La décision (comme c’est
étrange, n’est-ce-pas ?) n’a pas été relayée par les médias
conventionnels, et c’est par l’intermédiaire d’internet (notamment le
site al-kanz, qu’il soit ici remercié) que nous venons d’apprendre la
condamnation du CRIF pour diffamation à l’encontre de nos amis du Comité
de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP).
L’affaire remontait au
mois de juin 2010, aux lendemains de la sauvage attaque perpétrée par
la marine de guerre israélienne, dans les eaux internationales, contre
les passagers de la Flottille de la Liberté. Neuf des participants, à
bord du navire Mavi Marmara, furent assassinés, de nombreux autres
blessés, et des centaines, parmi lesquels des militants du CBSP, pris en
otage par l’armée israélienne.
Le « chercheur » du CRIF Marc Knobel publiait alors un article
(pardon, une « enquête ») diffamatoire à l’encontre de l’association
caritative, accusée ni plus ni moins que de « financer le terrorisme ».
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Le CBSP avait donc porté plainte, et obtenu la condamnation du CRIF
(l’auteur, Marc Knobel, et le directeur général du site crif.org, Haim
Musicant, comme complice), tant en première instance que devant une Cour
d’appel (celle de Nancy).
C’est maintenant la Cour de Cassation, dans un arrêt du 11 mars, qui
vient de confirmer la sentence, en condamnant les deux hommes à verser
3.000 € de dommages et intérêts au CBSP.
Reste à savoir si l’institution judiciaire fera également preuve de
cohérence concernant ses relations avec Marc Knobel . Ce dernier,
apprend-on à la lecture de l’arrêt, assure en effet, outre son job au
CRIF, des prestations de service public : il est ainsi « formateur » … à
l’Ecole Nationale de la Magistrature !
Pour lire l’arrêt intégral de la Cour de Cassation :http://www.juricaf.org/arret/FRANCE-COURDECASSATION-20140311-1380440
http://www.europalestine.com