mardi 15 juillet 2014

La résistance palestinienne tient Israël en échec !

Après 7 jours de bombardements indiscriminés qui ont fait plus de 150 morts et plus d’un millier de blessés, Israël n’est parvenu à réaliser aucun objectif militaire à Gaza, et se retrouve une nouvelle fois dans une impasse : demander un cessez-le-feu ou réaliser une opération terrestre qui lui coûtera très cher.
La Résistance palestinienne est sur le point d’obtenir une nouvelle victoire sur un ennemi qui démontre encore que malgré sa puissance militaire, il est incapable de mener une guerre conventionnelle, et ne peut que tuer des femmes et des enfants.
Retranscription :
Cela fait sept jours que les roquettes de la Résistance palestinienne continuent d’être lancées sur les villes, les colonies et les bases militaires de l’ennemi israélien.
Les Brigades Al-Qassem ont annoncé avoir frappé pour la première fois la base militaire Bel Makhim, située au centre de la Palestine occupée, avec trois roquettes de type M-75.
Les Brigades Al-Qassem ont annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes depuis le matin sur les colonies, de la colonie de Rahobot au Nord jusqu’à Dimona au Sud, en passant par Eshkol, Ashqelon, Ber Cheva, et d’autres encore.
De leur côté, les Brigades d’Al-Quds (Jérusalem), la branche militaire du Jihad Islamique, ont annoncé avoir frappé les colonies de Kissoufim, Be’eri, Ra‘im, Hulit et Muftahim avec 48 roquettes de calibre 207 mm, et indiqué avoir frappé Maouqi’ al madrasa de quatre tirs de mortier.
Le journal (israélien) Yediot Aharonot a rapporté que la zone aérienne au-dessus de l’aéroport Sde Dov à Tel Aviv, en charge des lignes internes, a été fermée à cause des conditions de sécurité.
Les médias de l’ennemi ont parlé des graves blessures d’un colon à Ashqelon, après la chute de plusieurs roquettes Grad.
De même, dans la colonie de Netivot, trois colons ont été blessés par la chute d’une roquette sur leur maison.
Face aux agressions israéliennes, la riposte palestinienne par un vaste barrage de roquettes a commencé à faire pression sur les dirigeants ennemis.
Le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, a déclaré lors d’une réunion du gouvernement tenue au ministère de la défense à Tel Aviv qu’il ne savait pas quand la guerre actuelle avec Gaza prendrait fin, ni la manière dont elle allait se dérouler, en référence au fait que son armée continuait à faire face à une riposte farouche de la part de la Résistance palestinienne.
Dans ce contexte, plusieurs analyses publiées dans les journaux israéliens évoquent des hésitations et un changement radical de perspective chez les dirigeants sionistes au sujet de la décision de mener une opération militaire terrestre à Gaza, considérant que l’opération limitée n’avait atteint aucun objectif, et que l’éventualité d’une vaste opération terrestre comporterait de grands risques.
Le journal Ma’ariv a considéré que dans l’opération menée par le commando maritime (israélien) contre Gaza la nuit de Samedi à Dimanche, les soldats israéliens n’ont pas eu le dessus.
Cela a été confirmé par ce qu’a rapporté la chaîne de télévision israélienne 10 à propos de la forte volonté israélienne d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza le plus vite possible, mais que les conditions sur le terrain ne le permettaient pas encore.
13 juillet 2014 - Al-Manar - Traduction de l’arabe : Sayed Hasan