mardi 15 juillet 2014

Israël accepte l’initiative égyptienne pour un cessez-le-feu, Hamas la rejette

Le Conseil des ministres pour les Affaires étrangères et sécuritaires a approuvé lundi matin la proposition égyptienne pour l’arrêt des bombardements dans la bande de Gaza et ses alentours.
La proposition – qui a été rejetée par les Brigades d’al-Qassam – stipule l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à partir de 9 heures.
Selon la radio publique israélienne, aucune précision n’a été reçue concernant le vote du Conseil des ministres sur le sujet.
La radio a noté que les ministres de l'aile de la droite la plus dans le gouvernement israélien qui avaient attention du public de l'adoption de l'idée d'un cessez-le-feu dans les circonstances actuelles.
La radio a note que les ministres du gouvernement israélien qui sont majoritairement de droite se montraient réticents vis-à-vis de l’idée d’une trêve compte tenu des circonstances actuelles. 
Toujours selon la radio, aucune décision claire n’est connue du Hamas concernant l’approbation de l’initiative égyptienne par le Cabinet sioniste.
Cependant, un communiqué a été publié par les Brigades d’al-Qassam en ces termes : « Si ce qui a été diffusé par les médias est vrai, l’initiative égyptienne est une reddition et est donc rejetée dans son intégralité. »
De même que de nombreux porte-parole du Hamas ont exprimé leur méfiance vis-à-vis de l’initiative basée sur un cessez-le-feu avant même de négocier sur ses conditions.
Mais le Hamas à Gaza, affirmant avoir eu connaissance du plan égyptien par les médias, a écarté toute trêve qui n'inclurait pas un accord complet sur le conflit l'opposant à Israël.
Il exige l'arrêt des bombardements, la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre d'un accord d'échange contre un soldat israélien en 2011.
"Un cessez-le-feu sans parvenir à un accord est exclu. En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier", a déclaré à l'AFP Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas à Gaza.