samedi 25 octobre 2014

L’AP continue de traquer et d'arrêter les partisans du Hamas

Le Hamas a accusé les services de sécurité de l'AP en Cisjordanie d’arrêter et de convoquer cinq de ses partisans dans le cadre de la poursuite des violations des libertés et des accords de la réconciliation.
Dans un communiqué, le mouvement a déclaré samedi (25-10) que le service de la sécurité préventive à Bethléem a arrêté l’ex-prisonnier Ibrahim Khalil de la ville de Beit Fajar après avoir assiégé sa maison, sachant qu'il avait passé plus de 16 ans dans les prisons israéliennes. Les services de renseignements, de leur coté, ont arrêté le jeune Ahmad Hammad après l’avoir convoqué pour un entretien.
A Hébron, le service des renseignements a arrêté le captif libéré Hossam Abou Ras sur son lieu de travail à Doura et a tenté d’arrêter sans succès le jeune homme Alaa Ibryosh qui était avec lui au travail.
Le service de la sécurité préventive a également arrêté l’étudiant à l'Université d'Hébron Laith Asafrah après des raids effectués sur son domicile et a convoqué l’étudiant à l'Université d'Hébron Mohammad Asfour pour la deuxième fois en un mois.
A Ramallah, les tribunaux de l’AP ont prolongé la détention de l’étudiant à l'Université de Birzeit Mohammed Hachaykah qui a été arrêté par les renseignements généraux pendant 14 jours, notant qu’il a été interpelé plus d'une fois par les services de l’AP en raison de son activité dans le bloc islamique.
Dans le cadre de la politique de la porte tournante, les forces israéliennes ont arrêté le secrétaire du Comité des finances de la Chambre des étudiants de l'Université de Birzeit et ancien secrétaire du bloc islamique Ahmed Ayesh après des raids effectués dans sa maison dans la ville d’Atil au nord de Tulkarem, notant que c’est un ancien prisonnier politique détenu par les services de sécurité.
Les services des renseignements généraux continuent également de détenir le captif libéré Nabil Abu Khalil de la ville d’Atil qui a été arrêté à plusieurs reprises par les dispositifs de l’AP.
En outre, la famille du jeune militant Abdullah Shatat qui est détenu par la sécurité préventive à Salfit a chargé le Président de l'Autorité Mahmoud Abbas et le gouvernement de compatibilité de l’entière responsabilité des crimes commis par l'appareil de sécurité de l'Autorité contre les citoyens qui sont supposés être protégés en vertu de la Quatrième Convention de Genève qui considère l’arrestation arbitraire et la torture des crimes de guerre.
La famille a appelé dans un communiqué l'Autorité et le gouvernement à prendre des décisions strictes pour mettre fin aux arrestations politiques et faire face à la politique de torture et d’humiliation systématique pratiquée par les services de sécurité contre les citoyens.