au monde arabe et musulman.
En fait cet attentat est la seule carte qui reste aux Israéliens pour briser leur isolement croissant dans le monde. Aujourd’hui les leaders israéliens ont à répondre de l’échec du processus de paix, de la construction incessante des colonies, de la destruction des maisons palestiniennes en Cisjordanie et à Jérusalem et du siège inhumain de Gaza.
Il y a seulement quelques jours sur la BBC, Netanyahu continuait d’affirmer que Jérusalem resterait la capitale unifiée d’Israël, que les colonies se maintiendraient sans faille et que Jérusalem garderait le contrôle de la vallée du Jourdain même s’il fallait créer une quelconque entité ou plutôt une sorte de Bantoustan palestinien. Comme on pouvait s’y attendre il a refusé toute compromis sur la question des réfugiés. Il a réitéré que le Hamas ne serait jamais intégré à aucun processus en dépit du fait qu’il est le gouvernement démocratiquement élu. Il ne reste donc rien à discuter, puisqu’il ne laisse aucun espoir concernant les questions essentielles.
Israël doit aussi contrecarrer les velléités croissantes de la communauté internationale à reconnaître un état palestinien. A ce jour, plus de 170 nations ont reconnu un état palestinien dans les frontières de 1967 selon les résolutions de l’ONU et le droit international. Cela aussi à semé un vent de panique en Israël.
L’isolement de plus en plus grande d’Israël est apparu de façon évidente quand les USA ont été les seuls à venir au secours d’Israël en opposant un veto infamant à la résolution contre les colonies que l’autorité palestinienne avait présentée. Les USA et Israël se sont retrouvés seuls contre le reste du monde.
Au moment où les révolutions démocratiques enflamment la région, l’état sioniste d’Israël en tant qu’état d’apartheid qui occupe la nation palestinienne avec le soutien des USA et des autres pouvoirs occidentaux est une infamie intolérable pour l’opinion publique mondiale. Malgré tous les efforts d’Israël pour monopoliser et contrôler le flux des nouvelles et des informations grâce à leurs innombrables réseaux médiatiques, le pays est de plus en plus mal considéré dans le monde entier.
En conséquence ce n’est qu’une question de temps avant qu’Israël ne s’effondre et ne disparaisse comme toutes les autres entreprises coloniales de l’histoire.
Mais Israël va générer énormément de désordre, de terreur et de guerres avant que les Palestiniens ne regagnent leur liberté. Les années qui viennent seront les témoins d’une violence inimaginable et engendreront les pires craintes.
Nous sommes maintenant à une étape cruciale de notre combat pour libérer la Palestine et tous les pays du monde des forces de l’impérialisme et du sionisme. Le triomphe final sera celui de toute l’humanité et il nous faut donc persévérer et avancer tous ensemble avec une grande foi et beaucoup d’espoir au coeur.
* Feroze Mithiborwala est un militant de la paix basé à Bombay. il est le vice-président du Rashtriya Samaj Paksh (RSP) qui é épousé la cause des communautés les plus pauvres dans différents états de l’Inde. Il était le coordinateur du comité asiatique de la caravane humanitaire "Par Asia to Gaza" qui est arrivée à Gaza en décembre dernier.
23 mars 2011 - CounterCurrents - Pour consulter l’original :
http://countercurrents.org/mithibor...
Traduction : D. Muselet
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Et si l’industrie caritative causait du tort aux Palestiniens ?

samedi 26 mars 2011 - 08h:23
Samer Abdelnour - The Electronic Intifada
"Les documents palestiniens" montrent bien que les Palestiniens n’ont pas des leaders dévoués à leur cause, ni de partenaire pour la paix.
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Les discours sur « l’aide », « le développement » et la « reconstruction » occulte le plus souvent l’occupation israélienne - Photo : Khaleel Reash/MaanImages
Au premier plan il y a une "Autorité" qui ne représente plus personne et qui est prête à renoncer aux aspirations fondamentales des Palestiniens pour satisfaire un colonisateur impitoyable et son mentor impérieux. A l’arrière plan on trouve le mécanisme central qui permet la dépossession des Palestiniens : l’industrie caritative.
Les Palestiniens font partie des peuples de la planète qui reçoivent le plus d’aide internationale. L’organisation d’Anne Le More, International Assistance to the Palestinians after Oslo, estime que 8 milliards de dollars ont été déversés sur les territoires occupés de Cisjordanie et la bande de Gaza entre 1994 et 2006 pour le développement, le renforcement de l’Autorité Palestinienne et de plus en plus fréquemment pour des opérations d’assistance de première nécessité. La plus grande partie de ces aides étaient destinées, soit-disant, à la mise en place des institutions nécessaires à la solution de deux états et au développement socioéconomique.
Mais en fait l’industrie caritative est un facteur clé dans le recul du développement palestinien. Les discours sur "l’aide", le développement" et "la reconstruction" protègent l’occupation israélienne actuelle et son projet colonial. Un tiers du budget de l’Autorité Palestinienne se compose de subventions et d’aides. En plus de financer un système politique palestinien perverti, l’industrie caritative soulage complètement Israël du fardeau de la responsabilité de la destruction des vies, des infrastructures et des moyens de survivre des Palestiniens. Ce faisant elle permet à Israël de concentrer toutes ses ressources et ses efforts à accroitre la pauvreté des Palestiniens, à l’expansion des colonies, l’expropriation de Jérusalem et la destruction de Gaza.
Les oeillères que portent les acteurs de l’industrie caritative leur servent à dé-politiser et dé-contextualiser "la pauvreté" palestinienne. Cela est apparu clairement lors de la conférence d’un représentant d’une importance association caritative dans une université basée à Londres à la fin de 2010. Dans ses propos, il soulignait les nombreuses initiatives destinées à nourrir les Palestiniens démunis et à stimuler l’économie de Cisjordanie ; certaines d’entre elles étaient similaires à des actions de cette organisation en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud.
Après sa prestation, le modérateur a dit clairement que le conférencier représentait une organisation "apolitique" et qu’en conséquence "il ne répondrait pas à des questions politiques". Naturellement certains des auditeurs ne purent résister à la tentation de poser des questions "politiques" autour de la possibilité que l’aide dé-politisée jouait un rôle négatif en faisant reculer le développement de la Palestine. Le conférencier répondit à ces questions en disant : "L’aide sauve des vies palestiniennes", ce qui pose un dilemme troublant : peut-on se satisfaire de ce que cette aide "sauve" les Palestiniens de leur propre "pauvreté" seulement pour pouvoir endurer une occupation dévastatrice et une dépossession impitoyable ? Le choix pour eux doit-il être soit mourir de faim soit survivre comme des zombies dépouillés de leurs aspirations nationales, du droit à l’auto-détermination et du droit au retour ?
L’organisme en question est représentatif de la majorité des institutions caritatives internationales, des agences et des organisations de donateurs qui s’occupent des Palestiniens, mais il y a des exceptions.
En effet deux organisations internationales parviennent à remplir des missions importantes sans dé-politiser leur travail. La première est l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Dans un article sur la relation entre l’UNRWA et la Palestine, Randa Farah écrit que l’agence de l’ONU "joue un rôle capital dans la lutte du peuple palestinien" ("Uneasy but Necessary : The UNRWA-Palestinian Relationship," Al-Shabaka, 30 November 2010). L’UNRWA explique que l’engagement de l’agence vis à vis des résolutions de l’ONU les astreint à tout faire pour maintenir la visibilité et la mémoire collective des réfugiés palestiniens et aussi à défendre les droits des Palestiniens en l’absence d’un consensus national palestinien opérationnel. C’est un fait que, tant que le conflit israélo-palestinien n’est pas résolu, l’agence joue un rôle capital dans la protection des limbes* où vivent actuellement des millions de réfugiés palestiniens.
Le soutien que donnent à Israël ses plus généreux donateurs, les USA et la Commission européenne, est pourtant en totale contradiction avec le mandat de l’UNRWA. Les USA sont les donateurs les plus importants de l’UNRWA (($268 millions en 2009) et les partenaires commerciaux principaux d’Israël ; ils lui fournissent aussi un soutien militaire et politique inconditionnel.
En seconde position, il y a la Commission européenne ($232.7 million en 2009), qui joue un grand rôle dans l’économie israélienne et soutient la recherche militaire israélienne. A eux deux, les USA et l’Union Européenne représentent la moitié du financement annuel de l’UNRWA. Au milieu de toutes ces contradictions entre son mandat et ses donateurs, l’UNRWA tente de fonctionner en toute connaissance de la réalité et du contexte politique dans lequel l’agence se trouve. Et elle veille à la sauvegarde des droits et des aspirations des Palestiniens, ce qui constitue le coeur de sa mission.
L’autre exception est la Fondation Rosa Luxembourg (RLF) qui reconnaît que les institutions d’aide étrangères engendrent des dépendances qui empêchent les organisations locales de promouvoir leurs intérêts et aspirations propres. RLF a explicitement reconnu l’échec de décades d’aides et a ajouté que les capacités sociales, économiques et industrielles des Palestiniens continueront à diminuer si elles ne sont pas appuyées par une organisation politique progressiste issue de la société palestinienne et par un programme de développement élaboré et géré par les Palestiniens eux-mêmes.
De nombreuses organisations palestiniennes et de nombreux Palestiniens de la société civile incarnent les aspirations de leur peuple à travers le pacifique mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Ceux qui soutiennent BDS combattent le projet colonial de normalisation économique et revendiquent une tribune qui leur permette d’exprimer leurs aspirations socioéconomiques et politiques. Les organisations d’aide internationale elles aussi doivent revoir le rôle qu’elle -et leur donateurs- jouent dans la destruction du processus de développement de la Palestine, et se mettre en accord avec les normes du BDS.
L’industrie caritative en Palestine doit choisir entre le soutien aveugle à l’oppression et le refus explicite de la soutenir en adoptant le projet "Do Not Harm" (Ne causez pas de tort) de Mary B. Anderson -une approche analytique des relations entre l’aide internationale dans des contextes conflictuels et la dynamique de ces conflits- et en se conformant aux règles éthiques établies par l’ONU, les donateurs bilatéraux et les organisations non gouvernementales nationales et internationales. Soutenir une occupation impitoyable et une autorité illégitime signifie entériner l’anéantissement délibéré des aspirations palestiniennes qui constituent pourtant les matériaux nécessaires à la construction d’une paix durable.
Comme le monde entier a pu le constater avec les "documents palestiniens" quand l’aide est dé-politisée les donateurs et les organisations internationales peuvent subventionner un projet colonial à coups des milliards de dollars sous le prétexte de bâtir des institutions et de réduire la pauvreté.
Ce qui vient contredire l’objectif officiel de l’aide aux Palestiniens, c’est la réalité de l’asservissement telle qu’elle est si clairement décrite par Malcolm X dans son livre "Message to the Grassroots" (Message à la base) : un gouvernement de façade qui s’accommode d’un projet colonial inflexible dont le but avéré est la destruction des droits et des aspirations nationales des Palestiniens.
Pour les organisations d’aide humanitaire dont les intentions sont bonnes, la première étape, pour sortir de cette collaboration involontaire (ou volontaire), devrait être d’adhérer au projet "Do Not Harm" (Ne causez pas de tort) afin de s’assurer que leur travail ne sert pas simplement à reconstruire ce qu’Israël a détruit. Ces organisations doivent sérieusement réexaminer leur revendication "d’apolitisme", elles devraient diffuser tout de suite des études sur les problèmes qu’elles ont pu causer à toutes les étapes des opérations effectuées et élaborer un plan d’action transparent visant à éliminer les éventuels aspects nocifs de leurs activités.
Il faut reconsidérer des actions comme celles de recueillir des fonds auprès de pays donateurs qui soutiennent l’activité économique et militaire d’Israël, de chosifier la "pauvreté" des Palestiniens en en faisant un objet littéraire ou un objet de marketing, de travailler avec des organisations étatiques israéliennes ou à travers elles et d’expliquer comment l’aide est utilisée en relation avec l’activité politique et militaire d’Israël.
Les organisations humanitaires doivent s’astreindre à demander des comptes à Israël sur le plan moral, fiscal et politique, concernant les destructions passées et présentes plutôt que de contribuer à la mise en place et au maintien d’une illusoire direction palestinienne et au sabotage du processus de développement. Sinon les aides financières massives sous le masque "du développement", de la reconstruction" et de "la mise en place d’institutions" feront de l’industrie caritative le complice de la destruction délibérée du peuple qu’elle prétend servir.
Note :
Limbes : séjour des âmes des justes avant la rédemption ou des enfants morts sans baptême.
* Samer Abdelnour termine son PhD en Management à The London School of Economics. Sa thèse de doctorat porte sur les organisations humanitaires non gouvernementales, et le rôle de la communauté et de l’action collective dans le développement du Soudan après la guerre. Un exemplaire de ce travail a été publié pour la première fois par Al-Shabaka, dans The Palestinian Policy Network.
22 mars 2011 - The Electronic Intifada - Pour consulter l’original :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : D. Muselet
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Et les civils de Gaza, qui les protège ?

publié le samedi 26 mars 2011
Ziad Medoukh
 
Appel désespéré à une communauté internationale impuissante
Depuis 63 ans, le peuple palestinien ne souffre pas seulement des mesures atroces de l’occupation israélienne, mais aussi et notamment, du silence d’une communauté internationale complice des crimes israéliens contre sa population civile.
Les appels lancés à cette communauté restent sans écho et ne parviennent à changer quoique ce soit sur le terrain. Tout un peuple continue de subir les agressions, voire les massacres commis par un Etat criminel, au mépris du droit international et de toute valeur humaine.
On assiste actuellement à des attaques sanglantes menées par les forces d’occupation israélienne contre la population civile de Gaza, enfants, femmes, vieillards innocents, contre leurs maisons, leurs fermes, leurs jardins.
Ces enfants pensaient qu’ils pouvaient aller paisiblement à l’école, ils pensaient qu’ils pouvaient jouer en toute liberté, sans peur, ils se croyaient protégés par les droits de l’enfant, par le droit international, par des conventions internationales de protection des civils.
Les civils pensaient que, dans ce monde-là, les puissants utilisaient la force militaire pour protéger les peuples, prétexte avancé au sujet de la Libye. Oui ,mais ils ont oublié que la Palestine n’est pas la Libye, ils ont oublié que, dans la bande de Gaza, l’armée israélienne utilise même des armes interdites pour les écraser, pour assassiner les habitants, hommes, femmes, vieillards et les enfants dont elle tue l’innocence, dont, avant tout, elle anéantit les rêves.
Toute attaque contre des civils, où que ce soit, est condamnable. Or, la veille de l’attentat de Jérusalem du 23 mars dernier, attentat que le monde entier, y compris les médias, a unanimement réprouvé, à l’Est de Gaza, cinq civils, dont trois enfants de 9 à 11 ans, ont été tués par un missile israélien .Ces trois enfants jouaient au ballon dans la rue, devant leur maison : il n’y a pas de stade, ni de centre de loisirs pour eux, à cause de la situation économique et du blocus inhumain imposé par l’occupant israélien .Trois enfants sont morts sans que personne ne bouge pour mettre au pas cet Etat créé sur le sang et la souffrance des Palestiniens.
Dans ce monde où prime l’intérêt, les Etats Unis dépendent totalement des électeurs sionistes, l’Europe divisée est incapable de réagir, elle suit la politique américaine pro-israélienne et les Nations unies sont manipulées par ces puissances. Les organisations internationales des droits de l’Homme ne parviennent pas à faire entendre leur voix concernant ces violations. On abandonne tout principe humain, toute valeur de paix, de liberté, on ignore ces droits soit -disant défendus par un monde dit libre
Nous, Palestiniens, attendons une solution juste et durable, nous attendons un changement dans le comportement de cette communauté internationale, nous attendons de sa part une décision courageuse aux yeux de l’histoire, nous attendons une application du droit international vis à vis de cet Etat qui viole ce droit. Et pour nous, dans cette expectative, une question se pose :
Et les civils de Gaza ?
Et les enfants de Gaza ?
Et les femmes de Gaza ?
Qui les protège ?
C’est à la fois une interrogation et un appel, mais surtout et avant tout, un appel, un simple appel à la conscience mondiale !

Israël/Palestine : la guerre de tranchées mentales se porte bien

publié le samedi 26 mars 2011
Gilles Paris

 
C’est un fait qui mérite d’être souligné : la baisse drastique des violences contre les Israéliens constatée au cours de ces dernières années jusqu’aux attentats d’Itamar et de Jérusalem n’avait produit aucune détente, aucun apaisement dans les relations israélo-palestiniennes.
En attestent plusieurs faits en apparence anodins : le premier renvoie à l’annulation d’une conférence de l’écrivain israélien Amos Oz prévue au Assaf Harofeh Medical Center dont on a tout lieu de penser qu’elle est lié à l’envoi du dernier livre du romancier israélien au Palestinien Marouane Barghouti, condamné à plusieurs peines de prison à vie par la justice israélienne qui l’accuse d’avoir fomenté des attentats, le second a trait à deux propositions de loi visant directement la minorité arabe d’Israël. L’une introduit un filtre préalable à toute admission de nouveau résident dans certaines localités de Galilée et du Négèv. Dans les faits, elle contribuera à empêcher toute forme de mixité. C’est la “loi Katsir” ou Kaadan du nom de cet Arabe israélien, Adel Kaadan, qui avait dû attendre dix ans avant d’être autorisé par la Cour suprême israélienne à s’installer dans la localité de Katsir.
L’autre texte interdit l’usage de fonds publics à des manifestations niant l’existence d’Israël comme Etat du peuple juif (la version initiale du texte punissait cet usage de trois ans de prison.)
“Any body that is funded by the state, or a public institute that is supported by the state, will be barred from allocating money to activity that involves the negation of the existence of the State of Israel as the state of the Jewish people ; the negation of the state’s democratic character ; support for armed struggle, or terror acts by an enemy or a terror organization against the state of Israel ; incitement to racism, violence and terror and dishonoring the national flag or the national symbol.”
C’est la “loi Nakba” qui vise à interdire la promotion d’un autre “récit” de l’indépendance de 1948 que celui qu’entend défendre la majorité juive d’Israël. Il est extrêmement douteux que cette mesure soutenue par le parti du ministre israélien des affaires étrangères, Israel beitenou, convertisse les Arabes israéliens à la thèse officielle israélienne.
En France aussi, la guerre des tranchées israélo-palestinienne bat son plein, en témoignent après l’affaire de l’Ecole normale supérieure (lire les suites sur le très prometteur blog Peut mieux faire du service Education du Monde) les annulations de la diffusion du film Gaza-strophe, une charge au vitriol contre l’offensive israélienne sur Gaza, en décembre 2008-janvier 2009.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"
liens hypertexte sur l’article source

Le Hamas prêt à une trêve conditionnelle

27/03/2011
Les principaux mouvements palestiniens de Gaza, réunis samedi sous l'égide du Hamas, se sont dits prêts à "un retour au calme" et à une trêve tacite, après une escalade de la violence, à condition qu'Israël en fasse autant.
"Le Hamas tient au consensus national palestinien et nous sommes engagés à un retour au calme aussi longtemps que l'occupant israélien fera de même", a affirmé Ismaël Radwan, un leader du mouvement islamiste Hamas, à l'issue de la réunion de deux heures dans un hôtel de Gaza-ville.
Le "consensus national" fait référence à la trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'opération israélienne "Plomb durci" qui avait fait 1 400 morts palestiniens il y a deux ans à Gaza.
La réunion de samedi avait été convoquée par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, avec la participation du Jihad islamique, organisation radicale à laquelle ont été attribués la plupart des tirs de roquettes et d'obus des derniers jours vers le sud d'Israël.
"Tous les participants ont confirmé qu'ils respecteraient le consensus national en calmant les choses avec l'ennemi sioniste", a déclaré Khader Habi, un des chefs du Jihad islamique. "Mais la situation va dépendre de la nature de l'attitude israélienne", a-t-il insisté.
Cette réunion, à laquelle le parti Fateh du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas n'a pas participé, a eu lieu après presque deux semaines de confrontation armée avec Israël.
Des dizaines de roquettes et d'obus de mortier ont été tirés vers l'État hébreu, dont les représailles ont fait huit morts palestiniens.
Après une accalmie de 24 heures, quatre roquettes ont été tirées samedi, avant la réunion. Elle n'ont pas fait de victime mais une maison a été endommagée, selon une porte-parole de l'armée israélienne.
Mercredi, le gouvernement du Hamas à Gaza s'était déjà dit déterminé à rétablir le calme.
Le Hamas a pourtant rompu sa trêve de facto avec Israël le 16 mars à la suite de la mort de deux membres de sa branche armée dans une frappe aérienne israélienne à Gaza.
Le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a noué ces derniers jours des contacts "afin d'éviter à Gaza de subir une nouvelle confrontation avec l'occupant israélien", selon un communiqué de son bureau, précisant qu'il s'était entretenu avec le secrétaire général du Jihad islamique Ramadan Challah, basé à Damas.
À la mi-janvier, après une poussée de violence à la frontière, le Hamas avait renouvelé ses consignes visant à faire respecter aux groupes armés du territoire le cessez-le-feu avec Israël.
Le général Tal Russo, commandement de la région militaire Sud, cité par la radio militaire, a estimé samedi que le Hamas avait "perdu le contrôle sur les autres organisations actives dans la bande de Gaza".
"L'anarchie règne actuellement dans la bande de Gaza et il sera difficile au Hamas de revenir en arrière", a-t-il insisté.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu cette semaine qu'Israël se préparait à une épreuve de force: "Il se peut que cela prenne un peu de temps, mais nous sommes déterminés à frapper la capacité des éléments terroristes à nuire à nos concitoyens".
Au plan politique, le président Abbas a eu samedi à Ramallah un entretien qualifié de "positif" avec des dirigeants du Hamas --une rencontre sans précédent depuis au moins deux ans-- pour discuter de la réconciliation entre les deux factions rivales. 

Mahmoud Abbas a rencontré des responsables du Hamas

26 Mars 2011 20:38 
IRIB - Le Président de l'Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, a rencontré, samedi, en Cisjordanie, des membres du Hamas, pour la première fois, depuis près d'un an, a rapporté l'AP. Mahmoud Abbas n'a plus remis les pieds, à Gaza, depuis qu'il est sous contrôle du Hamas. M. Abbas se dit, désormais, disposé à s'y rendre, pour préparer le terrain à un accord d'unification. Dans les deux territoires de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, les Palestiniens ont manifesté, ce mois-ci, pour réclamer l'unité.
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Bil’in résiste et nous appelle à l’aide

vendredi 25 mars 2011
La résistance se poursuit dans le village de Bil’in, près de Ramallah, où les habitants refusent la construction du Mur d’annexion de leurs terres. Comme chaque vendredi, une manifestation a rassemblé des Palestiniens, des Israéliens et des Internationaux, qui malgré l’utilisation de gaz lacrymogènes et de bombes assourdissantes, par l’armée d’occupation israélienne, poursuivent leur résistance non violente, et nous appellent à l’aide.
Lisez l’appel qui nous est lancé par les organisations palestiniennes et inscrivez-vous pour participer à la grande mission internationale du 8 juillet 2011 : http://www.BienvenuePalestine.com
Photos envoyées par Sameer Bornat du Comité de Résistance Populaire de Bi’lin



CAPJPO-EuroPalestine
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L’avancée inexorable de la campagne BDS

vendredi 25 mars 2011
Pendant que le gouvernement français épaule l’occupation israélienne, la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions, progresse constamment dans de nombreux pays. Ci-dessous trois victoires récentes concernant BDS.
- L’UNIVERSITE DE JOHANNESBOURG ROMPT SES RELATIONS AVEC L’UNIVERSITE BEN GOURION
Annoncée par les agences de presse ainsi que la presse israélienne, cette décision de la principale université d’Afrique du Sud, après un quart de siècle de liens avec l’université israélienne, a fait sensation.
A la suite de l’appel au boycott lancé par des centaines de professeurs sud-africains, y compris le prix Nobel de la Paix l’archevêque Desmond Tutu, et des personnalités telles que Breyten Breytenbach, John Dugard, Antjie Krog, Barney Pityana, et Kader Asmal, la décision a été votée mercredi.
A l’issue d’ un vote secret, 60% des participants se sont prononcés pour rompre les liens. Une décision qui a été qualifiée d’historique par le Rassemblement des Syndicats Sud-Africains.
L’archevêque Tutu avait expliqué que les universités israéliennes font intimement partie du régime israélien de colonisation, par choix délibéré. Tout comme Ronnie Kasril, ancien ministre sud-africain et leader de l’ANC avait déclaré dans la presse : « Les universités israéliennes ne sont pas ciblées par le boycott en raison de leur identité ethnique ou religieuse, mais à cause de leur complicité dans le système israélien d’apartheid »
- LA BANQUE FRANCO-BELGE DEXIA EXCLUE DES PLACEMENTS TRIADOS
Dexia a été virée des placements durables Triodos en raison de ses financements accordés aux colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.
Même si Dexia Israel Bank (DIB), filiale de Dexia, a annoncé avoir cessé d’accorder des prêts aux colonies israéliennes, en réponse aux pressions exercées par ses actionnaires, des prêts à long terme se poursuivront jusqu’en 2017.
Par ailleurs, la banque conserve toujours ses prêts en cours à la municipalité de Jérusalem, alors que depuis 1967, Jérusalem-Est, a été annexée par israël, en violation du droit international, et que des colonies réservées aux Juifs y ont été implantées et bénéficient de subsides importants de la municipalité de Jérusalem.
- G4S MET FIN A SES ACTIVITES LES PLUS COMPROMETTANTES EN CISJORDANIE
Le leader mondial des "services de sécurité", a annoncé à la mi-mars qu’il mettait un terme à un certain nombre de ses activités en Cisjordanie occupée, après que le Centre de recherche indépendant danois, DanWatch, a révélé que G4S assurait des prestations pour les prisons et les check-points israéliens.
G4S a donc pondu un communiqué admettant ses services de sécurité en Cisjordanie "ne sont pas conformes avec la politique d’éthique de la société, même si ses activités ne sont ni discriminatoires ni controversées ».
Le directeur du service juridique, Soren Lundsberg, a donc annoncé que sa firme internationale — qui emploie 625 000 salariés dans 110 pays— n’assurerait plus la maintenance des équipements de sécurité aux check-points, sur le Mur, dans les prisons, et les postes de police en Cisjordanie.
(Traductions de CAROLE SANDREL)
CAPJPO-EuroPalestine
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vendredi 25 mars 2011

Le président palestinien attendu prochainement au Caire

24/03/2011
Ramallah (Cisjordanie), 24 mars(MAP) - Le président de l'Autorité nationale palestinienne Mahmoud Abbas effectuera prochainement sa première visite en Egypte depuis la démission de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, a annoncé mercredi un responsable palestinien.
M. Azzam al-Ahmad, membre du comité central du Fatah, cité par la radio palestinienne a indiqué qu'il avait été informé par les responsables égyptiens que l'Egypte saluait la visite de M. Abbas prévue dans les prochains jours.
Les responsables égyptiens avaient également souligné leur soutien à la déclaration de M. Abbas faite la semaine dernière dans laquelle il s'était dit prêt à se rendre sur la bande de Gaza, pour mettre fin aux divisions actuelles, a ajouté la même source.
MAP
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Gaza - La honte, la rage, la peur


Le carnage de Gaza n’est pas un orage d’été soudain, qui laisserait aussitôt la place à un ciel ensoleillé et sans nuages. Il participe d’une campagne a long terme lancée dès 2000 par Ehoud Barak et poursuivie par l’Opération Rempart d’Ariel Sharon. Il a pour but de détruire l’ensemble des acquis du mouvement national palestinien au cours des dernières décennies, et de réaffirmer la souveraineté – ou du moins le contrôle – d’Israël sur l’ensemble de la Palestine mandataire. Il y a, en ce sens, continuité directe entre le massacre de Jénine en 2003 et celui de Gaza, dans l’objectif comme dans les moyens mis en œuvre.
Janvier 2009 marque pourtant un tournant historique. Il y a un avant et un après Gaza. Après le carnage, je pense vraiment que rien ne sera plus comme avant, ni sur le plan des relations internationales, ni au niveau du conflit israélo-palestinien, ni même à mon niveau personnel.
Le jour du bombardement par l’artillerie et l’aviation israéliennes du complexe de l’ONU où s’étaient refugiés des centaines de civils, nous avons été plusieurs militantes et militants anti-colonialistes a craquer. Les images que les télévisions satellites nous transmettaient en direct ont été la goutte de sang qui a rompu notre équilibre. Nous étions à ce moment là en réunion pour mettre au point les derniers détails d’une seconde manifestation nationale contre l’attaque de Gaza. Sans qu’on se passe le mot, tout le monde s’est levé pour rentrer chez soi. Heureusement, Yaakov, notre doyen, a encore eu la présence d’esprit de dire : « Ici, demain, à la même heure… »
Ce n’était pourtant pas la première fois que je ressentais, qu’à certains moments particulièrement difficiles de notre vie, on éprouve ce besoin de trouver refuge dans sa maison et nulle part ailleurs. Etre seul, se taire, faire le vide. Mais même à la maison, les images des corps d’enfants déchiquetés continuaient à me hanter. Et je sentais, autour de moi et sur mes habits, l’odeur fétide de cadavres. Il était temps de prendre un cachet et d’essayer de dormir dans l’espoir d’avoir repris mes esprits au réveil. Certains amis m’ont plus tard confié avoir eu une réaction identique, et s’être ce soir là saoûlés a mort.
Quelques jours plus tard, et alors qu’en apparence au moins, nous avions récupéré nos esprits, nous avons essayé, avec quelques camarades, de comprendre ce qui avait pu provoquer de telles réactions. Deux éléments sont revenus systématiquement dans la conversation. D’abord, le fait que, pour la première fois depuis 1982, il n’y a pas eu de cassure dans notre société: les restes du mouvement de la paix et de la gauche sioniste se sont totalement et inconditionnellement alignés sur la politique gouvernementale et ont soutenu le massacre. Ensuite, la dimension sauvage, barbare, de l’attaque israélienne.
Gaza, c’est un nouveau plongeon dans la barbarie moderne qui se situe dans la continuité de Dresde, Hiroshima, Sétif, non par le nombre de victimes ou par les moyens utilisés, mais par la volonté délibérée de massacrer des civils. Le conflit israélo-arabe a connu bien des pages sanglantes, y compris des massacres, ceux de Deir Yassin, Shatilla, Kafr Qassem, Qana au Sud Liban. Mais tous étaient collatéraux à des guerres, soit comme moyens d’atteindre un objectif opérationnel (à Deir Yassin ou à Shatilla pour pousser les Palestiniens à fuir), soit pour terroriser la population dans le cadre d’une guerre (Kafr Qassem, Qana).
A Gaza, le massacre ne répondait à aucun objectif opérationnel. Contrairement à ce qu’on a parfois pu lire, il n’y avait aucune volonté israélienne de provoquer un nouvel exode. Personne ne sait mieux que les Israéliens que, pour faire fuir une population, on l’assiège de trois côtés et on en laisse un quatrième ouvert : la guerre de 1948 est un modèle du genre que tous les stratèges du nettoyage ethnique au vingtième siècle ont étudié dans les détails. Or, depuis deux ans déjà, la bande de Gaza est hermétiquement bouclée, empêchant tout flux de marchandises et de personnes, y compris la fuite de ceux qui le voudraient.
Le carnage de Gaza est un acte terroriste de très grande ampleur, en ce qu'il est un choix délibéré de massacrer des civils pour en terroriser d’autres. Tout comme Hiroshima ou Dresde. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il appartient davantage à la catégorie des crimes contre l’humanité qu’à celle des crimes de guerre. Car il n’y a eu aucune guerre à Gaza. C’est d’ailleurs ce que reconnaît implicitement l’Etat d’Israël en refusant de considérer ses détenus gazaouis comme des prisonniers de guerre et en défendant juridiquement la non-applicabilité à leur cas des conventions de Genève. Gaza est un immense ghetto, soumis à un embargo quasi total et à une agression militaire permanente. La comparaison avec le ghetto de Varsovie, avant les transports vers Treblinka et avant l’insurrection de Pâques 1943, n’est pas si déplacée.
Après le choc, la rage. Après la rage, la peur. Car, peu à peu, les images des enfants palestiniens ont fait place, chez moi, à celle de mes petits-enfants. Ils sont, avec tous les gosses israéliens de leur âge, les victimes collatérales de cette opération. Il suffisait de voir à la télévision les millions de femmes et d’hommes qui ont manifesté de Kaboul à Rabat, et d’entendre leurs cris de haine envers Israël, pour comprendre que, par cette initiative criminelle, les irresponsables dirigeants israéliens ont ferme la fenêtre d’opportunité que signifiaient pour Israël le « compromis historique » de l’OLP en 1988 et le plan de paix de la Ligue arabe. En répondant par le massacre à ces propositions de coexistence, les dirigeants israéliens disaient en substance : « Nous n’avons pas besoin de vos offres de paix, nous avons la force d’imposer notre existence par les armes. » Quelle illusion ! Et quel désastre !
La force militaire est certainement une des composantes les plus volatiles de l’histoire des peuples. Et, comme le dit avec sagesse le prophète, celui qui veut vivre par le glaive… Les Olmert, Barak, Livni, et autres Ashkenazi, ont fait le choix suicidaire de miser l’avenir des générations israéliennes futures sur la puissance de feu de leur armée. En fait, c’est le compte à rebours de l’existence juive au Proche Orient qui a commencé. Le compromis historique est devenu caduc du fait même de l’arrogance guerrière des dirigeants israéliens et du soutien presque unanime dont ils ont joui. Pour le monde arabe tout entier, Israël a demontré qu’il ne sera jamais un voisin avec lequel on peut trouver des arrangements raisonnables, mais un fléau qu’il s’agira, tôt ou tard, d’éradiquer. Pour sa propre survie.
Je sais bien que l’histoire a connu des virages brusques, et que des ennemis ont su tourner les pages sanglantes qui avaient caracterisé leurs relations des siècles durant. Les Juifs eux-mêmes n’ont-ils pas normalisé leurs rapports avec le peuple allemand ? C’est ce qu’essaie de me dire mon camarade Daniel. Et mon ami Gilbert me rappellera l’extraordinaire capacité des Arabes a faire la Soul’ha, cette cérémonie traditionnelle de réconciliation qui met fin aux conflits les plus sanglants. J’espère évidemment qu’ils ont raison. Mais, à ce moment précis de mon histoire personnelle, alors que le sang n’a pas encore séché dans les rues de Gaza, j’ai peine à y croire. Et c’est la peur, et non l’espoir qui domine, pour l’avenir de mes petits-enfants que l’irresponsabilité criminelle de nos dirigeants condamne, à terme, à un nouvel exil.
Michel Warschawski. Pour s'abonner à la revue Contre temps :http://www.contretemps.eu/node/56
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Attentat de Jérusalem / Palestine occupée : traitement médiatique et politique...

24/03/2011
Un attentat faisant un mort et plusieurs blessés, a secoué la ville trois fois sainte de Jérusalem (Al Qods en arabe). Au dela de l émotion que peut susciter un tel acte et je peux le comprendre, c est le traitement médiatique et politique qui interpelle, dés lors qu'il s'agit d'un acte qui touche les israéliens.
Jugeons en : cela fait plus de 60 ans que les palestiniens vivent sous occupation, ce sinistre anniversaire n est pas signalé dans les mass media à quelques rares exceptions près, le lot d exactions, de massacres, de crimes de guerre et crimes contre l humanité, pensez y, non plus, le ghetto de GAZA où sont entassés 1,5 million de palestiniens subissant un siège ignoble et inhumain de la part d israel depuis plusieurs années, aucunement rappelé dans les journaux et télévisions, l otage franco palestinien détenu depuis près de 1 400 jours par les autorités d occupation israélienne, on n en parle meme pas, aucune pensée pour cet otage, la politique d épuration ethnique en Palestine occupée, qui a réduit la terre des palestiniens à moins d'un cinquième, jamais dénoncé, les destructions de plantations, d installations vitales, meme chose... bref c est la censure totale de nos mass media, dont on se demande s ils sont français ou israéliens  :question:  :surprised:
L actualité nous rappelle un triste fait, grave, au lendemain de la seconde guerre mondiale, l histoire ne fait que se répeter, et les gouvernements qui osent incarner la communauté internationale de manière selective et en fonction de leurs intérets brillent toujours par leur indifférence, leur complaisance, voire leur complicité :  voilà que des années outre les palestiniens de la cysjordanie qui vivent sous occupation, 1,5 million de palestiniens vivent dans une bande de terre, coupés du monde, et soumis à un siège qui les prive de tout, et qui plus est, sont bombardés quotidiennement par des avions de chasse, des chars, et des navires de guerre, ils vivent dans une véritable prison à ciel ouvert, pire, dans un véritable enfer.
La communauté internationale intervient en libye pour protéger la population civile, officiellement, mais ne se préoccupe pas du peuple palestinien qui vit une occupation terrible, et dont certains dirigeants israéliens, ont appelé carrément à une shoa palestinienne...  :surprised:  Aucune réaction, la communauté internationale laisse faire israel, un état voyou.
L attentat de Jérusalem a été perpétré par une palestinienne désespérée de voir l indifférence du monde face à leur situation, pourtant bien criante à l égard du droit international dont on nous bassine sans cesse, mais à la télévision, dans les journaux, on occulte tout cela, on ne rappelle pas que les palestiniens sont occupés, qu ils subissent crimes sur crimes de la part de l etat terroriste et criminel israélien, on ne retient que les obus de mortier insignifiants face aux armes de destruction massive et autre saletés de bombes interdites par la convention de genève et qu israel use et abuse contre contre la population civile palestinienne.
Les mass medias qui se ressourcent au bureau de la propagande militaire de tel aviv, ne retiennent que les obus tombés dans le sud d israel, et ont le culot de parler de "riposte" israélienne...  :surprised:  Meme chose du cote des politiques, bien silencieux sur les crimes israéliens au plus fort du dernier massacre lors de l opération plomb durci, on a meme entendu des politiciens défendre le "droit" à l occupant israélien de se défendre. Quelle foutue hypocrisie, toujours deux poids deux mesures deux logiques, une politique à géométrie variable, quand il s agit d israel, le seul état dans le monde, qui quels que soient ses crimes, demeure toujours impuni, mieux encore soutenu comme si sa puissance armée et ses centaines de bombes nucléaires n y suffisaient pas.

Journée de la terre pour la Palestine samedi

24 mars 2011
Les membres de trois associations, Palestine 18, Les Femmes en noir, Artisans du monde seront dès 10 heures, sur le marché samedi matin.
Ensemble, ils informeront et sensibiliseront sur la diminution des terres du peuple palestinien en Israël.
Une urne sera également à disposition pour récolter de l'argent, afin d'affréter un bateau français pour Gaza, pour ainsi « briser le blocus, faire respecter le droit international et répondre à la crise humanitaire ».

Cette initiative nationale est l'occasion de différentes manifestations en France pour récolter des fonds.

Marie-Noëlle Porte
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